Archives de Catégorie: Aliments

Un résumé vraiment intéressant sur l’ultra-transformation des aliments

L’ultra-transformation des aliments est la première cause de mortalité dans les grandes villes

Je vous conseille fortement de prendre le temps de lire le résumé du livre incontournable « Mangeons Vrai » du  Dr Anthony Fardet; pour lire ce résumé cliquer sur :

https://www.thierrysouccar.com/info/lultra-transformation-des-aliments-est-la-premiere-cause-de-mortalite-dans-les-grandes-villes?IDCONTACT_MID=a64b84538c11496d21248915e0

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Mise à jour à propos de l’alimentation des bébés sevrés

Fanie demande s’il  y a eu évolution concernant le lait chez les enfants sevrés et si l’on doit absolument donner un lait (végétal ou autre) aux bébés de 24 mois et plus.

La  recherche effectuée concernant le lait chez les enfants sevrés n’a pas montré une évolution  notable des normes couramment acceptées dans notre Société.   Toutefois, il y a un progrès certain dans le nouveau guide alimentaire canadien, 2019 (https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/guide-alimentaire-canadien/ressources/ressources-telechargez.html ) en ce qui concerne les produits laitiers puisque ces derniers ne sont plus  mentionnés dans les quatre grands groupes d’aliments de base  pour la population canadienne en général;  par contre jusqu’à maintenant,  il n’y a apparemment  pas de changement en ce qui concerne les nourrissons :

https://jessicacoll.com/fr/blogue/le-nouveau-guide-alimentaire-canadien-et-les-bebes/

Si officiellement, on continue de prôner l’importance de la consommation de lait chez les enfants sevrés, les parents ont maintenant la possibilité d’offrir à leurs enfants du lait  de vache biologique.  Le document suivant permet de  comprendre pourquoi  le lait biologique est beaucoup plus sain que le lait non bio produit par notre agriculture industrielle moderne : https://www.lafamilledulait.com/fr/produits/bio?gclid=Cj0KCQiAsbrxBRDpARIsAAnnz_N8_jVOlGCw74_a9MtQetuBTeDqvhKBnKOTmskJMipytA9Zn7EoLj4aAj_YEALw_wcB&gclsrc=aw.ds

D’autre part, il est important de mentionner que plus de 120 articles scientifiques ont été publiés depuis quelques années afin d’analyser les liens entre la nutrition (particulièrement celle des bébés et des enfants), le microbiome et le développement de la santé à court et à long terme.  Plusieurs études ont analysé les conséquences de la régulation épigénétique qu’exercent les aliments que nous consommons et en particulier la consommation de lait (lait maternel et d’origine bovine).  Il a été observé que le lait joue un rôle de régulateur épigénétique et que la consommation persistante de lait de vache pasteurisé est responsable de la présence de microARNs bovins capables de provoquer des perturbations de l’équilibre immunitaire, favorisant ainsi le développement de maladies chroniques, qualifiées également de maladies de civilisation (Melnik BC, Schmitz G. Milk’s Role as an Epigenetic Regulator in Health and Disease. Diseases. 2017 Mar 15;5(1). pii: E12. doi: 0.3390/diseases5010012. Review)

Quant aux  substituts possibles pour le lait de vache,  des alternatives sont proposées (Clin Rev Allergy Immunol. 2019 Oct;57(2):166-178. doi: 10.1007/s12016-018-8688-x) : pour les nourrissons,  préparations d’acides aminés à partir de lait hydrolysé ; pour les enfants de plus de 2 ans,  substituts du lait à base de plantes avec du calcium ajouté, ex.  lait d’avoine, lait d’amande, lait de coco, lait de riz ;  N.B. le lait de riz contient naturellement de l’arsenic inorganique et au Royaume-Uni, il n’est pas recommandé pour les enfants de moins de 5 ans.  On considère aussi que les produits à base de céréales complètes sont une source d’énergie, de protéines, de vitamines B et de calcium. D’autres aliments végétaux tels que les légumineuses, le brocoli et les légumes à feuilles foncées.  fournissent des vitamines B et du calcium. Les poissons contenant des os ainsi que du tofu enrichi de calcium sont également des sources de calcium.

Pour répondre à la question de  Fanie qui se demande si on doit absolument donner un lait (végétal ou autre) aux bébés de 24 mois et plus, ma réponse basée sur de nombreux articles scientifiques est que les jeunes enfants ont besoin d’un régime alimentaire sain, très varié et équilibré sans sucre ajouté et en évitant le plus possible les aliments transformés et les modes de cuissons néfastes. Le manque de diversité alimentaire  au cours de la première année de vie serait  associé à une augmentation du risque d’asthme et d’allergies durant l’enfance. Par exemple, on doit privilégier de grandes quantités de fruits et légumes transformés à domicile comprenant les oligo-saccharides qui s’y trouvent et qui agissent en tant que  prébiotiques naturels, ce  qui favorise la colonisation microbienne intestinale. Comme pour les adultes, on doit intégrer graduellement les quatre grands groupes d’aliments décrits dans le nouveau guide alimentaire canadien. De plus la consommation de poissons au cours de la première année de vie aurait démontré un effet protecteur qui préviendrait les allergies.

Il est important de souligner qu’actuellement s’installe une nouvelle mode pour les enfants sevrés à partir de 6 mois : soit l’alimentation autonome des bébés : https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/fiche.aspx?doc=alimentation-autonome

 

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Du glyphosate à taux élevés dans les céréales et barres tendres

MERCREDI 12 JUIN 2019
Dans une nouvelle série d’essais, le désherbeur  de Monsanto (glyphosate et le Round-up dont le principal ingrédient actif est le glyphosate) continue de contaminer les aliments destinés aux enfants.  Les dernières conclusions arrivent alors que les tribunaux prélèvent plus de 2 milliards de dollars dans des jugements contre Bayer-Monsanto pour le glyphosate causant le cancer

Olga Naidenko, Ph.D., conseillère scientifique principale et Alexis Temkin, Ph.D., toxicologue

Pour lire l’article en question dans lequel des tableaux à propos des céréales destinées aux enfants et des barres tendres sont particulièrement révélateurs :

https://www.ewg.org/childrenshealth/monsanto-weedkiller-still-contaminates-foods-marketed-to-children/

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Reproduction d’un article de M. Kaplan sur la cuisson des aliments

Influence de la cuisson sur les aliments

De nombreuses croyances sont devenues des certitudes et personnes n’a pensé à les remettre en question. C’est la raison pour laquelle les scientifiques ne considèrent pas le milieu alternatif comme sérieux, jugeant leurs propos infondés.

Ils ont parfois raison… Petite mise au point sur les enzymes

Tout comme moi, vous avez dû entendre qu’il fallait manger vivant et que les enzymes des végétaux ne devaient pas être détruites !
Cette recommandation n’a aucun sens. Je suis allée interroger le Professeur Marc Henry, professeur de chimie moléculaire à l’université de Strasbourg.
« Un aliment n’est considéré comme vivant que lorsqu’il est encore attaché à son milieu : dans la terre ou sur l’arbre.
Dès lors qu’on le déracine ou qu’on le cueille, les enzymes qui lui permettaient de mûrir, commencent à le détruire. C’est un processus naturel de destruction. Sinon, si les produits ne pourrissaient pas, nous serions engloutis sous des tonnes de déchets. Ce qui est important, c’est que le produit ne soit pas dénaturé par des cuissons excessives, qu’il ne perde pas sa forme, sa texture et que ses vitamines, minéraux et oligo-éléments soient préservés.

Les enzymes n’ont en elles-mêmes aucun intérêt nutritif et sont même plutôt nuisibles, car ce sont elles qui favorisent la perte des qualités nutritives lors du stockage en fonction des conditions d’humidité ou d’oxygénation. Par exemple, l’acide ascorbique oxydase AAO est responsable de la transformation de l’acide ascorbique en acide déhydroascorbique, DHAA lorsqu’on monte en température. Si on place l’aliment directement à une température qui permette de le saisir, il y aura plus de vitamine C après cuisson, car on inactive l’AAO . Il faut savoir qu’en l’absence d’AAO, la vitamine C est relativement stable thermiquement et ne se dégrade pas avant 220°C. Ceci est valable pour les autres vitamines. Ce n’est donc pas la température en elle-même qui entraîne une dégradation des vitamines, mais plutôt l’action conjuguée des enzymes, de l’augmentation progressive de la température, de la quantité d’oxygène disponible et du taux important d’humidité. »

J’étais étonnée, lorsque j’ai fait des analyses dans deux laboratoires différents à 10 ans d’intervalle, de trouver une concentration importante de vitamine C après cuisson au Vitaliseur qu’avant. Je comprends mieux pourquoi maintenant. Ceux qui ont le Vitaliseur savent que je leur ai toujours conseillé de ne mettre les aliments que quand l’eau bout à gros bouillons. Grâce à cette règle vous dénaturez les enzymes qui perdent leur activité de destruction. De plus, les larges trous du tamis du Vitaliseur permettent une bonne répartition de la chaleur et donc une bonne homogénéisation de cuisson. Le Professeur Marc Henry nous conseille de couper en petits morceaux afin qu’il soit saisis rapidement pour préserver leurs nutriments si essentiels à notre survie : les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments.

Quand vous cuisinez à la vapeur sous pression, la vapeur monte progressivement passant du froid à la température où les enzymes sont activées et détruisent les principes nutritifs! La température peut ensuite dépasser 140° ce qui attaque, selon la dureté de la fibre, la structure du produit. Le temps que la soupape se mette en rotation et refroidisse légèrement, comme il se fait maintenant, les enzymes et les vitamines hydrosolubles sont détruites du fait entre autre de la saturation en eau. La cuisson à la vapeur sous pression est donc à éviter.

La cuisine à la vapeur douce, donc sans pression, a pris un essor remarquable depuis une trentaine d’années. C’est même devenu un argument pour la nourriture des animaux !

Je suis assez heureuse d’avoir été à l’origine du développement de la cuisson à la vapeur douce avec André Cocard dans des cuits vapeur autre que des couscoussiers dans les années 80. Il y a 30 ans, le couscoussier était en aluminium avec des tout petits trous, et un couvercle plat pour que l’eau retombe sur la semoule de couscous afin qu’elle s’hydrate à la cuisson. Personne n’avait pensé que l’eau de condensation ne devait pas retomber sur les aliments car elle les délavait et pouvait éliminer les principes actifs que l’on recherche, à savoir les vitamines ( hydrosolubles), les oligo éléments et les sels minéraux.

Nous étions les premiers à proposer de cuire autre chose que la semoule de couscous et en faire une vraie gastronomie de santé en cuisant les viandes, les poissons, bien entendu les légumes, mais aussi les fruits, les crustacés, les coquillages etc. les Chinois, bien avant les occidentaux, avaient compris que cette cuisson préservait les éléments nutritifs des légumes. En revanche ils cuisaient rarement la viande et leur gastronomie était assez éloignée de la nôtre. Les paniers en bambou sont une bonne approche, mais les temps de cuisson sont assez longs.

Vous avez donc bien compris que la montée en température de cuisson était importante mais également son milieu.
Vous n’avez pas du tout les mêmes effets quand vous êtes dans l’eau, à la vapeur, dans l’ huile, ou dans un four. Les seuils fatidiques de destruction varient en fonction du milieu.

« Ce qui compte, nous dit-il encore, c’est la masse totale de vitamine C qui ne peut que diminuer par dégradation, et non la concentration, qui ne peut qu’augmenter en absence de dégradation, puisque le produit se déshydrate. Les mesures faites avec le Vitaliseur montrent que ce mode de cuisson dénature bien l’AAO, ce qui permet de préserver la vitamine C présente dans l’aliment.

D’un point de vue scientifique, le facteur temps et le taux d’humidité est beaucoup plus important que le facteur température. Pour s’en convaincre, on peut dégrader très rapidement un aliment à une température de 30°C dans une atmosphère saturée en eau. Ce qui va être important à la vapeur c’est de réduire le temps de cuisson et de ne pas monter progressivement la température. Quand on cuit dans une cocotte minute, les aliments sont mis à froid et la température monte progressivement jusqu’à atteindre 140°C. Les enzymes vont forcément être activées du fait de la montée progressive de la température, détruire les éléments nutritifs, et la cuisson à haute température va dénaturer le produit.. Dans les couscoussiers classiques, les trous sont tout petits et ne permettent pas une bonne répartition de la chaleur, les couvercles plats vont entraîner un délavage des aliments, car l’eau de condensation va tomber en pluie sur les aliments, entraînant les oligo-éléments, les minéraux et un certain nombre de vitamines hydrosolubles. »
En cuisine, les chefs apprennent à blanchir les légumes. C’est-à-dire que le légume est plongé dans l’eau bouillante quelques minutes et ensuite il est plongé dans l’eau glacée pour arrêter la cuisson, afin de préserver les couleurs. Avec le Vitaliseur, j’ai étonné plus d’un chef en blanchissant à la vapeur dans le Vitaliseur à peine une minute et il n’y avait pas besoin de les plonger dans l’eau froide pour qu’ils gardent leur couleur!
Je comprends maintenant, pourquoi il faut « blanchir » les aliments avant de les congeler: cela désactive l’activité des enzymes.

Cuire est tout un art

Certaines cuissons comme les grillades entraînent le brunissement de l’aliment et la formation de molécules toxiques comme la réaction de Maillard, qui est reconnue comme cancérigène impliquant graisses et sucres. Quand on pousse plus loin la cuisson, on se retrouve avec des goudrons comme les benzopyrènes et les méthylcholantrènes qui, associés, sont fortement cancérigènes.
On évitera donc ce type de cuisson. On peut occasionnellement consommer des bonnes grillades l’été, mais cela ne doit pas devenir une habitude quotidienne.

Si on cuit au four, on préférera les fours à chaleur tournante qui permettent une meilleure répartition de la chaleur. Le problème c’est que les aliments doivent cuire plus longtemps pour être cuits et les éléments nutritifs en subiront les conséquences.
N’oublions pas que pour cuire dans des conditions optimales, l’aliment doit garder sa texture et sa tenue. Il vaut mieux pour cela, éviter de dépasser le seuil de 95°C à cœur de l’aliment. La cuisson doit détruire les enzymes, les bactéries, éliminer les produits toxiques de surface comme les pesticides, tout en préservant la texture, les éléments nutritifs et le goût.

C’est ce que vous permet de réaliser le Vitaliseur de Marion !

Hélas, la cuisson ne permet pas de détruire les métaux lourds en provenance de la contamination environnementale. Il convient d’être extrêmement vigilants sur la qualité des aliments que l’on achète.

Marion Kaplan

Interview avec le professeur Marc Henry
Professeur de chimie moléculaire à l’université de Strasbourg

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De Maryse: une recette pour remplacer la gomme de xanthane ou de guar

Maryse vous partage une recette pour remplacer la gomme de xanthane et/ou de guar pour ceux qui y sont sensibles

Bonjour Mme Lagacé,

Je remarque que dans les recettes du livre « Cuisiner pour vaincre la douleur », vous faites appel à la gomme de xanthane et/ou la gomme de guar. J’ai trouvé dernièrement une recette pour un produit plus naturel qui remplace ces gommes en quantités égales. La Dr Jean Layton a inventé une poudre qu’elle appelle « pixie dust whole food xanthane gum replacer » car son mari avait développé une intolérance aux gommes. Voici le lien à cette recette en anglais: http://www.drjeanlayton.com/2014/12/pixie-dust-whole-food-xanthan-gum.html et voici la recette en français: 20 grammes de graines de lin blond (4 parts) ; 10 grammes de graines de chia, noires ou blanches (2 parts); 5 grammes de cosses de psyllium (1 part); combiner le tout dans un petit blender, moudre en une fine poudre. Garder réfrigéré. Remplacer les gommes de xanthane et/ou de guar par la même quantité de cette poudre.

J’ai utilisé cette poudre dans plusieurs recettes, incluant celles de votre livre, tout en gardant tous les autres ingrédients même si certains de ces ingrédients se retrouvent dans la poudre et ça fonctionne à merveille.

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Je republie le témoignage de Danielle (fibromyalgie) en raison de son expérience des aliments fermentés

Bonjour madame Lagacé !

Je voudrais vous remercier du fond du cœur pour tout ce que vous faites pour nous tous, l’énergie que vous dépensez, l’empathie que vous manifestez et l’engagement profond dont vous faites preuve pour que la vérité scientifique de la diète hypotoxique soit reconnue.
J’en suis une heureuse bénéficiaire et, à 69 ans, je ne souffre plus de ma fibromyalgie. Il m’a fallu 2 ans et demi pour y arriver et beaucoup de tâtonnements, mais le résultat est là. Il ne me restait plus qu’une constipation chronique à soigner et je suis parvenue à m’en débarrasser en consommant des aliments lacto-fermentés. Je fais régulièrement plusieurs bocaux de légumes que j’aime, et du Kimchi coréen et c’est vraiment efficace si l’on en consomme un peu tous les jours (La valeur nutritionnelle finale est immense, comme la valeur enzymatique et la valeur pré biotique, car le processus de la fermentation multiplie énormément la quantité de nutriments, d’enzymes et de pro biotiques. Les légumes lactofermentés fournissent des milliards de bactéries bénéfiques en une quantité aussi petite qu’une cuillerée à soupe. On y trouve aussi de la vitamine C, des vitamines B dont la B12, de la provitamine A et des vitamines K. Ajoutez à cela des minéraux, des oligo-éléments et l’on peut dire que peu d’aliments peuvent rivaliser avec ces légumes lactofermentés).
Je consomme également du bouillon d’os (os de boucherie bio impérativement), carcasses de poulet avec les pattes, os de divers animaux, etc. Le bouillon d’os contient certains nutriments comme le collagène et certains acides aminés qui sont beaucoup plus performants s’ils sont d’origine animale. Le bouillon d’os peut réellement réduire l’inflammation intestinale et donc l’hyperméabilité de l’intestin, son efficacité est scientifiquement prouvée.
Il y a renforcement du système immunitaire, apport exceptionnel en minéraux, amélioration de la digestion, réparation de la muqueuse, que demander de mieux ?
Finalement, je n’ai pas eu besoin de prendre des gélules de pro biotiques comme mon médecin me le conseillait et je ne prends plus aucun traitement ni complément alimentaire, sauf de la vitamine D, sur recommandation de mon naturopathe.
Il existe aussi divers suppléments naturels pour venir à bout de l’inflammation, comme le curcuma, le gingembre, le Lapacho, et j’en passe!

Je souhaite à tous de retrouver une qualité de vie confortable, et encore merci à vous !

Bien amicalement

Danielle

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Nouvelles informations utiles concernant la préparation et la consommation des poissons

Le 27 mai dernier, Pauline Gravel du Journal Le Devoir,  présentait un article intitulé « Des mythes alimentaires déboulonnés ». Cet article fut  repris dans la version numérique de ce Journal sous un titre plus pertinent « Cuire son poisson réduit le risque d’absorber du mercure ».

L’article en question était basé sur les travaux de recherche du professeur  Marc Amyot, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicologie et changements mondiaux et de ceux de son étudiante graduée, Catherine Girard.

Il était mentionné que le  travail  de ces chercheurs avait démontré que la préparation du poisson, sa cuisson et les aliments qui l’accompagnent lors de sa consommation modifient la proportion de mercure susceptible d’être absorbée par l’organisme. Pour ce faire, les deux chercheurs du Département des sciences biologiques de l’Université de Montréal ont simulé in vitro la digestion humaine de poisson cru, de poisson ayant été congelé, bouilli, frit, grillé, ou accompagné de thé, de café ou de petits fruits.

Leurs expériences suggèrent que la congélation du poisson semble ne pas avoir d’impact sur la bioaccessibilité, qui est la mesure du méthyl-mercure rendu soluble et qui est ainsi disponible pour être absorbé par l’organisme. Par contre, les chercheurs ont noté une grande différence entre le poisson cru et le poisson cuit concernant la bioaccessibilité du méthyl-mercure. Ainsi, la cuisson du poisson à 100°C ou à 150°C et quel que soit le mode de cuisson utilisé (grillé, frit ou bouilli)  pouvait abaisser la bioaccessibilité du méthyl-mercure de 80 %.

Ils ont également observé que la co-consommation de boissons riches en phyto-éléments reconnus pour leurs propriétés antioxydantes, comme le thé et le café, avaient eu pour effet de diminuer fortement la bioaccessibilité du méthyl-mercure présent dans le poisson. Le thé vert, particulièrement, réduisait la bioaccessibilité du méthyl-mercure de 77 %, tandis que le thé noir la faisait chuter de 71 %.  Selon le professeur Amyot : «  Notre approche in vitro montre que, quand le poisson est cuit et consommé avec du thé vert, du thé noir ou du café, la quantité de méthyl-mercure pouvant être absorbée par l’organisme est vraiment minime. Ces résultats, qui devront toutefois être validés sur des organismes vivants, suggèrent que nous pouvons consommer beaucoup plus de poisson si l’on inclut ces deux manières de le manger, car il présente ainsi nettement moins de risques que prévu. Nos conclusions indiquent qu’on n’a pas à restreindre notre consommation de poisson ».

Finalement, selon le professeur Amyot, « il n’est pas idéal de consommer des sushis dans des restaurants de luxe qui servent des poissons tels que du thon rouge, de l’espadon et du requin, car il s’agit de grands prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire et qui, par conséquent, sont plus contaminés en mercure que les autres espèces de poisson. À part ces grands prédateurs, tous les autres poissons peuvent être consommés sans restriction. Les grands prédateurs présents dans nos lacs, comme le brochet et le doré, ne posent pas de problèmes, quant à eux, car ils ne sont pas mangés en sushis. De plus, il est possible de réduire encore plus les risques d’exposition en les cuisant ! »

Conclusion de Jacqueline: cette information inédite est très encourageante et montre que nous pouvons consommer du poisson sans inquiétude lorsqu’il est cuit.  Je tiens également à rappeler qu’en plus, il existe un autre risque potentiel à consommer du poisson cru,  qu’il s’agisse de bactéries ou de parasites.

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Reconnaissance de la valeur nutritive des pains sans gluten de Cuisine l’Angélique

Mercredi le 8 février dernier à l’émission l’Épicerie, on parlait d’une alimentation sans gluten. On y comparait des pains sans gluten et leurs valeurs nutritives. Parmi une analyse d’une cinquantaine de pains sans gluten étudiés par l’émission L’Épicerie pour leurs valeurs nutritives, trois seulement ont été retenus, dont la gamme de pains sans gluten de Cuisine l’Angélique. À souligner, il s’agit des seuls pains sans gluten québécois retenus.

Pour revoir cette émission:  http://ici.radio-canada.ca/tele/l-epicerie/2016-2017/segments/reportage/15721/pain-sans-glutent?isAutoPlay=1

Félicitations à Caroline Roy, cette entrepreneure québécoise créative et infatigable!

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Diane demande s’il est possible de cuire un pain dans un four à convection.

Question de Diane: quelqu’un peut-il me dire si on peut faire du pain dans un four à convection et si oui est-ce – de la même façon qu’on procède que pour les recettes sans gluten? j’ai changé ma cuisinière pour un four à convection et depuis ce temps je ne réussi plus aucun pain, pourtant je faisais du pain sans gluten depuis 3 ans sans problème, je ne sais plus quoi faire!!!

Merci de répondre à Diane et peut-être à plusieurs autres.

Jacqueline remercie  celles qui ont répondu avec générosité à  Diane, je l’apprécie énormément. Je souhaite à Diane et aux autres qui profiteront de ces conseils de réussir de magnifiques et bons pains.

 

 

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Message de Rosemary: Consultation sur le Guide alimentaire canadien

Message de Rosemary: Consultation sur le Guide alimentaire canadien
 
Santé Canada procède actuellement à une révision du Guide alimentaire canadien en vue de prendre en compte les nouvelles données probantes et de répondre aux besoins du grand public.
 
Il demande à connaître notre avis dans le cadre de cette révision. Nos commentaires seront utilisés pour:
  • Identifier des façons de communiquer efficacement l’information nutritionnelle à la population canadienne.
  • Élaborer des recommandations et des politiques de saine alimentation.
  • Mieux comprendre l’utilisation des recommandations sur la saine alimentation par les différentes clientèles.
Je vous recommande fortement d’y participer et de donner tous vos commentaires, vos préoccupations, ainsi que vos recommandations. C’est le moment idéal de nous impliquer. Ça vous prendrait environ 20 à 30 minutes pour compléter le questionnaire via le lien: http://www.consultationguidealimentaire.ca
 
Notez que la période de consultation se termine le 8 décembre 2016.
 
À votre santé!
Rosemary Tiklé
Biochimiste, conférencière et spécialiste en alimentation hypotoxique
Page Facebook: http://www.lavegale.com
Tél. (514) 823-4253

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