La même chose pour moi. J’ai déjà témoigné il y a quelques années sur le sujet. Ma rhumatologue m’a dit que j’étais « en rémission » quand je lui ai dit que je n’avais plus aucun symptôme depuis que je suivais le régime hypotoxique. Je lui avais même apporté un exemplaire du livre de Mme Lagacé. Elle n’a même pas voulu jeter un œil dessus. Elle m’a dit que la nourriture n’avait rien avoir avec ma maladie, la polyarthrite. Elle m’a dit aussi que les symptômes pouvaient revenir à tout moment et que si je n’étais pas prête à suivre ses recommandations pour les médicaments qu’elle ne pouvait plus me prendre comme patiente. Ça fait 5 ans maintenant, j’ai 72 ans. Et je m’entraîne 3 fois par semaine. Je fais toujours attention à ce que je mange sans suivre le régime à la lettre. J’ai des problèmes seulement quand je fais trop d’écarts en même temps. Mais les 3 premières années, je l’ai suivi à la lettre. Je n’ai pas revu ma rhumatologue ni aucun autre médecin depuis 5 ans. Je me fais traiter en acupuncture depuis quelque années et ça va merveilleusement bien. J’ai été diagnostiqué à l’âge de 50 ans et j’en ai 72. D’après ma rhumatologue, je devais me retrouver en chaise roulante à l’âge de 60-65 ans. Je fais de la bicyclette, de la marche et de la course . Alors, je crois qu’il serait temps que les spécialistes enlèvent leurs œillères et soient plus ouverts aux différentes options pour soulager et guérir les patients.
Nicole
Remarques de Jacqueline: merci Nicole pour votre témoignage si éloquent et instructif dont j’aimerais souligner certains éléments: 1) Nicole a suivi à la lettre le régime hypotoxique pendant 3 ans alors que depuis les deux dernières années, elle fait montre de prudence dans ses choix alimentaires, sans suivre le régime à la lettre; elle éprouve des problèmes seulement lorsqu’elle fait trop d’écarts en même temps. Encore une fois, j’insiste sur le fait que nous sommes tous différents et que l’important est d’être attentif à ses propres réactions et d’en tenir compte. Cette attitude permet à Nicole d’adoucir le suivi de SON régime et de se sentir plus en contrôle. À chacun sa formule gagnante!
2) Tous les articles scientifiques récents insistent sur l’importance de l’exercice physique pour prévenir et traiter les maladies inflammatoires chroniques. À cet égard, Nicole est exemplaire: entraînement 3 fois par semaine et pratique de la bicyclette, de la marche et de la course.
3) Elle favorise un bon équilibre corps-esprit à l’aide d’une médecine complémentaire telle l’acupuncture. Encore une fois, à chacun ses choix pour un meilleur équilibre.
4) Elle ne s’est pas laissée impressionner par sa rhumatologue qui lui affirmait que la nourriture n’avait rien à voir avec sa maladie et qui la menaçait de cesser de la soigner si elle refusait la médication.
5) Finalement, il est plus que temps que le souhait de Nicole se réalise à savoir » qu’il serait temps que les spécialistes enlèvent leurs œillères et soient plus ouverts aux différentes options pour soulager et guérir les patients ». Nous sommes rendu(e)s là: quelles actions devrions-nous entreprendre, nous les Patients, pour forcer l’ensemble du corps médical à ouvrir leurs yeux et leur coeur afin de permettre et favoriser l’accès aux différentes options de la médecine intégrative (car c’est bien de cela qu’il s’agit) pour traiter entre autres les maladies chroniques avec respect et efficacité.