Archives d’Auteur: Jacqueline

Le cri du coeur de Boucar Diouf

Son livre « Déconnecter pour se rebrancher aux racines de notre humanité » apportera certainement une aide précieuse aux parents et aux grand-parents inquiets et préoccupés par les écrans et l’IA qui prennent beaucoup de place dans la vie de nos enfants et petits enfants.

Je vous recommande chaudement la lecture de ce livre qui fait du bien.

Jacqueline Lagacé, Ph.D

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Ma réponse à Colombe au sujet de l’hypercholestérolémie de son père et de la maladie de Dupuytren

Bonjour Madame Lagacé, mes parents et moi-même avons commencé à suivre le régime hypotoxique depuis respectivement trois et quatre mois. Nous avons débuté par la suppression progressive du gluten et des produits laitiers, ce qui ne fut pas simple car en effet les habitudes en matière alimentaire demeurent profondément ancrées. Ce n’est que très récemment que nous prenons particulièrement en considération la question liée à la cuisson des aliments, afin de réduire le plus possible les réactions de Maillard. Mon père suit ce régime dans le cadre d’une problématique d’hypercholestérolémie (traitement sous statines depuis des dizaines d’années puis sous repatha). En raison de nombreux effets secondaires liés à ces traitements que l’on supporte de moins en moins au fil des années (douleurs musculaires et impact sur le foi), il fallait envisager autre chose permettant d’agir sur cette pathologie ce qui est indispensable au vu de ses antécédents cardio-vasculaire. Sa dernière analyse de sang faite après deux mois de régime a montré des résultats vraiment satisfaisants : son taux de mauvais cholestérol n’avait jamais été aussi bas sous traitement donc forcément le régime a joué un rôle incontestable. Ma question est la suivante  : étant donné que le régime peut produire des effets positifs sur une période relativement longue pouvant aller jusqu’à un an et demi (16 mois vous concernant si je ne me trompe pas), voire deux ans, pensez-vous que dans ce cas de figure il puisse encore agir sur l’hypercholestérolémie dans les mois à venir ? Ou bien les résultats sur ce type de pathologie s’apprécient très rapidement et n’évoluent plus ensuite ? Pouvons-nous espérer des améliorations supplémentaires ? 

Enfin, je me permets également une question me concernant, étant atteinte de la maladie de Dupuytren (même famille que Ledderhose ou Lapeyronie) . Avez-vous constaté ou pensez-vous que le régime hypotoxique puisse avoir des effets favorables, sur la durée, sur ce type de pathologie ? ( épaississement du tissu fibreux du fascia palmaire lié à une surproduction des cellules de collagène et se manifestant par poussée, apparition de nodule sur les articulations des doigts et gonflement localisé lors de la formation d’une nodule).

En vous remerciant, vivement par avance pour vos informations précieuses et vos retours d’expériences. 

La réponse de Jacqueline:

Bonjour Colombe,

Votre témoignage à propos de votre père est significatif, c’est pourquoi je publie votre témoignage ainsi que ma réponse sous forme d’un article afin d’en faire profiter l’ensemble de mes lecteurs.

1) J’insiste en premier lieu sur le fait que votre père a obtenu de bons résultats concernant son hypercholestérolémie après seulement 3-4 mois de régime hypotoxique en éliminant progressivement le gluten et les produits laitiers alors que c’est seulement récemment que vous avez commencé à réduire les réactions de Maillard, c’est-à-dire diminuer les glycotoxines dans votre alimentation.

2) Vous me demandez  si je pense que  votre père s’il continue le régime hypotoxique pourrait continuer à améliorer encore davantage son état de santé en vous basant sur le fait que dans mon propre cas tel que décrit précédemment : « Après seize mois de régime, j’étais capable de replier l’extrémité de mes doigts, c’est-à-dire les troisièmes phalanges des doigts, à l’intérieur de la main » tel que relaté dans mon premier livre.

3) Je pense que puisque votre père répond déjà bien au régime hypotoxique, son état devrait continuer à s’améliorer bien au-delà de 16 mois. Si vous lisez à la p. 31, no 3, ligne 7 de mon premier livre, je précisais : « En fait, la seule séquelle qui reste est une légère perte de souplesse dans les articulations de l’annulaire et de l’auriculaire  de la main droite, ce qui se traduit par une fermeture un peu moins totale de la main avec ces deux doigts ».

4)  L’expérience démontre que le corps fait tout ce qu’il peut pour guérir si nous lui fournissons ce dont il a besoin, comme par exemple par une alimentation anti-inflammatoire et si nous restons actifs. Pour ma part, je peux maintenir affirmer qu’à ma grande surprise, j’ai réalisé au cours des dernières années que même mon annulaire et mon auriculaire de la main droite peuvent maintenant fermer complètement sans avoir fait d’exercices spécifiques en ce sens.  Cela prouve que mon alimentation hypotoxique et le fait de rester physiquement active a aidé mon organisme à corriger  à la longue les problèmes et les limitations qui avaient été causés au départ par une alimentation inappropriée.

5)  Si votre père, en plus de suivre le régime hypotoxique le mieux possible  pouvait ajouter des exercices physiques (vélo stationnaire, tapis roulant à basse vitesse ou autres), il favoriserait ainsi encore davantage l’amélioration de sa santé.

6)  En ce qui vous concerne, j’ai déjà connu quelques cas qui démontraient que la maladie de Dupuytren peut être améliorée avec le temps si vous suivez correctement le régime hypotoxique.

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Réponses d’Olivier Baudry à “Gin concernant la dystrophie musculaire oculo-pharyngée.

Bonsoir  vous pouvez trouver des renseignements sur le site https://www.afm-telethon.fr/fr/fiches-maladies/dystrophie-musculaire-oculopharyngee

vous pouvez sinon retrouver les principaux centres experts essais sur le lien: https://www.orpha.net/fr/expert-centres/centres/270?diseaseName=Dystrophie%2520musculaire%2520oculo-pharyng%C3%A9e&name=Dystrophie%2520musculaire%2520oculo-pharyng%C3%A9e&consulting=medical&age=all&official=0&mode=pat

ou encore sur le site orphanet d’autres informations https://www.orpha.net/pdfs/data/patho/Pub/fr/DMOP-FRfrPub664.pdf

Olivier Baudry

Réponse de Jacqueline

2025/06/08 à 10:46

Merci Olivier Baudry d’avoir pris le temps d’envoyer cette information précieuse qui aidera certainement Gin et de nombreuses autres personnes, c’est très apprécié.

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Gin demande des commentaires à Claire et à ceux concernés par la dystrophie musculaire oculo-pharyngée.

Bonjour Claire, j’aimerais savoir si depuis 2016, vous avez réussi à freiner la maladie, du moins à améliorer vos facultés. J’ai une cousine qui en souffre, sa mère l’avait eu aussi. Je lui ai parlé du régime. J’aimerais avoir d’autres commentaires pour ceux qui ont cette maladie et s’ils ont eu une amélioration, et dans quel pourcentage, etc.Merci d’avance pour vos réponses.

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Mise en doute de l’intégrité d’une professeure-chercheure parce qu’on est incapable de retrouver ses publications sur PubMed

On m’a écrit parce qu’une recherche sur PubMed (probablement à partir de mon nom  Jacqueline Lagacé) avait donné  0 résultat. Pour cette raison, on a mis en doute la réalité de ma carrière de professeure-chercheure et je me dois de remettre les pendules à l’heure…

Pourquoi l’usage du nom Jacqueline Lagacé n’a pas permis en 2025 de retracer mes publications sur PubMed ?

1) PubMed® comprend plus de 38 millions de citations de littérature biomédicale provenant de MEDLINE, de revues de sciences de la vie et de livres en ligne. De plus,

ces dernières années, le nombre d’articles publiés a connu une croissance exponentielle.  En 2016, environ 1,92 million d’articles ont été  indexés par les bases de données de publications Scopus et Web of Science et ce nombre a grimpé en 2022 à 2,82 millions. Retrouver les publications d’un chercheur qui ne publie plus depuis 23 ans à partir de son seul nom sans aucun indice concernant ses recherches a peu de chance d’aboutir.  Pour ma part, j’ai publié 35 articles sur différents sujets dont en particulier un brevet en l’an 2000 qui concernait l’usage d’antibiotiques encapsulés dans des liposomes fluides capables d’éliminer les infections causées par des bactéries résistantes à ces mêmes antibiotiques.

Comment retracer les publications d’un auteur retraité depuis plusieurs années dont les publications ne circulent plus couramment?

 Dans la grande majorité des cas, la liste des auteurs utilise la première lettre du prénom et le nom de famille comme J. Lagacé. Le prénom au complet est beaucoup moins utilisé. Sur l’ensemble des plus de 38 millions de publications, J. Lagacé  existe en de nombreux exemplaires et le fait que la dernière publication date de 23 ans ne facilite pas les choses;  il est donc indispensable d’associer le nom de l’auteur J. Lagacé à un mot clé significatif en rapport avec le sujet dominant de la publication.  Par exemple, aujourd’hui j’ai  fait une recherche à partir de J. Lagacé, liposomes. J’ai obtenu une liste de 10 articles dont 8 étaient bien les miens  alors que les deux autres étaient recensées par erreur, soit F. Lagacé et  TA Lagacé.  En réalité,  le mot liposome ou liposomal est présent dans 12 titres de mes articles mais 4 de ces publications contenant  le mot clé liposomes n’ont pas pu être  identifiées au cours de cette recherche sur PubMed; À partir d’une recherche avec le mot clé  Pseudomonas aeruginosa,  9 publications ont été recensées alors que dans les faits  11 de mes publications mentionnent le nom de cette bactérie dans le titre.

Une autre difficulté est due au fait qu’à partir de 1981, la refonte du droit de la famille a permis aux femmes de conserver leur nom de naissance. C’est au cours de l’année 1985 que  j’ai décidé de reprendre mon nom de naissance. J’ai donc publié mes articles entre 1980 et  la demie  de 1985 sous le nom de J. Lagacé-Simard et c’est à partir de la seconde demie 1985, j’ai publié sous  mon nom de naissance soit J. Lagacé.

Pour ceux intéressés à mes articles des années 1980 à 1985, voici des mots clés à utiliser avec J. Lagacé-Simard pour avoir accès à ces premiers articles : experimental preumovirus infections; ou herpès simplex ou  virus.

Pour les articles publiés entre 1985 et 2002, utiliser J. Lagacé avec un des mots clé suivants : immunization; Haemophilus influenzae; Pseudomonas aeruginosa, liposomes; fluid liposomes; cystic fibrosis; hybridization.

Que signifie de façon générale  l’ordre des noms des auteurs?

La plupart des directeurs de laboratoire de recherche respectent l’ordre des noms des auteurs selon les principes suivants :

 Le directeur du laboratoire qui a la responsabilité d’aller chercher les fonds de recherche et qui élabore et dirige les projets de recherche sur lesquels travaillent, souvent en groupe, ses étudiants gradués (maîtrise, doctorats, post-doctorats),  place ordinairement son nom à la fin de la liste des auteurs; il y a cependant des exceptions, qui peuvent être fréquentes selon les pays ou la culture.  Il arrive également qu’en raison de conditions spéciales, le directeur se trouve davantage impliqué que la normalité dans certaines étapes du travail de recherche ou de la rédaction de l’article, le nom de ce dernier peut alors apparaitre comme premier auteur.

Ordinairement, le nom de l’étudiant qui est responsable de l’exécution du projet recherche apparaît en tant que premier auteur.  Les autres membres de l’équipe qui ont participé à ce projet de recherche placent leur nom avec l’assentiment du groupe selon l’importance de leur participation au travail accompli.

Jacqueline Lagacé, Ph.D.

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Pierre donne les sources d’informations qui lui ont permis d’améliorer son régime alimentaire anti-inflammatoire.

Bonjour, voici un site qui m’a inspiré à essayer les pré-biotiques

Les arachides sont une source importante de fibres, un élément de base qui vient nourrir les bonnes bactéries. Il existe plusieurs études qui démontre les bienfaits des fibres sur l’intestin.

Aussi j’ai trouvé ce site qui liste des études au sujet des Additifs et Émulsifiants:https://www.afa.asso.fr/alimentation-et-mici/recherche-et-nutrition/additifs-et-aliments-transformes/Pierre donne les sources d’informations qui lui ont permis d’améliorer son régime alimentaire anti-inflammatoire.

Pierre M.

Réponse de Jacqueline: merci Pierre pour votre collaboration bien appréciée.

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Le témoignage essentiel de Pierre qui est en rémission complète de la maladie de Crohn grâce aux ajustements qu’il a apporté au régime hypotoxique.

Bonjour Mme Lagacé!

Je vous écris pour partager une excellente nouvelle, j’ai arrêté complètement mes médicaments immunosuppresseurs (Purinethol) que je prenais pour une maladie de Crohn depuis 20 ans. J’ai commencé la maladie à 22 ans et me voilà à 42 ans en rémission complète depuis l’été 2024 (durée actuelle de 6 mois). J’avais fais plusieurs tentatives d’arrêt de la médication par le passé, mais après 10 jours, je voyais survenir plusieurs symptômes (fatigue, arthrite, enflures aux yeux, etc). J’ai suivi le régime hypotoxique pendant 13 années, je voyais certains bienfaits pour le contrôle de la maladie, mais il semblerait qu’il manquait certains ajustements pour arriver à arrêter ma médication. Voici donc les ajustements qui m’ont permis de me libérer en plus du régime sans gluten et sans produits laitiers:

  • Suppression complète des aliments avec des agents de conservation.(Polysorbate 80, sorbate de potatium, EDTA et autres)
  • Suppression des Léticines (ex: léticine de soya)
  • Suppression des émulsifiants (margarine, beurre, Mayo, etc)
  • Consommation journalière d’arachides en écale, non rôties à sec. (Effet pré biotique et régulation de l’immunité, source de protéines)
  • Prise quotidienne de vitamine D

Voilà! Maintenant je n’ai pas la preuve ultime que le régime et ces ajustements sont directement reliés à mon nouvel état de santé, ce pourrait aussi être la maladie qui se calme avec le temps. Il s’agirait cependant d’une drôle de coïncidence, puisque j’ai fait une tentative d’arrêter à chaque année.

Je suis reconnaissant envers votre travail et toute cette communauté qui partage sur ce site, car ces témoignages m’ont permis de garder espoir qu’un jour je pourrais vivre sans les conséquences de cette maladie et surtout des effets secondaires que ces médicaments occasionnent (cancers, réduction de l’immunité et faiblesse).

Merci et bonne continuation!

Pierre M.

Réponse de Jacqueline :  merci Pierre pour ce témoignage essentiel qui démontre à quel point il est important de se prendre en main personnellement, d’écouter son corps et de personnaliser sa diète pour optimiser ses choix alimentaires conformément à notre génétique et à nos caractéristiques épigénétiques.  Félicitations, je suis certaine que vous allez inspirer plusieurs lecteurs.

Je suis curieuse de savoir quelle source vous a renseigné à propos des effets de la consommation journalière d’arachides en écale, non rôties à sec. Merci à l’avance de votre réponse

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La question de Florence, régime AIP et la maladie de Basedow qui affecte la thyroïde.

Bonjour, j’aimerais votre avis sur le régime adapté à une maladie de Basedow (Graves’ disease en anglais). En me documentant sur cette maladie auto-immune de la thyroïde, je suis tombée sur le protocole AIP qui est terriblement plus restrictif que le régime hypotoxique que je connais bien pour l’avoir suivi deux ans par le passé. Je suis perdue quand au niveau de restriction à adopter. Le régime hypotoxique est-il suffisant pour toutes les maladies auto-immunes, ou bien faut-il dans certains cas pousser encore plus loin les restrictions? J’aimerais votre avis de scientifique en qui j’Ai pleine confiance car je suis épuisée et désemparée par cette maladie.

La réponse de Jacqueline. Le «protocole auto-immun» (AIP) est un régime Paléo qui en plus d’éviter les aliments interdits par le régime Paléo, élimine en plus certains aliments qui induisent de l’intolérance chez certains individu, tels les solanacées (poivrons, piments, aubergines, pommes de terre (sauf patates douces), tomates), les œufs, les noix et les graines.

Un  article publié en 2023 et intitulé « The Effects of the Paleo Diet on Autoimmune Thyroid Disease: A Mixed Methods Review » (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36598468/)          pourrait vous  intéresser.  Cet article vise à déterminer si la diète paléolithique possède le potentiel de réduire au cours des maladies autoimmunes de la thyroïde la production des anticorps autoimmuns contre la thyroïde, tels la thyroglobuline, la peroxidase thyroidienne, le récepteur de l’hormone thyréostimuline et de vérifier également si cette diète peut encourager  la sécrétion des hormone thyroïdiennes T4, T3 ainsi que de l’hormone   thyréostimuline (TSH), ces hormones ayant le pouvoir de corriger la pathogénèse des maladies thyroïdiennes autoimmunes.  Les auteurs de l’article en question ont  basé leur étude sur 8 essais contrôlés randomisés qui comportaient des populations adultes de 18 ans et plus, ayant reçu un diagnostic de thyroidite d’Hashimoto ou de la maladie de Basedow.  Les patients de ces 8 essais avaient suivi une diète Paléolithique dans le but de vérifier si cette diète pouvait permettre  de réduire la production des anticorps autoimmuns qui attaquent  la thyroide ou encore si cette diète pouvait augmenter  la sécrétion des hormones thyroidiennes. Diverses précautions avaient été prises dans le choix de ces études pour éviter les biais et obtenir des informations scientifiques fiables. Les huit études qui ont été retenues comportaient un essai contrôlé randomisé, une étude pilote et six études de cas ; ces études suivaient un protocole centré sur la diète paléolithique d’une durée variant entre  8 à 60 semaines. Toutes ces études avaient montré des améliorations cliniques : une étude présentait des améliorations significatives et deux études avaient induit la guérison de la maladie autoimmune.

Après l’évaluation structurelle des interventions alimentaires basées sur la diète paléolithique, les auteurs de la présente étude ont conclu que les aliments de nature ancestrale contenus dans la diète paléo, la nature de ses composants alimentaires (en particulier l’importance des phytonutriments (donc issus des végétaux) ainsi que  l’ajout de certains suppléments  spécifiques (zinc, sélénium, vitamine C, myo-inosine, potassium iodide, et vitamine D), l’inclusion d’exercices physiques, de la méditation pleine conscience et l’exclusion des aliments modernes démontraient des impacts positifs considérables sur la baisse des anticorps autoimmuns parallèlement à une augmentation des hormones thyroidiennes positives, ces interventions ayant amélioré et même dans 2 cas sur 8 ayant entraîné la guérisons des maladies thyroidienens auto-immunes.  Ainsi, ces études ont montré que suivre un protocole auto-immun ne se limite  pas à un régime alimentaire, ce dernier devant englober un mode de vie sain, avec un temps de sommeil suffisant,  de l’exercice régulier, une vie sociale riche et l’évitement du stress. À cet effet, un article publié en 2024 et intitulé Stress-induced Graves disease: spontaneous recovery after stress relief (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38148855/) est particulièrement éloquent à propos de l’importance du stress  dans le développement de ce type de maladies.

Si ces travaux montrent que la diète paléolithique inclut les viandes maigres et leurs organes, les fruits de mer, les poissons, les légumes, les légumes racine*, de petites quantités de grains*, de légumineuses*, de noix, de graines, ainsi que des champignons et des pousses vertes. Cette diète Paléo exclue totalement le gluten, les produits laitiers, tous les aliments raffinés (ex. sucre, farine et sels) les aliments génétiquement modifiés, les aliments en conserve, les  additifs alimentaires.

* : dépendamment des auteurs et de l’époque, l’étendue des restrictions visant ces aliments peut varier ; dans le présent article, on acceptait de petites quantités des aliments comportant une étoile. Je tiens à rappeler, que nous avons tous nos particularités personnelles face aux aliments.  Donc Florence, si vous avez suivi pendant deux ans de façon stricte la diète hypotoxique sans succès pour traiter vote maladie autoimmune, je pense que cela vaudrait la peine d’essayer pour commencer de suivre le régime AIP et peu à peu d’essayer d’inclure un à la fois les aliments permis par la diète Paléo en étant attentive aux réactions de votre organisme. Vous pourrez ainsi développer un régime alimentaire moins strict que le régime AIP et avoir une alimentation plus variée.  Bonne chance !

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Les expériences de Florence (reflux nocturnes, gastrite, bouche sèche, etc)

Merci pour ce post très intéressant. Je suis sujette au reflux nocturne depuis très longtemps en raison d’un sphincter œsophagien hypotonique. Je suis très intéressée par cette tisane d’orme rouge que je vais commander de ce pas. Je voudrais néanmoins vous partager mon expérience, si cela peut être utile à quelqu’un. Pendant 10 ans j’ai souffert chaque année de gastrites d’apparition soudaines, extrêmement violentes et durant un à deux mois. Leur cause m’était inconnue, je mangeais sainement et même hypotoxique pendant deux ans. Lors de ces gastrites, je ne mangeais alors que du riz bouilli et du poulet bouilli avec carottes. Je perdais beaucoup de poids et vivait l’enfer. Les ipp ne fonctionnaient pas. Il y a 5 ans, on m’a diagnostiqué une intolérance à l’histamine et tout est devenu limpide. J’avais un penchant pour les aliments riches en histamine. Depuis que je limite ces aliments, plus une seule gastrite et un reflux nocturne moins violent.

Gel de lin: Lors de ma dernière crise de gastrite qui a été particulièrement violente, j’avais découvert l’usage du gel de lin: une ou deux cuillères à soupe de graines de lin concassées, mises à infuser dans un tamis fin métallique posé sur une tasse d’eau bouillante. Au bout d’un moment, un gel se forme. Il faut alors triturer patiemment le mélange avec le dos d’une cuillère à café, afin d’en extraire le maximum de gel. Ça prend quelques minutes et l’on obtient alors un liquide-gel très visqueux et qui apaise bien l’estomac.

Xylimelt: pour ceux qui comme moi ont un reflux nocturne de cause mécanique, j’utilise la nuit depuis plusieurs années les pastilles bouche sèche xylimelts sans menthe. Elles contiennent du bicarbonate et des carbonates de calcium et magnésium et sont faites pour être collées sur la gencive et fondre doucement plusieurs heures durant. Elles ont sauvé ma gorge de la brûlure acide. Cela ne suffit pas toujours, mais je ne peux plus m’en passer tellement une nuit sans ces pastilles est difficile.

Réponse de Jacqueline: merci Florence de partager vos découvertes qui me semblent pertinentes

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Mes souhaits pour la Nouvelle Année 2025

Chers fidèles lecteurs, je souhaite que l’année 2025 nous apporte la Joie, la Santé et la Paix.  Je nous souhaite également, suite aux événements vécus en 2024, que chacun d’entre nous, selon ses propres moyens, se sente concerné par les attaques croissantes menées contre la démocratie, donc contre nos libertés et cela même chez-nous ; de plus, nous ne pouvons ignorer et rester silencieux  face aux souffrances de tous ceux qui subissent les guerres actuelles, un peu partout dans le monde, des guerres tellement abjectes et injustes,  sans oublier le manque flagrant de justice sociale,  même chez-nous.

Je profite de l’occasion pour vous informer que je travaille depuis 2022 sur un nouveau livre, que j’espère terminer d’ici quelques mois. La rédaction de ce livre me passionne énormément en raison des énormes et rapides progrès de la science dans mon domaine de la santé qui est fortement influencé par notre mode de vie, qu’il soit question de médecine intégrative, fonctionnelle ou encore  métabolique avec leurs particularités propres.

Jacqueline Lagacé, Ph.D.

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