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Tendinites à répétition : Commentaires + que pertinents entre Léna et Nadège + 5 autres

N.B. : tel que mentionné dernièrement, il m’arrive de vérifier quels sont les articles de mon blogue qui sont les plus revus.  Aujourd’hui, grâce à quelques-uns  de mes lecteurs, j’ai redécouvert les échanges entre Léna et Nadège ainsi que les réponses de cinq autres lecteurs qui font part de leurs expériences personnelles très riches concernant les tendinites à répétition.

Voici les commentaires en question :

Envoyé le 17/07/2014 à 02:26

Bonjour de France!

Je vous écris car comme beaucoup de personnes, après maintes et maintes rendez-vous médicaux, je commence à être perdue et un petit peu désespérée

Voilà, je suis une grande sportive (en salle: course fractionnée, vélo, cours de cardio, renfo musculaire), en tout cas j’ai de la volonté 🙂

J’ai eu une élongation en février que j’ai soigné avec le temps et le kiné.
Puis je suis allée au ski (je n’y vais pas souvent mais comme je vous disais à la base je fais beaucoup de sport) et je me suis faite une tendinite de la pointe de la rotule. Donc arrêt du sport en salle.

Ca arrive. Sauf que diverses tendinites sont arrivées peu de temps après: déjà une tendinite de la pointe de la rotule sur l’autre genoux, une pubalgie qui était déjà apparue quelques années auparavant et qui s’est réintroduite alors que j’avais arrêté tout sport sauf la marche rapide et le gainage. Puis tendinite des muscles d’insertions sur les deux côtés. Certes, je suis d’une volonté « sportive » plus que le raisonnable. Je marchais 8 à 10 km par jour pour compenser mon manque de sport croissant…
Mais j’ai quand même l’impression d’être en fragilité musculaire. J’ai l’impression de ne plus pouvoir faire grand chose au risque d’abîmer davantage mes muscles

En parallèle, des prises de sang ont révélées que j’étais positive concernant la candidose, que mon hémoglobine baissait et remontait et que j’étais en légère hypothyroïdie, ce qui me semble bizarre car je suis plutôt en train de maigrir (je fais généralement 45 à 47 kilos pour 1 m 64). Un médecin endobiogénie m’a conseillé de faire des tests dIGG (lactose, oeufs, gluten etc.) qui se sont avérés négatifs. Mais elle m’a quand même dit de faire le test sans gluten, ni lactose, ni soja etc… ce que je ne trouve pas forcément logique, surtout après des tests à 300 euros!

Au pays de la france, du fromage et du vin rouge, c’est assez difficile de faire un régime sans gluten, surtout quand les tests (chers!) montrent qu’à priori il n’y a pas de soucis de ce côté-là. Pensez-vous qu’il est quand même possible que mes tendinites soient liées à une potentielle intolérance au gluten/lactose ou qu’il s’agit plus d’une coïncidence avec tous ces petits problèmes de santé, étant donné le résultat de prise de sang d’intolérances alimentaires, et que j’ai trop « forcé sur la machine » ?

Votre livre parle plus de maladies chroniques et d’arthrites que de tendinites et je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup de symptômes si ce n’est des ballonnements, tendinites, pbs de digestions de temps à autre

Merci pour vos réponses 🙂 et merci d’être là pour nous aider à voir plus clair!  Léna

Réponse de Jacqueline Les tendinites sont des maladies d’inflammation chronique classées dans les maladies d’encrassage par le Dr Seignalet.  Il est extrêmement important de savoir que la grande majorité des gens qui souffrent de maladies NCGS (sensibilité au gluten sans lien avec la maladie coeliaque) ne développent pas  d’anticorps contre le gluten et les produits laitiers.  Ceci parce que d’après plusieurs chercheurs dans le domaine, les maladies NCGS mettraient en jeu le système immunitaire inné dont les cellules immunitaires ne sont pas capables de secréter des anticorps contrairement au système immunitaire spécifique ou adaptatif.   Il existe une parenté étroite entre les protéines du lait, particulièrement les caséines et la gliadine alpha, la molécule la plus nocive du gluten.   Cela veut dire que les tests de détection des intolérances qui sont basées sur la présence d’anticorps contre le gluten et/ou les produits laitiers sont incapable de détecter la sensibilité au gluten et aux produits laitiers même en présence de la maladie NCGS.  Il serait important que vous alliez lire sur mon blogue dans « Sujets d’intérêt » Tests pour les réactions alimentaires adverses.  Pour le trouver rapidement inscrire « tests » dans la fenêtre Recherche articles.  Si vous respectez bien les règles de l’alimentation hypotoxique, vous avez 88% de chances d’obtenir d’excellents résultats selon le Dr Seignalet. J’ai également reçu des témoignages très positifs à ce sujet.

Nadège : 2015/07/06 à 17:09

Bonjour,
Je voulais témoigner de mon expérience personnelle, qui ressemble à celles de Léna et de Carole. Je suis sportive (course à pied, randonnées, ju-jitsu, escalade), et il y a 2 ans je me suis fait une tendinite à l’épaule, puis au poignet droit le lendemain. Deux mois plus tard, je me suis fait une tendinite au genou gauche, au point que j’avais mal même en marchant. De plus j’avais la sensation d’avoir de la fièvre, bien que le thermomètre n’indiquait pas d’augmentation de température. Après deux mois sans amélioration, j’ai suivi un kiné qui m’a dit d’arrêter tout sport, même la marche. Je n’ai eu aucune amélioration, et j’ai même eu une tendinite à un autre tendon du genou en suivant les exercices du kiné. Ensuite j’ai repris doucement le sport, mais en faisant une rando je me suis fait une autre tendinite, à la cheville droite. Je précise que je bois beaucoup d’eau, et je mange beaucoup de légumes et fruits et peu de viandes. J’ai alors essayé diverses méthodes qui ont un peu amélioré les choses, comme l’alimentation anti-inflammatoire (privilégier les aliments riches en oméga 3, respecter l’équilibre acido-basique), les auto-massages (en suivant la méthode de Christophe Carrio) et la méditation (pour me détendre et décrisper les articulations). Mais à chaque fois que je faisais du sport, même tout doucement, les douleurs articulaires revenaient au bout d’un moment (je ne pouvais pas courir plus de 5 minutes contre 1h30 auparavant). De plus j’avais toujours mal au poignet rien qu’en faisant des gestes du quotidien, et j’ai même commencé à avoir mal à l’autre genou (douleur qui est arrivée progressivement, sans raison). Dans le même temps, je remarquais que j’avais de plus en plus de problèmes digestifs, notamment des ballonnements, et j’étais toujours très fatiguée alors que je dormais 9-10h par jour. Il y a 7 mois j’ai aussi commencé à avoir une sinusite chronique, j’avais du mal à respirer par le nez, et j’avais des maux de tête toute la journée (dès le réveil) ; la méditation et les huiles essentielles calmaient mes maux de tête mais ça revenait tout le temps, surtout quand je marchais ou faisais du sport (impression d’avoir de la fièvre).
Il y a 4 mois, j’ai consulté un ostéopathe qui m’a dit de tester le régime sans gluten pendant 2 semaines (je précise que mes tests d’intolérance au gluten, prise de sang et fibroscopie, sont négatifs). Dès les premiers jours je n’avais plus de gros ballonnements et j’étais moins fatiguée après les repas (j’avais déjà remarqué ça en arrêtant de manger du gluten pendant un ou deux jours mais certains amis me disaient que c’était psychologique). J’avais aussi l’impression d’avoir moins de douleurs articulaires inopinées (qui apparaissaient sans rien faire). Un mois après le début du régime, j’ai essayé de faire une rando alors que j’avais mal au genou au départ, mais, miracle, les douleurs ont diminué au fur et à mesure de la rando au lieu d’augmenter comme d’habitude. De plus, je n’avais pas mal du tout le lendemain, alors que d’habitude je ne pouvais plus marcher pendant une semaine dès que je forçais même très légèrement.
Forte de ces réussites, je me suis documentée sur l’alimentation. J’ai d’abord lu un livre sur l’alimentation paléo (de Julien Venesson), et j’ai remarqué qu’en mangeant beaucoup moins de féculents, légumineuses et oléagineux, et plus d’œufs, de viandes et de poissons, je n’avais plus du tout de ballonnements. J’ai aussi arrêté tous les produits laitiers, même si je n’en mangeais presque pas car je ne digère pas le lactose. J’ai ensuite lu le livre du Dr Seignalet et j’ai combiné le régime hypotoxique au régime paléo.
Au fur et à mesure, les douleurs articulaires ont fortement diminué voire disparues et j’ai constaté des progrès énormes en sport. Ça fait maintenant 4 mois que j’ai changé d’alimentation et je refais du vélo, de l’escalade et de la randonnée sans problème ; j’ai même fait de l’alpinisme « facile » (pic Jocelme – 3457m). Par ailleurs, je n’ai plus du tout de maux de tête, sinusite et nez bouché, ni de sensation de fièvre, je suis toujours en forme et j’ai besoin de très peu de sommeil par rapport à avant (7-8h suffisent). Les rares fois où j’ai testé des restos ne correspondant pas au régime, même en évitant au maximum les aliments contenant du gluten et des produits laitiers, j’ai eu des douleurs intestinales, articulaires et mes maux de tête qui revenaient.
Voilà, je souhaite que mon témoignage puisse encourager à entreprendre le régime hypotoxique!

léna : 2015/07/10 à 05:09

Hello Nadège, je suis super contente pour toi!
En tant que sportive, c’est juste un rêve qui se réalise! (et une solution)
Profites à fond et je crois que dans ces cas-là, il faut se dire: « écoute toi »

De mon côté, c’est toujours pas folklo… ça fait plus d’un an maintenant que j’ai commencé à avoir mes 5 tendinites, et j’ai enchaîné d’autres blessures depuis (tendinites, élongations, contractures).
Pourtant je suis hyper sérieuse:
Depuis un an j’ai arrêté tout produit laitier, je mange très très peu de viande (1 fois par mois et encore), je mange pas de gluten ni de maïs, je me fais des jus vert bio maison et malheureusement je continue à me blesser…
J’ai repris le sport doucement en septembre dernier après environ 6 mois d’inactivité. Je fais principalement de la piscine car je me blesse moins.
Mais depuis septembre, j’ai une contracture à l’omoplate qui ne passe pas, j’ai eu des contractures à l’avant bras, au mollet, à l’adducteur, une élongation EN M’ETIRANT (..) derrière le genou droit et mes 5 tendinites de l’année dernière commencent seulement à partir!! plus d’un an après

Moi qui suis sportive, tu peux t’imaginer le comble que ça représente..
J’ai fais un grand nombre d’examens, vu de nombreux médecins/spécialistes/médecins interne. On pensait à une maladie auto-immune, une sclérose en plaque, une maladie des muscles, polyarthrite rhumatoïde. J’ai tout vérifié, je n’ai pas ça (ce qui est aussi une bonne nouvelle).
Mais alors pourquoi ai-je tant de douleurs? pourquoi ai-je l’impression de ne plus pouvoir faire du sport du tout?
Mon rhumato, après avoir vérifié que je n’avais pas de maladie, m’a dit que j’avais pour lui une fibromyalgie, sans me faire d’examens. Il m’a dit « au bout d’un moment, quand on a vu tous les spécialistes, qu’on a tout essayé, tout vérifié, pour moi c’est une fibromyalgie ». Je ne sais pas quoi pensé car de toutes façons la fibromyalgie est un peu une maladie poubelle: on dit que tu as ça quand on ne trouve pas le pourquoi de tes douleurs. Mais je ne suis pas trop fatigué d’ailleurs. Je mets du temps à m’endormir et je me réveille la nuit mais ça depuis pas mal d’années.

Toi qui a tout essayé, aurais-tu des conseils? je t’avoue que je suis assez désespérée (je n’aime pas ce mot mais bon faut dire ce qui y est). moi qui voulait être triathlète, et j’ai vraiment l’impression que mon corps me dit par les blessures « stop, tu ne peux faire aucun sport »

Nadège : 2015/07/21 à 17:25

Bonjour Léna,
Je suis étonnée et triste pour toi d’apprendre que tu ne peux pas reprendre le sport malgré le régime sans gluten ni laitages. En y réfléchissant, je pense que les autres méthodes que j’ai utilisées avant et pendant le changement de régime ont bien contribué à mon rétablissement, alors je vais te dire celles qui ont fonctionné pour moi, en espérant que cela pourra t’aider !

Concernant l’alimentation :
Dans ton premier témoignage tu as dit que tu avais parfois des ballonnements et problèmes digestifs, est-ce qu’ils ont diminué avec le régime ? En ce qui me concerne, j’avais des ballonnements et une fatigue résiduels après manger même en arrêtant le gluten et les laitages, et j’ai remarqué que cela venait des céréales, légumineuses et oléagineux, qui constituaient la plupart de mon alimentation à l’époque et que je cuisinais souvent à la vapeur douce. En effet, ces aliments contiennent des lectines qui augmentent la perméabilité intestinale (sauf pour le riz blanc car les lectines sont contenues dans l’enveloppe de la graine), ainsi que des inhibiteurs d’enzymes, et des phytates qui sont des anti-nutriments. Le fait de tremper les céréales et légumineuses dans l’eau, de les rincer, puis de les cuire suffisamment longtemps dans de l’eau bouillante permet d’éliminer en grande partie ces substances nocives (le temps de trempage et de cuisson est variable suivant les aliments) ; pour les oléagineux il faut seulement faire tremper puis sécher au soleil. Les pommes de terre sont également à consommer bien cuites. Il faut donc éviter de cuire les céréales et légumineuses à la vapeur douce ou à basse température, ou pire de les manger crus ! (j’ai fait cette erreur un moment avant de comprendre…). Source : « Paléo Nutrition » de Julien Venesson ; le lien suivant donne aussi des explications sur les lectines : http://www.nourriture-sante.com/lectines-inflammation-chronique/
Egalement, une alimentation riche en oméga 3 (huile de colza, de lin ou de noix, maquereau, sardine, foie de morue,… ) est importante pour diminuer l’inflammation, car elle favorise la production de molécules anti-inflammatoires.

Concernant l’entretien physique :
Les auto-massages m’ont beaucoup aidée pour guérir mes douleurs articulaires et musculaires (le lien suivant explique en quoi cela consiste : http://christophe-carrio.com/blog/files/Automassage-exercices-methodes-outils-pour-auto-massage.html#.Vaz-UBDwoXU ), même s’ils n’ont pas suffi puisque je me refaisais mal sans cesse avant d’entreprendre le régime sans gluten (je passais près d’une heure à me masser chaque jour pour que les douleurs s’estompent). Je te conseille le livre « Un corps sans douleur » de Christophe Carrio qui décrit la méthode et traite aussi d’autres points importants à connaître concernant les douleurs musculaires et articulaires. Au début, j’utilisais une balle de tennis et un rouleau à patisserie pour me masser, et quand j’ai vu que cela marchait bien j’ai acheté le bâton et le rouleau de massage qu’il conseille (c’est assez cher mais c’est bien plus efficace et c’est un investissement à long terme). Un élément essentiel de la méthode d’auto-massage est de travailler sur les trigger points, qui sont des sortes de « nœuds » au niveau des tendons ou des muscles (entre autres), comme expliqué dans le lien suivant: http://www.thierrysouccar.com/sport/info/les-trigger-points-quest-ce-que-cest-1049
J’utilise ces techniques quotidiennement, dès que j’ai une douleur quelque part. Le massage à la main des trigger points selon la technique donnée dans le lien ci-dessus peut se faire en toute situation. Il faut cependant être patient et bien respecter le protocole pour ne pas au contraire aggraver les douleurs.
Concernant les étirements, il faut être très prudent, moi aussi je me suis blessée en en faisant. Si tu as des douleurs articulaires, je te conseille de faire des étirements passifs statiques, qui ne sollicitent pas trop les tendons ; ils sont à faire en dehors des activités sportives (quand les muscles sont à froid) et en étant bien détendue. En cas de douleur pendant l’étirement, j’arrête l’étirement et je masse l’endroit douloureux, puis je reprends l’étirement tout doucement quand je sens que le « nœud » est délié.
Pour la rééducation, j’ai utilisé des bandes élastiques notamment pour les épaules et bras, ça a bien marché (j’ai acheté une bande élastique de résistance la plus faible possible pour ne pas me faire mal, et j’ai cherché sur internet des exercices complets). J’ai aussi fait des exercices de gainages, car cela sollicite les muscles sans faire mal aux articulations (en général !). Ensuite, j’ai fait en plus du vélo d’appartement (conseillé par mon médecin du sport), du vélo elliptique et du rameur ; ces exercices sont assez complets et permettent de reprendre doucement le sport.

Concernant le mental :
Même si c’est très difficile, je pense qu’il est essentiel de réussir à être calme et à se débarrasser de ses frustrations intérieures pour permettre la guérison. Le fait que tu veuilles être triathlète et ne peut pas réaliser ton rêve me fait penser au cas évoqué dans le livre du Dr Seignalet, d’une fille qui voulait être danseuse professionnelle et était tellement frustrée de ne pas pouvoir l’être que ça l’empêchait de guérir (il évoque à ce propos le fait que les interférons gamma induits par le stress augmentent la perméabilité intestinale et donc empêchent la guérison) ; dans son cas le fait de changer d’environnement lui a permis de guérir enfin. En ce qui me concerne, j’étais aussi très frustrée de ne plus pouvoir faire de sport et de ne pas comprendre pourquoi je me blessais tout le temps, et à cause de cela je me contractais et m’énervais ou désespérait, et cela empirait mes problèmes. Finalement, je pense que j’ai réussi à retirer cette frustration d’une part en abandonnant l’idée que je pourrais refaire du sport un jour, et en trouvant d’autres hobbies qui ne nécessitent pas d’activité physique, et d’autre part en suivant une méthode de méditation appelée « pleine conscience » qui est facile d’apprentissage (j’ai acheté le livre « Méditer, jour après jour » de Christophe André, avec lequel est fourni un CD audio pour réaliser les exercices). Cela m’a beaucoup aidé à me détendre, à arrêter de ruminer des pensées négatives et à ne plus rien attendre de mon corps en termes de performance physique (j’avoue que le soutien continuel de mon copain m’a aussi beaucoup aidée à rester motivée et à ne pas désespérer !). Je pense enfin qu’il est important voir son corps comme un « ami », d’essayer de comprendre ses besoins et de passer du temps à le guérir, et non pas de le voir comme une machine qui doit répondre à nos ordres même s’il nous signale qu’il y a un problème (je dis ça car c’est ce que je faisais avant).

Voilà, en parallèle je te conseille d’aller sur le forum « Appart des spasmos » qui regroupe des tas de gens qui ont eu des problèmes comme toi (dont la fibromyalgie même si comme tu dis ça n’est pas un vrai diagnostic) et qui ont essayé le régime Seignalet. Ils sont sympa et pourront te donner des conseils !
Je te souhaite beaucoup de courage, et surtout ne te laisses pas aller au désespoir, je suis sûre que tu pourras réussir à guérir ! Nadège

Voici les cinq  autres commentaires très pertinents concernant les tendinites à répétition :

  • Béjat Monique

2014/07/17 à 12:23

L’équilibre acido-basique intervient également dans les tendinites à répétition. Il faut alcaliniser l’organisme. La mesure du pH urinaire permet de contrôler facilement son terrain : le pH urinaire des urines avant le repas de midi et celui du soir doit être supérieur à 6.8. On peut se procurer du papier pH urinaire sur Internet (Alcabase par exemple, en utilisant une demie-languette pour chaque contrôle).

Ajout de Jacqueline: la meilleure façon d’alcaliniser l’organisme est de consommer beaucoup de légumes et particulièrement les légumes verts. Les eaux minérales recommandées sur ce site sont également efficaces.

  • Carole

2014/07/17 à 12:21

Bonjour,

Ma condition ressemblait beaucoup à celle de Léna, c’est qui m’a incitée à vus faire part de mon histoire. En effet, je suis sportive, je joue au tennis, au badminton, je fais du vélo, de la marche et du ski de fond. J’étais toujours courbaturée à chaque fois que je faisais une activité physique un peu plus intense, même si ce sont des sports que je pratique régulièrement. J’avais aussi des ballonnements, mais qui m’incommodaient surtout la nuit. J’ai développé une tendinite à chaque coude et à un talon. Des traitements de physiothérapie et des injections de cortisone m’ont soulagée, mais les tendinites revenaient constamment. J’ai dû cesser la majorité des mes activités physiques. Les tendinites ont duré environ 2 à 3 ans, jusqu’à ce que je commence le régime hypotoxique. J’ai constaté des améliorations notables après seulement 2 semaines de régime et au bout d’environ 2 mois, je n’avais plus aucune tendinites. J’ai donc recommencé à pratiquer tous les sports que j’avais abandonnés à cause des souffrances et ça va très bien. Je dois vous dire que dès que je triche 2 ou 3 fois de suite, je sens immédiatement les douleurs qui reprennent graduellement aux mêmes endroits, soit aux coudes et à un talon. Je vous encourage fortement à essayer, je suis convaincue que vous constaterez une amélioration.

Carole

Karine

2014/07/17 à 11:00

J’ai le même problème de tendinites qui se déclarent partout et ne guérissent plus. J’ai dû être en arrêt de travail pendant des mois. N’hésite pas à essayer le régime hypotoxique. Ça fait peur de changer autant de choses dans notre alimentation, mais ça vaut la peine. Après trois mois, on a intégré tous les principes et ça devient normal. En plus, on constate rapidement plusieurs améliorations à tous les niveaux de notre santé et c’est très encourageant. Bon courage!

Lirzin André

2014/07/17 à 10:40

Si je peux me permettre d’ajouter mon expérience:je suis aussi un grand sportif,maintenant 43 ans,aucune maladie connue mais je suis le régime pour prévenir……je me faisais traiter pour divers petites blessures par physio,chiro.ostéo depuis au moins 2 ans …j’avais des problèmes d’inflammation récurrents aux fessiers et au dos…même en suivant le régime…Un ami m’a simplement parlé de mon hydratation,j’ai constaté que j’étais constamment deshydraté .J’ai donc augmenté ma consommation d’eau à 2.5-3 litres par jour et + pour les journées d’entraînement et de chaleur…Combiné au régime,ça a grandement amélioré mes symptômes !On sous-estime beaucoup l’importance de l’Hydratation, après tout,nous sommes faits de 80 % d’eau ! c peut-être une avenue à explorer…

2014/08/07 à 07:59

Commentaire d’André très intéressant… hydratation contre les tendinites… car pour ma part, je buvais de l’eau presque sans arrêt sans pour autant parvenir à étancher ma soif… jusqu’à ce que j’arrête de consommer les aliments contenant du gluten… et un beau jour, après seulement 3 jours sans gluten, j’ai constaté à ma grande surprise que j’avais passé toute une matinée sans boire d’eau faute de ressentir la soif (habituelle depuis plus de 10 ans!) et que mes bras s’étaient « dégonflés » = assouplis au toucher (moins de rétention d’eau). J’attribue cela à ma sensibilité au gluten, inconnue jusqu’à ce matin d’avril 2013, et que mon corps essayait d’éliminer par mes reins (très sollicités par cet excès d’eau) et mes intestins (beaucoup de mucus dans mes selles à l’époque). Ma vessie m’a remercié également ! Même si je mange beaucoup de légumes, souvent crus en salades mixtes et peu de produits grillés (source de glycotoxines), je constate que depuis avril 2013, mes autres problèmes de santé qui devenaient de plus en plus invalidant (tendinites, fibromyalgie, arthrite,… ) se sont améliorés au point que je peux maintenant bouger ou rester immobile, selon mes envies, sans souffrir ! (même si je consomme une portion de lait par jour et un peu de gluten 2 fois par semaine environ) — merci à Mme Lagacé pour avoir réussi à sensibiliser les gens aux travaux du Dr Seignalet et à rendre accessible au plus grand nombre la compréhension des mécanismes impliqués dans ce phénomène d’intolérance alimentaire. C’est ainsi que j’ai pris connaissance de ce blog qui a changé ma vie de biochimiste (biopharma) à nutrithérapeute ! Joh,

 

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Articles essentiels à propos des gens âgés

1) L’art de vieillir selon F. Dansereau: un texte réaliste et lumineux

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/579529/sortie-de-crise-sortie-de-crise-l-art-de-vieillir

2) «Traiter collectivement les personnes âgées en dépendants vulnérables, sans égard à leur autonomie réelle et au besoin que les autres générations ont d’elles, est une forme de dépréciation sociale inacceptable», selon Pierre Cliche, professeur associé à l’ENAP et auteur de l’article  « J’ai 72 ans et suis en bonne santé. Est-ce un tort? »   https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/579836/j-ai-72-ans-et-suis-en-bonne-sante-est-ce-un-tort

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De Lucie: informations à propos de l’électroSensibilité

Références :

Radio 98,5 Émission de Paul Arcand – Entrevue avec Dr Paul Héroux, PhD Physique – Les effets sur la santé du 5G

https://cdn.cogecolive.com/prod-20190430/2019_04_30_pqfsl_arcand_entrevue_dr_paul_heroux_1556632420024261.mp3

Ce qu’il faut savoir au sujet de la 5G

https://maisonsaine.ca/?s=5g

…« Cela augmenterait considérablement la politique actuelle d’irradiation obligatoire du public sans étude adéquate préalable des conséquences potentielles sur la santé, ainsi que sans assurance d’innocuité. Cela irradierait tout le monde, incluant les plus vulnérables aux dangers des rayonnements de radio-fréquences — les femmes enceintes, les enfants à naître, les jeunes enfants, les adolescents, les hommes d’âge reproductif, les gens âgés, les invalides et les gens chroniquement malades. »…

Effets sur la santé des ondes électromagnétiques -Conférence

https://www.youtube.com/watch?v=NfEDtSW-d2M

Conférence du 16 février 2020 sur les rayonnements électromagnétiques et la G5 présentée par Dr Paul Héroux, Ph.D. Physique, Directeur du programme de santé au travail, Département d’épidémiologie, biostatistiques et santé au travail, médecine, Université McGill, Montréal.

L’Actualité des médecins spécialistes

https://www.lespecialiste.be/fr/debats/champs-et-rayonnements-electromagnetiques-un-collectif-de-medecins-demande-l-rsquo-application-du-principe-de-precaution.html

Champs et rayonnements électromagnétiques : un collectif de médecins demande l’application du principe de précaution

Qu’est-ce que l’électro-hypersensibilité?

https://electrosensibilitequebec.com/quest-ce-que-lelectro-hypersensibilite/

Reconnaître les symptômes de l’électrosensibilité

Former President of Microsoft Canada Frank Clegg – 5G Wireless Safety

https://www.youtube.com/watch?v=h4TdY344Now

Lésions de l’ADN, cancers du cerveau : 434 médecins et 900 professionnels de la santé belges sonnent l’alerte sur la 5G

https://www.lalibre.be/debats/opinions/lesions-de-l-adn-cancers-du-cerveau-414-professionnels-de-la-sante-belges-sonnent-l-alerte-sur-la-5g-5ea976577b50a67d2ee98738?fbclid=IwAR2-5lQwOJuJHPPRa4vIUP2Dqm2ExjNswwFSjoyxeM7UOsG4DxucusdJomQ

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Ma réponse à E. Chapuliot à propos des glycotoxines

Comme plusieurs de mes lecteurs sont également préoccupés par les glycotoxines, j’ai pensé que ma réponse à Mme Chapuliot pourrait intéresser plusieurs d’entre-vous. Pour lire les questions  de Mme Chapuliot, voir les commentaires du 10/05/2020 (Estellechapuliot)

Bonjour Madame Chapuliot,

Vous devriez pouvoir trouver des réponses satisfaisantes à vos questions dans les neuf articles scientifiques très récents énumérés ci-dessous ainsi que dans mon premier livre (Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique….)  aux pages 98-114, 152-156 . De plus, lire ou relire mon article « Est-il vraiment pertinent d’utiliser l’indice glycémique pour le choix de nos aliments? » devrait vous aider car  il s’appuie sur plusieurs articles scientifiques pour le moins pertinents.  Pour faire la part des choses, il est important de saisir les limitations de l’indice glycémique des aliments qui est influencé par de multiples facteurs dont on néglige souvent de tenir compte; par exemple, il est incontestable que tous les sucres ne sont pas égaux et  que de plus le contexte de leur ingestion peut faire une énorme différence. Par exemple, j’ai cité dans mon premier livre des études qui démontrent clairement que le fructose consommé à même le fruit est positif pour la santé alors que consommé sous forme de sirop de maïs (transformé par l’industrie et utilisé comme tel dans de nombreux aliments), il peut avoir des effets délétères importants sur la santé même à brève échéance.  Malheureusement, dans les faits, on utilise généralement l’indice glycémique de façon arbitraire sans tenir compte des nombreuses restrictions inhérentes à cet indice.

J’aimerais insister sur le fait que le mode de vie est beaucoup plus important que nos gènes dans le développement des maladies chroniques; ceci est démontré par de nombreuses études scientifiques. Vous vous demandez comment savoir s’il y a un problème avec glycémie en relation avec notre alimentation et la production d’AGEs  dans notre corps.  Une alimentation déséquilibrée qui favorise la résistance à l’insuline peut nous envoyer des alertes sous les formes suivantes :

  • Prise de poids au niveau de l’abdomen
  • Soif excessive
  • Augmentation de l’appétit
  • Mictions fréquentes
  • Fatigue
  • Vision trouble
  • Infections fréquentes
  • Picotements et/ou engourdissements dans les mains et les pieds
  • Dysfonctionnement sexuel

7 signes de déshydratation qui peuvent aller de pair avec ces symptômes :

https://www.selection.ca/sante/vivre-sainement/deshydratation-symptomes-deshydrate/

https://www.news-medical.net/health/Insulin-Resistance-Symptoms-(French).aspx

En ce qui vous concerne, je me pose les questions suivantes : avez-vous suivi la diète hypotoxique en suivant correctement (donc avec très peu d’écarts) l’ensemble de ses règles pendant au moins 6 mois sans remarquer une amélioration au moins tangible?  Si c’est le cas, il est possible de vous soyez sensible à des aliments qui sont normalement compatibles avec la diète hypotoxique, comme par exemple certaines ou même l’ensemble des légumineuses ou encore n’importe lequel autre aliment.  Il faut savoir que tout aliment quel qu’il soit, peut déclencher des intolérances et que la tenue d’un journal quotidien peut nous en apprendre beaucoup à ce chapitre.

Une étude italienne que m’avait interpelée cherchait à démontrer quel était l’organe dont le  fonctionnement inadéquat était le plus susceptible de compromettre la longévité des individus avait donné comme résultat les reins.  Ceci semble être en corrélation avec certains des articles cités ci-dessous montrant la relation entre l’axe AGE-RAGE et la néphropathie.

Voici donc les 8 articles que je vous propose de lire;  je pense que vos formations et votre expérience vous permettront de trouver des réponses à vos questions. À propos du chocolat noir, il me semble que le chocolat cru soit idéal, par contre, la consommation raisonnable de chocolat noir présenterait  des avantages certains bien que tous ne peuvent pas nécessairement le tolérer (aucun aliment quel que soit sa qualité ne convient à tous).

Bonne lecture! (Pour lire les résumés, cliquer sur les titres des articles)

1) The Modern Western Diet Rich in Advanced Glycation End-Products (AGEs): An Overview of Its Impact on Obesity and Early Progression of Renal Pathology. Bettiga A, Fiorio F, Di Marco F, Trevisani F, Romani A, Porrini E, Salonia A, Montorsi F, Vago R. Nutrients. 2019 Jul 30;11(8). pii: E1748. doi: 10.3390/nu11081748. Review.

2) Implication of advanced glycation end products (Ages) and their receptor (Rage) on myocardial contractile and mitochondrial functions.

Neviere R, Yu Y, Wang L, Tessier F, Boulanger E. Glycoconj J. 2016 Aug;33(4):607-17. doi: 10.1007/s10719-016-9679-x. Epub 2016 Jun 8. Review.

3) AGE-RAGE axis blockade in diabetic nephropathy: Current status and future directions. Sanajou D, Ghorbani Haghjo A, Argani H, Aslani S. Eur J Pharmacol. 2018 Aug 15;833:158-164. doi: 10.1016/j.ejphar.2018.06.001. Epub 2018 Jun 5. Review.

4) Activation of the receptor for advanced glycation end products and consequences on health. Wautier MP, Guillausseau PJ, Wautier JL. Diabetes Metab Syndr. 2017 Oct – Dec;11(4):305-309. doi: 10.1016/j.dsx.2016.09.009. Epub 2016 Sep 4. Review.

5) Redox Signaling and Advanced Glycation Endproducts (AGEs) in Diet-Related Diseases.

Cepas V, Collino M, Mayo JC, Sainz RM.

Antioxidants (Basel). 2020 Feb 6;9(2). pii: E142. doi: 10.3390/antiox9020142. Review.

6) Association between habitual dietary and lifestyle behaviours and skin autofluorescence (SAF), a marker of tissue accumulation of advanced glycation endproducts (AGEs), in healthy adults. Kellow NJ, Coughlan MT, Reid CM. Eur J Nutr. 2018 Sep;57(6):2209-2216. doi: 10.1007/s00394-017-1495-y. Epub 2017 Jun 27.

7) Comparison of Free and Bound Advanced Glycation End Products in Food: A Review on the Possible Influence on Human Health. Zhao D, Sheng B, Wu Y, Li H, Xu D, Nian Y, Mao S, Li C, Xu X, Zhou G. J Agric Food Chem. 2019 Dec 26;67(51):14007-14018. doi: 10.1021/acs.jafc.9b05891. Epub 2019 Dec 12. Review.

8) Randomized study of the effects of cocoa-rich chocolate on the ventricle-arterial coupling and vascular function of young, healthy adults. Pereira T, Bergqvist J, Vieira C, Grüner Sveälv B, Castanheira J, Conde J. Nutrition. 2019 Jul – Aug;63-64:175-183. doi: 10.1016/j.nut.2019.02.017. Epub 2019 Feb 27.

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Immunité naturelle : le choc de la science et de la politique, qui a raison?

Qui a raison ? Le François Legault qui aborde l’importance de l’immunité naturelle jeudi, ou le François Legault qui n’en fait pas mention le lundi suivant en annonçant le retour des enfants à l’école ? Les deux, explique Alec Castonguay, l’auteur de cet article paru dans L’actualité (29 avril 2020). https://lactualite.com/auteur/alecc/

N.B. : pendant la présente crise, L’actualité propose gratuitement tous ses contenus pour informer le plus grand nombre.

Message de Jacqueline : si vous voulez comprendre les tenants et aboutissants de l’immunité naturelle,  lisez cet article jusqu’au bout, vous y trouverez de nombreuses réponses à vos questionnements sur le problème très complexe de la COVID-19. Bonne lecture!

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Un article incontournable: « L’échec des méga-établissements en santé »

Louise Harel, ex-ministre et députée du Parti québécois, 25 avril 2020

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/577689/l-echec-des-mega-etablissements

Lire l’article de Louise Harel permet de bien comprendre pourquoi on en est rendu là :

1) La logique hospitalière : de 2003 à aujourd’hui

Des solutions possibles pour résoudre ce méga-problème :

2) Que faire maintenant ?

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La situation actuelle nous force à réfléchir aux véritables enjeux de notre Société

Voici quelques réflexions particulièrement pertinentes qui ont été développées dans le Journal numérique Le Devoir, soit « Le courrier des idées »; week-end du 28 mars 2020.

 « On voit de mieux en mieux que la mise en quarantaine est un privilège pour ceux qui ont les moyens et une angoisse pour ceux qui n’ont rien. Au Canada comme ailleurs, cette crise révèle que les gens vivent d’un chèque de paie à l’autre. Quand ils en ont un.»

«Pour ce qui est des particuliers, les études et les sondages nous disent depuis longtemps que les Canadiens sont surendettés, au point que 40% d’entre eux seraient dans le trouble advenant un simple retard dans le versement de leur paie.»

«Il aura fallu une crise sanitaire mondiale pour constater la fragilité et notre hyperdépendance au continent du Soleil-Levant. Et puis, nous voilà, peut-être, pour ne pas dire enfin, au bout du bout de la mondialisation, à l’extrémité de ce broyeur d’autonomies et de différences, de singularité.»

«En perdant l’école, certains des plus démunis, exposés à domicile à plusieurs des visages sombres de la pauvreté, voient non seulement s’effacer l’apprentissage des règles de grammaire et des tables de multiplication, mais aussi, et peut-être surtout, s’évanouir l’accès à la socialisation, à un repas équilibré ou à des vêtements chauds.»

«L’enseignement en ligne, comme celui à la maison, met en exergue les inégalités sociales actuelles en matière d’accessibilité aux savoirs. Certains enfants suivront un programme continu et rigoureux parce que les parents ont des moyens financiers et intellectuels.»

«Même en situation d’urgence, les droits fondamentaux doivent être respectés. Mais leur exercice peut être plus limité qu’en temps normal. La limitation des droits individuels doit être justifiée, minimale et proportionnée.»

«Il est de notre devoir de réfléchir aux répercussions qu’un isolement de plusieurs mois pourrait avoir sur la vie démocratique d’une société libre.»

La montée de l’Asie / «Et si cette épidémie […] ne faisait qu’accentuer des tendances déjà bien présentes ? On savait depuis longtemps que l’Asie était en voie de dominer le monde. Cette épidémie nous aura révélé sa longueur d’avance dans le domaine de la santé.»

Les préjugés envers les vieux / «Parmi les comportements les plus fâcheux ayant émergé, celui qui consiste à dénigrer une partie de la population en bloc.»

Éclatement ou repli des frontières / «La mondialisation a contribué à ce que les frontières soient abolies pour favoriser cette contamination à très grande échelle. Aujourd’hui, dans un mouvement intuitif de recul, les peuples se replient dans les frontières qu’ils avaient fait tomber, mais l’ennemi est partout.»

La culture comme refuge / «Pour l’heure, on a surtout besoin de réconfort. Et puisse l’art nous nourrir en ces temps d’anxiété! La création, quelque forme qu’elle prenne, en aidera plusieurs à tenir le coup.»

 

 

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La critique promise: « Le livre du Dr Gundry, un paradoxe en soi? »

Le livre du Dr Gundry, un paradoxe en soi?  Par Jacqueline Lagacé, Ph.D.

Depuis août 2018, plusieurs lecteurs me demandent s’ils peuvent se fier aux recommandations du Dr Gundry.  Il est question ici du livre « The Plant Paradox » publié en 2017 et édité en version française en 2018 sous le titre « Les dangers cachés de l’alimentation saine ». Apparemment, les objectifs de ce livre sont de faire connaître au grand public les caractéristiques des lectines, leur nocivité potentielle et d’offrir parallèlement un programme santé incluant une diète anti-lectine soutenue par une variété de suppléments élaborés par l’auteur, afin de corriger l’ensemble des graves problèmes de santé chroniques.

Les lectines sont une famille de protéines présente dans les végétaux. Elles joueraient un rôle protecteur contre les bactéries, virus, et champignons pathogènes ainsi que certains insectes prédateurs qui peuvent s’attaquer aux végétaux.  On retrouve des lectines en grande quantité dans les grains entiers, les légumineuses, les noix, arachides,  noix de cajou,  ainsi que dans certains légumes, dont principalement ceux de la famille des solanacées comme les tomates, les poivrons, les pommes de terre et les aubergines.

Ce livre a connu un énorme succès probablement parce qu’il n’existe pas de livre grand public ayant établi un lien de cause à effet entre les lectines et les maladies chroniques. C’est donc avec intérêt et curiosité que j’ai accepté en août 2018 d’analyser le livre du Dr Gundry afin de répondre aux interrogations de mes lecteurs.  Il faut dire que l’auteur est un phénomène en soi. Il s’agit d’un médecin qui après avoir pratiqué pendant seize ans comme professeur et chirurgien spécialiste en cardio-thoracique, a fondé un institut privé pour réorienter sa pratique médicale afin de traiter les pathologies chroniques par le biais de l’alimentation.

Dès que j’ai pris connaissance de l’introduction et de la première partie de l’ouvrage du Dr Gundry,  j’ai compris que répondre à la question de mes lecteurs avec pertinence, rigueur et objectivité,  tout en évitant la complaisance, s’avèrerait beaucoup plus complexe et exigeant que je ne l’avais prévu.  Ceci parce que le livre du Dr Gundry comporte de nombreuses affirmations non documentées qui sont souvent pour le moins questionnables,  que la bibliographie de la version française est pour le moins brouillonne et que même celle de la version anglaise comporte plusieurs erreurs.  Démêler cet imbroglio exigeait de se référer à la version anglaise, qui avait ses propres problèmes, ce qui a nécessité un long et fastidieux travail, y compris la lecture de nombreux articles de référence.

Le travail d’analyse a consisté  à cibler et à discuter certaines des nombreuses « particularités »  du livre du Dr Gundry qui  m’ont parues devoir être questionnées de façon prioritaire.  

Durant la lecture du livre du Dr Gundry, j’ai noté de nombreuses affirmations «douteuses » qui n’étaient appuyées par aucune référence ou qui étaient contredites par des travaux scientifiques, comme par exemple :  « la fermentation du levain détruit le gluten » (expérimentalement, il est pourtant démontré que la fermentation du levain ne détruit pas complètement le gluten (ref. 1)); ou encore « 94% des humains naissent avec des anticorps à la lectine de l’arachide » (une telle affirmation, éloignée des données scientifiques probantes à ce sujet ( 2) aurait exigé une référence).  Pour simplifier mon approche, j’ai décidé de limiter mon analyse à dix argumentations qui mettent l’accent sur le côté paradoxal du livre du Dr Grundy.

S’il est incontestable que les lectines végétales sont potentiellement nocives, leurs traitements culinaires développés au cours de l’histoire humaine, permettent à la grande majorité des individus de les consommer sans danger et avec de grands bénéfices.  Le livre du Dr Grundy, malgré ses défauts, fait œuvre utile en mettant l’accent sur les modes de préparation culinaires des lectines, qui cependant même après traitements, peuvent demeurer nocives pour une minorité d’individus difficile à évaluer (1 à 20% ?). Quant aux suppléments proposés par le Dr Grundy, il est impossible d’évaluer leurs pertinences  face à une apparence de conflits d’intérêts et de certaines affirmations de ce dernier qui laissent planer un doute quant à la profondeur de ses connaissances dans ce domaine.

1) Dès l’introduction, le Dr Gundry affirme que tous les régimes alimentaires quels qu’ils soient, faibles en sucre, en graisse, à indice glycémique faible, y compris le régime Paléo et bien d’autres se sont tous avérés inutiles et impossibles à suivre.  Cette affirmation est totalement gratuite et contraire à la réalité que vivent des milliers de personnes, qui grâce au travail acharné de nombreux scientifiques et/ou de professionnels de la santé, suivent des diètes anti-inflammatoires qui leur ont permis de mettre en rémission leurs maladies inflammatoires chroniques ou tout au moins d’améliorer de façon importante leur qualité de vie, qu’il s’agisse de maladies arthritiques, neurologiques, métaboliques, ou autres.  Il est question ici de diètes anti-inflammatoires qui présentent des bases communes ainsi que certaines particularités propres à chacune des diètes développées, que ce soit par le Dr Jean Seignalet, la Dre Natasha Campbell-McBride, la Dre Catherine Serfaty-Lacrosnière, la Dre Martha Herbert,  le Dr David Perlmutter et le Dr Dale Bresesen, pour se limiter à quelques-unes d’entre elles. Que le Dr Gundry se permette de qualifier d’inutile et d’impossible à suivre toute diète qui diffère de la sienne prouve simplement son ignorance et/ou sa mauvaise foi.

2) Ce n’est pas anodin si le Dr Gundry, dès l’introduction de son livre et parce que cela sert son propos quant à la dangerosité des lectines, se permet d’affirmer, sans apporter aucune preuve à l’appui, que le gluten et même un de ses constituants, la gliadine alpha, est une lectine, alors que cette affirmation est contredite par des articles scientifiques analytiques très convaincants (3,4). En classant le gluten dans la grande famille des lectines, le Dr Gundry tente d’associer les propriétés pro-inflammatoires notoires du gluten aux lectines, dans le but de légitimer l’importance de suivre sa diète anti-lectine associée à ses suppléments pour traiter efficacement les maladies chroniques.

3) Lorsque le Dr Gundry discute de surpoids, il va jusqu’à affirmer que les « experts » de la santé ont tort de pointer du doigt notre paresse (manque d’exercice), notre dépendance à la malbouffe (aliments ultra-transformés), notre consommation de boissons trop riches en sirop de maïs à forte teneur en fructose, ou la présence de toxines (pesticides, pollution) dans notre environnement, comme origines possibles de beaucoup de nos maux actuels.  Cette affirmation du Dr Gundry n’est soutenue par aucun article scientifique indépendant. Par contre de nombreux articles scientifiques publiés dans des journaux scientifiques de hauts calibres (5-13) ont  clairement démontré la présence de liens étroits entre le développement des maladies chroniques et la malbouffe, les boissons sucrés au sirop de maïs, le manque d’exercice et la présence de pesticide dans notre alimentation, contrairement à ce qu’affirme le Dr Gundry.

4)  Pour le Dr Gundry,  la véritable cause de l’ensemble des maladies chroniques, y compris les maladies neurodégénératives sont les protéines végétales appelées lectines. Encore une fois, le Dr Gundry  ne cite à l’appui de cette affirmation étonnante aucun article scientifique si ce n’est ses deux résumés dont il est question au no 5 suivant.

5) À la lecture du livre du Dr Gundry, on se bute à un manque de transparence et à des allégations qui prêtent à confusion concernant l’expertise du Dr Gundry dans le développement d’une diète anti-lectine associée à  celle des suppléments qu’il a créés pour traiter « avec succès » les maladies chroniques?  Par exemple, la biographie du Dr Gundry à l’endos du livre stipule qu’il est l’auteur de plus de 300 articles publiés dans des revues scientifiques de référence, lesquels articles sont « consacrés aux conséquences des régimes et des compléments alimentaires pour  le traitement des problèmes cardiaques, des diabètes et des maladies auto-immunes ».  D’après les recherches effectuées sur ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/ (site où on recense tous les articles scientifiques reconnus comme tels en langue anglaise),  il apparaît que le Dr Gundry a publié entre 1980 et 2018, non pas 300 articles, mais 137 articles scientifiques, lesquels articles ont tous pour sujet des travaux en rapport avec le traitement généralement chirurgical des maladies cardiaques mais  aucun de ces articles ne mentionne ni ne discute  de diète alimentaire, que ce soit avec ou sans lectine ou suppléments alimentaires.  De plus, à la p. 13 (version française) et à la p. 15 (version anglaise), le Dr Gundry affirme que ses découvertes (sous-entendu à propos de sa diète sans lectine avec suppléments) sont le fruit de 15 années de recherche (soit à partir de 2002, l’année de la fondation de son institut).  Comme le premier livre de vulgarisation du Dr Gundry concernant l’alimentation, qui a pour titre « Dr Gundry diet evolution », a été publié en 2008, il est étonnant qu’il n’y soit pas encore question à cette époque d’une diète sans lectine associée à des compléments. Ce n’est qu’à partir de 2013 que le Dr Gundry présente pour la première fois, à ma connaissance, ses travaux à propos de sa diète sans lectine associée à des suppléments.  Quand il affirme avoir présenté ses découvertes lors de prestigieuses conférences académiques médicales et que ses travaux ont été publiés dans des journaux médicaux revus par des pairs, il faut préciser que dans les faits, il s’agit uniquement de simples résumés présentés sous forme d’affiches (poster abstract presentation) en  2013 (Abstract 137) et en 2015 (Abstract 309). Un autre résumé (Abstract P238) a été présenté en 2018.  Il faut savoir que par essence un résumé (Abstract) est une publication scientifique incomplète, tant au point de vue méthodologique que des résultats; en fait, on publie un résumé afin de présenter des résultats préliminaires, qui éventuellement lorsqu’ils seront complétés pourront être publiés avec toutes les informations indispensables à la reproduction des résultats (ce qui est très important pour valider les résultats obtenus); si la revue scientifique à laquelle l’article a été soumis est accepté par un comité de pairs pour publication.  On peut se demander pourquoi le Dr Gundry n’a  publié que des « Abstracts » à propos de sa diète anti-lectine alors que selon ses dires, sa diète serait la seule capable de réparer les intestins endommagés et d’alimenter convenablement le microbiome des patients atteints de maladies chroniques.

6) Je dois dire que le nombre stupéfiant d’erreurs dans la liste des références bibliographiques de la version française a constitué un irritant majeur ainsi qu’un frein important lors de la lecture du livre. Par exemple dans la liste des références de la partie no 1 de la version française, seules les 4 premières références sur un total de 25 références correspondent aux numéros exacts des articles référés.  De plus, dans cette même partie no  1 de la version anglaise,  il y a six références qui n’ont pas été numérotées.  Malheureusement pour le lecteur, le type d’erreurs mentionnées à propos de la partie no 1 a été répété dans la majorité des autres parties de la version française et anglaise.  De telles erreurs ont grandement compliqué la tâche de juger de la pertinence des références citées car même lorsque le numéro de la référence citée était exact, il est arrivé régulièrement que la référence ne soit pas pertinente : par exemple au chapitre 8, ref. 4,  ligne 8, p.224 de la version française, alors que le Dr Gundry affirmait que la consommation de pois en boîte, en raison de la présence de lectines, contribue avec le biphénol A (présent dans le recouvrement interne des boîtes de conserve) à augmenter  la pression sanguine, il n’était aucunement question dans l’article cité de pois ni de lectine.

7) L’auteur a démontré un manque d’objectivité en exagérant les aspects négatifs des légumineuses, tout en insistant peu sur leurs bienfaits et cela jusqu’à faire oublier par moments, que lorsque cuisinés conformément aux bonnes pratiques culinaires, les légumineuses ont énormément d’avantages positifs sur la santé de la majorité des individus.  En lisant le livre, il est facile d’oublier que seule une minorité d’individus doit éviter les lectines, et pas nécessairement toutes les lectines dépendamment des individus, lorsque celles-ci sont cuisinées adéquatement.

8) Alors que le Dr Gundry déclare être devenu un expert reconnu du microbiome humain, il prêche la nécessité d’éliminer toutes les fibres céréalières et les fruits contrairement aux découvertes issues des nouvelles techniques de la métagénomique microbienne qui démontrent l’importance essentielle des différentes fibres alimentaires dans le maintien de l’équilibre du microbiome intestinal, lequel influence de manière prioritaire la santé globale des individus. Les référence à ce sujet sont multiples, dont celles présentées dans mon livre intitulé « Une alimentation ciblée pour préserver ou retrouver la santé de l’intestin ».

9) De nombreuses études scientifiques ont démontré que le fructose, contenu dans les fruits n’induit pas d’effets secondaires, comme c’est le cas avec le fructose contenu dans les aliments transformés, car la richesse des fruits en fibres, en polyphénols, en antioxydants, en vitamines  et minéraux  contrecarrent les effets négatifs potentiels du fructose. Il semble que le Dr  Gundry ne sait pas faire la différence entre le fructose consommé  dans un fruit entier et le fructose industriel, tel le sirop de maïs que l’on retrouve dans les aliments transformés (boissons gazeuses, pâtisseries, barres de chocolat, etc); c’est pourquoi il affirme: « En parlant de fruits, le fructose est l’une des causes principales des problèmes rénaux… »; une fois qu’il a établi le lien fruit-fructose, le Dr Gundry laisse entendre que le fructose des fruits « fait monter la tension, provoque la goutte et endommage le système de filtration de vos reins » appliquant alors aux fruits les méfaits causés par les aliments industriels contenant du fructose sous forme de sirop de maïs. Une revue de question récente démontre bien l’intérêt des légumes et des fruits (avec l’exclusion des céréales raffinées)  pour contrer les maladies chroniques du rein (14).

10)  On ne peut ignorer l’apparence de conflits d’intérêts susceptibles d’enlever de la crédibilité aux recommandations de l’auteur lorsque l’auteur fait la promotion des compléments couteux qu’il a développés dans son institut.  Que le Dr Gundry conseille de prendre  5000 UI et même 10 000 UI de vitamine D quotidiennement,  sans condition, et qu’il affirme douter que la vitamine D puisse être toxique prouve simplement que ce dernier ne possède pas une connaissance fiable concernant les dangers de cette vitamine,  particulièrement chez les gens âgés.  Si le sujet de la vitamine D vous  intéresse, lire p. 125-133 (avec références à l’appui) « Une alimentation ciblée pour préserver ou retrouver la santé de l’intestin».

Conclusion

Bien que le livre du Dr Gundry ne soit pas sans intérêt, il faut convenir que la gravité des faiblesses inhérentes à son livre, le manque de rigueur intellectuelle et  d’objectivité affectent grandement  la crédibilité et les recommandations que l’on retrouve dans le livre du Dr  Gundry.

Ne pas oublier que différents facteurs peuvent modifier notre seuil de tolérance envers une protéine alimentaire tels : une prédisposition génétique, l’âge, l’âge lors du premier contact avec l’antigène alimentaire, la fréquence de l’ingestion, la quantité ingérée,  la biodiversité et l’équilibre de notre microbiome,  l’intégrité de notre muqueuse intestinale et de notre système immunitaire.  Un état santé optimal va être influencé par la consommation majoritaire d’aliments frais et vivants, l’apport suffisant de nutriments anti-oxydants (fruits, légumes, épices), d’acides gras de type oméga-3, la pratique d’une activité physique modérée mais quotidienne et une meilleure gestion du stress.

Pour terminer, je vous conseille fortement la lecture de l’excellent article intitulé « Les anti-nutriments ou la face cachée des aliments d’origine végétale » publié en 2016 par Gilles Corjon, un docteur en pharmacie qui pratique et enseigne l’herboristerie depuis des dizaines d’années : https://www.acteur-nature.com/articles-divers-sur-le-monde-du-bio-et-du-naturel/les-anti-nutriments-ou-la-face-cachee-des-aliments-dorigine-vegetale.html  

Liste des références :

1) Engström N, Sandberg AS, Scheers N.  Sourdough fermentation of wheat flour does not prevent the interaction of transglutaminase 2 with α2-gliadin or gluten. Nutrients. 2015 Mar 25;7(4):2134-44. doi: 10.3390/nu7042134.

2) Vojdani A. Immune reactivities to peanut proteins, agglutinins, and oleosins. Altern Ther Health Med. 2015;21 Suppl 1:73-9.

3) Rühlmann J, Sinha P, Hansen G, Tauber R, Köttgen E. Studies on the aetiology of coeliac disease: no evidence for lectin-like components in wheat gluten. Biochim Biophys Acta. 1993 Jun 19;1181(3):249-56.

4) Paolella G, Lepretti M, Martucciello S et al., The toxic alpha-gliadin peptide 31-43 enters cells without a surface membrane receptor. Cell Biol Int. 2018 Jan;42(1):112-120. doi: 10.1002/cbin.10874. Epub 2017 Oct 9.

5) Fiolet T, Srour B, Sellem L, et al., Consumption of ultra-processed foods and cancer risk: results from NutriNet-Santé prospective cohort. BMJ. 2018 Feb 14;360:k322. doi: 10.1136/bmj.k322.                                                                                                                     (Dans cette grande étude prospective (104,980 participants, âge médian 42.8 ans), une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans l’alimentation était associée à une augmentation significative de plus de 10% des risques de cancers variés et de cancers du sein.)

6) Srour B, Fezeu LK, Kesse-Guyot E, et al., Ultra-processed food intake and risk of cardiovascular disease: prospective cohort study (NutriNet-Santé). BMJ. 2019 May 29;365:l1451. doi: 10.1136/bmj.l1451.

(Dans cette grande étude prospective (105 159 participants âgés d’au moins 18 ans) une forte consommation d’aliments ultra-transformés a été associée à des risques élevés de maladies cardio-vasculaires, coronariennes et cérébrovasculaires.)

7) Srour B, Fezeu LK, Kesse-Guyot E, et al., Ultraprocessed Food Consumption and Risk of Type 2 Diabetes Among Participants of the NutriNet-Santé Prospective Cohort.  JAMA Intern Med. 2019 Dec 16. doi: 10.1001/jamainternmed.2019.5942. [Epub ahead of print]

8) Schnabel L, Kesse-Guyot E, Allès B, Touvier M. et al., Association Between Ultraprocessed Food Consumption and Risk of Mortality Among Middle-aged Adults in France. JAMA Intern Med. 2019 Apr 1;179(4):490-498. doi: 10.1001/jamainternmed.2018.7289.

9) Hu FB, Malik VS. Sugar-sweetened beverages and risk of obesity and type 2 diabetes: epidemiologic evidence. Physiol Behav. 2010 Apr 26;100(1):47-54. doi: 10.1016/j.physbeh.2010.01.036. Epub 2010 Feb 6.

10) Patterson ME, Yee JK, Wahjudi P. et al.,  Acute metabolic responses to high fructose corn syrup ingestion in adolescents with overweight/obesity and diabetes. J Nutr Intermed Metab. 2018 Dec;14:1-7. doi: 10.1016/j.jnim.2018.08.004

11) Van Bruggen AHC, He MM, Shin K. et al.,  Environmental and health effects of the herbicide glyphosate. Sci Total Environ. 2018 Mar;616-617:255-268. doi: 10.1016/j.scitotenv.2017.10.309. Epub 2017 Nov 5. Review.

12) Yuan X, Pan Z, Jin C. et al.,  Gut microbiota: An underestimated and unintended recipient for pesticide-induced toxicity.  Chemosphere. 2019 Jul; 227:425-434. doi: 10.1016/j.chemosphere.2019.04.088. Epub 2019 Apr 13. Review.

13) Iszatt N, Janssen S, Lenters V. et al.,  Environmental toxicants in breast milk of Norwegian mothers and gut bacteria composition and metabolites in their infants at 1 month. Microbiome. 2019 Feb 27;7(1):34. doi: 10.1186/s40168-019-0645-2.

14) Cases A, Cigarrán-Guldrís S, Mas S, Gonzalez-Parra E. Vegetable-Based Diets for Chronic Kidney Disease? It Is Time to Reconsider. Nutrients. 2019 Jun 4;11(6). pii: E1263. doi: 10.3390/nu11061263. Review.

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Magazine Actualité: Le plan de match de la ministre de la santé Danielle McCann

https://lactualite.com/politique/entretien-mccann/?utm_campaign=daily&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=article1_button&utm_term=ABA0On%2Baimerait%2Bque%2Bles%2BmA9decins%2Btravaillent%2BdavantageA0BB

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Entrevue et article très pertinents de Thomas Mulcair

1) Entrevue de Thomas Mulcair:

https://www.qub.radio/balado/on-est-pas-oblig-d-tre-d-accord-sophie-durocher/episode/thomas-mulcair-pr-cise-sa-position-sur-lhom-opathi?fbclid=IwAR3F8e_rmNiWyYJJ9J4fkPuMLvRXhDRPChHJvVTWrlReMi9cs2-GT6TA9JY

2) Article de Thomas Mulcair (Toronto Sun, 19/10/2019) traduit en français.

https://torontosun.com/opinion/columnists/mulcair-supreme-courts-naturopath-ruling-has-broader-lessons

MULCAIR: La décision de la Cour suprême en matière de naturopathie, une leçon d’ouverture.

Les Canadiens sont habitués aux différences régionales et aux conflits de compétence entre les provinces. L’existence persistante de règles extrêmement différentes régissant les professions, d’une province à l’autre, pose certes des problèmes à notre droit à la mobilité, mais elle peut également affecter les libertés individuelles.

La semaine dernière, la Cour suprême a rappelé au Québec qu’au moins le droit pénal est uniforme pour tous les Canadiens. Cette décision pourrait également rendre la vie plus facile à ceux qui cherchent à avoir accès à des pratiques médicales alternatives au Canada.

Le cas concernait une naturopathe de Montréal, Mitra Javanmardi. Elle avait été mise au pilori après qu’un homme âgé et malade soit allé la voir pour se faire soigner et elle lui avait fait une injection. L’un des flacons était contaminé et il est finalement décédé. Bien que les injections soient légales pour les naturopathes dûment formés dans la plupart des provinces, la profession n’est pas reconnue au Québec.

Elle a été accusée de crimes très graves, notamment «d’homicide involontaire coupable». L’affaire a été jugée et elle a été acquittée sous tous les chefs. La chasse aux sorcières s’est poursuivie et la Couronne a rapidement interjeté appel devant le plus haut tribunal du Québec. C’est là que ça devient intéressant.

Comme la Cour suprême l’a clairement indiqué, la Cour d’appel du Québec n’a pas elle-même suivi une règle de base: le juge du procès doit déterminer les faits dans une affaire criminelle, la Cour d’appel ne peut que vérifier si la loi a été correctement appliquée. La Cour suprême a reproché à la Cour de Québec d’avoir établi ses propres faits.

La Cour suprême amorce sa décision en soulignant le haut niveau d’éducation, de formation et d’expérience de Javanmardi et déclare que cette dernière était pleinement compétente pour administrer l’injection, même si cela n’est pas autorisé par la loi québécoise, et rétablit son  acquittement.

À première vue, le cas pourrait surprendre les habitants de la plupart des provinces, car la médecine naturopathique est largement autorisée et réglementée au Canada. Au Québec, le Collège des médecins jouit toujours d’un monopole étendu et poursuit de manière agressive toute personne qui se présente sur son terrain, ce qui inclut plusieurs poursuites contre Javanmardi elle-même.

Leur justification est simple: ils protègent le public! En fait, les Québécois ont un choix étrange. Ils peuvent traverser la frontière en Ontario où des organismes professionnels réglementés supervisent les naturopathes et les homéopathes, ou tenter leur chance au Québec où les meilleurs et les pires (pratiques) sont dans le même vide juridique. Dans la Belle Province, n’importe qui peut s’attribuer un titre (naturopathe ou autres)  qu’il ait ou non une formation ou une expertise.  Tous sont traités pareillement et ne sont pas protégés des poursuites quelle que soit la qualité de leur formation alors que du même coup leurs patients n’ont aucune garantie quant à la reconnaissance de leur compétence.

Je dois dire que je ne suis pas un observateur neutre dans tout cela. J’ai été président de l’Office des professions du Québec pendant six ans et nous avons mené une vaste étude sur les médecines alternatives.  La Commission avait besoin d’experts pour son étude et, en tant que l’un des rares docteurs en naturopathie pleinement qualifiés et formés au Québec, Javanmardi a collaboré à notre étude et son expertise a éclairé notre travail. Je la suis de près depuis le début et j’ai assisté à son audience à la Cour suprême en mai dernier. Je travaille également dans ce domaine en tant que conseiller.

Le monopole médical était une bonne idée lors de sa création. Il  a suivi une progression naturelle face à la science et a permis l’instauration de pratiques plus sûres et plus uniformes.

Dans le monde d’aujourd’hui, les gens sont plus informés que jamais et cela nécessite une raison impérieuse pour leur retirer le droit de prendre des décisions par eux-mêmes. Il existe de nombreuses pratiques médicales alternatives, anciennes et nouvelles, qui procurent un traitement, un réconfort et un soulagement aux patients que  la science ne peut pas nécessairement expliquer complètement. Ces pratiques doivent maintenant être réglementées dans l’intérêt public et non pas poursuivies sous prétexte de protéger le public.

Les régimes de réglementation provinciaux, à commencer par ceux du Québec, qui favorisent toujours le monopole médical au dépens des droits des patients devront changer, ce qui est une très bonne chose pour nos libertés individuelles.

 

 

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