Archives de Catégorie: Divers

Dominique prouve encore que l’on ne peut se fier aux tests d’intolérance!

Bonjour Mme Lagacé, en décembre dernier, donc il y a quatre mois, je vous ai écrit pour avoir une piste concernant mes problèmes de douleurs, crampes et ballonnements. Mes tests d’intolérance au gluten étaient négatifs et je ne savais plus trop quoi faire. Tel que vous me le suggériez dans votre réponse, les résultats étaient forcément de faux négatifs puisque j’applique de façon stricte le régime hypotoxique depuis quatre mois et je n’ai plus aucune douleur, aucune crampe ni ballonnements ! Et j’ai aussi identifié des aliments qui ne me conviennent pas: les noix par exemple. J’évite les aliments transformés, car mon corps ne les tolère pas. Je cuisine avec les farines de pois chiches et de millet que j’aime beaucoup. Les changements ont été très rapides: en moins de trois semaines: plus rien. Il me semble que je dois remontrer à la période de mon enfance où je me sentais bien dans mon corps. Quel bonheur d’aller marcher à l’extérieur sans douleurs et sans fatigue ! Vivre sans douleurs, c’est possible. Et je dois dire que je ne vois pas le régime hypotoxique comme une contrainte, mais comme une libération. Le seul point difficile, ce sont les sorties au restaurant: l’offre est très limitée, même dans les cas où il y a des menus véganes, sans gluten, etc. Sans gluten ne veut pas toujours dire sain, car il y a beaucoup d’ingrédients « de remplacement. » On doit être vigilant: on peut retrouver des ingrédients qui ne nous conviennent pas. Par exemple, dans un resto qui offrait une pizza sans gluten où j’avais spécifié aucun fromage, ni faux-mage, j’ai eu des douleurs. En retournant ultérieurement au même resto, j’ai demandé la liste des ingrédients et j’ai appris qu’il y avait des produits laitiers dans la pâte à pizza ! Alors, quand je vais à ce resto, je seul mets que je peux m’offrir, c’est une salade. Je voulais donc témoigner des changements bénéfiques depuis que j’ai adopté le régime hypotoxique et vous remercier très sincèrement pour votre réponse, vos livres et votre blogue où je puise de précieux renseignements. Merci infiniment !

Réponse de Jacqueline: merci Dominique pour ce témoignage pertinent et intéressant à plusieurs points de vue susceptible d’aider plusieurs personnes.

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Sonia a développé un plan mixte pour lutter avec succès depuis plus de 20 ans contre la SEP.

J’ai la SEP rémittente depuis l’âge de 20 ans et j’en ai 47 maintenant . J’ai eu différents type de médicament que je supporte difficilement. Il y a 5 ans, je me suis mise à l’alimentation cétogène et suivre les recommandations de Terry Wahls. De plus, je pratique le jeûne intermittent. Je fais un jeûne de 60 heures une fois par mois et un jeûne de 7 jours une fois par année . Chez moi, c’est très efficace. 75 lésions depuis l’âge de 20 ans ( sous traitement médicamenteux) et une lésion en 5 ans sans traitement médicamenteux. Il m’a fallu beaucoup de temps et d’apprentissage pour m’adapter car j’étais en piteux état depuis longtemps. Êtes vous suivi par quelqu’un qui connaît bien l’alimentation cétogène et les maladies auto-immunes, cela pourrait vous aider grandement.

Réponse de Jacqueline: merci pour ce témoignage qui prouve une fois de plus que l’on peut être notre meilleur médecin!

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Ma réponse à Mikhail au sujet de la sclérose en plaque

Bonjour, j’écris ce message comme une bouteille à la mer, j’ai 35 ans et ça fait 21 ans que je vie avec la sep. J’ai eu de nombreuse poussées qui étaient passagères mais depuis 6 ans les effets m’handicapent sérieusement ( problème urinaire, de marche et de fatigue). J’ai découvert le régime cétogène et je le suis depuis 1 mois et demi, je ressens de l’amélioration au niveau de la fatigue mais c’est tout et j’avou que c’est un régime très contraignant et je sens la baisse de motivation. Pouvez-vous me dire à partir de combien de temps vous avez renssenti de réels ameliorations physique.

Merci de m’avoir lu Mikhail

Réponse de Jacqueline: pour commencer, je publie à nouveau un article publié en 2018 à propos du régime cétogène, car cet article est encore pertinent mais très difficile à retrouver sur mon blogue:

À la fin de cet article, se trouvent les recommandations qui devraient aider Mkhail.

Caractéristiques et thérapeutique de la diète cétogène : obésité, diabète de type 2, et sclérose en plaques.

Mode d’action de la diète cétogène

La diète cétogène,  force l’organisme à brûler des gras plutôt que des glucides pour  procurer à l’organisme  l’énergie dont il a besoin pour fonctionner; le foie convertit les acides gras en corps cétoniques qui remplacent le glucose comme source première d’énergie à la condition que la consommation de glucides soit réduite de façon drastique.  L’influence bénéfique  possible des corps cétoniques sur les maladies neurodégénératives repose sur l’observation que le cerveau,  utilise d’une part les corps cétoniques seulement lorsqu’il est privé de glucose alors qu’il semble que cette source d’énergie alternative soit capable d’atténuer l’excitotoxicité cellulaire,  un processus pathologique d’altération et de destruction neuronale, une conséquence de l’hyperactivation des neurotransmetteurs. D’autre part, l’efficacité de la diète cétogène dans le cas de perte de poids chez les obèses et de la mise en rémission du diabète de type 2, serait basée sur sa capacité à maintenir un taux sanguin d’insuline bas, ce qui prévient et/ou corrige la résistance à l’insuline.  Il apparaît de plus que la diète cétogène favorise davantage la perte de gras que les autres diètes d’amaigrissement tout en préservant  de façon générale la masse musculaire bien que dans certains cas, des suppléments en acides aminés et en protéines puissent être nécessaires.

Conditions d’application de la diète

Des études chez les animaux et l’humain supportent l’efficacité thérapeutique possible de la diète cétogène pour traiter différents désordres de santé.  Toutefois, il est recommandé que des examens préalables soient effectués avant d’appliquer la diète cétogène : historique de la maladie, tests spécifiques de laboratoire, diète habituelle du patient.  Certains désordres métaboliques spécifiques (calculs rénaux, dyslipidémie sévère, maladie du foie, retard de croissance, reflux gastro-œsophagien sévère, alimentation orale difficile, cardiomyopathie, acidose métabolique chronique) constituent des contre-indications à l’application de la diète cétogène.  Les patients doivent recevoir des multi vitamines contenant des doses adéquates de minéraux essentiels avant même d’initier la diète cétogène pour prévenir des déficiences nutritionnelles durant la diète.

La diète cétogène doit limiter la prise de glucides à  25 g/jour (maximum 50 g/jour), contrôler la quantité de protéines, augmenter la consommation de gras et d’huile. Les nutriments suivants sont nécessaires : calcium avec vitamine D, sélénium, magnésium, zinc et phosphore. L’évaluation de la diète doit être effectuée périodiquement pour documenter les effets bénéfiques et les risques associés.   Il est important de quantifier à tous les 3 mois à partir du sérum,  les corps cétoniques, le glucose sérique, l’albumine, les protéines totales, le cholestérol total, les triglycérides et la créatinine sérique pour s’assurer que la diète est suivie correctement.  Une fois l’an, on recommande les tests suivants : échographie rénale, densité osseuse, carnitine, niveau de sélénium et électrocardiogramme pour prévenir à long terme les effets secondaires suivants : calculs rénaux, ostéoporose, hyperlipidémie, déficience en carnitine et cardiomyopathie.

Caractéristiques particulières

Cette diète ne peut être arrêtée brusquement, l’arrêt doit se faire graduellement sur une période de 2 à 3 mois.

Chez les obèses, la diète cétogène montre une perte de poids plus importante qu’avec les autres diètes balancées.

Il a été démontré que la diète cétogène peut être bénéfique contre le syndrome des ovaires polykystiques chez les patients obèses et  atteints de diabète de type 2.

Bonne nouvelle dans le cas de la sclérose en plaques

L’analyse du microbiome intestinal des patients SEP démontre que la  concentration totale ainsi que la diversité de leurs microbiotes sont réduites de façon substantielle  comparativement aux contrôles normaux.  Des observations cliniques ont montré que  les effets de la diète cétogène  se présenteraient en deux phases : dans un premier temps, la concentration et la diversité des microbiotes intestinaux seraient encore plus réduites ; par contre à partir de la douzième semaine de diète cétogène, la situation en tant que nombre et  diversité des microbiotes s’améliore de façon significative et après 23-24 semaines de diète, la composition des  microbiotes serait alors meilleure qu’avant le début de la diète.  Ceci ne signifie pas que le microbiome a atteint un équilibre idéal, ce qui nécessiterait certainement un apport en fibres beaucoup plus élevé que le permet la diète cétogène. Toutefois, ce résultat est encourageant.

Effets secondaires

Effets secondaires courants : maux de tête, constipation, diarrhée, insomnie, maux de dos, inconfort gastro-intestinal, crampes abdominales, vomissements ;

Effets secondaires modérés : dyslipidemie, déficiences en minéraux, acidose métabolique, risque accru de pierres rénales, augmentation des triglycérides à l’intérieur d’une période de 6 mois, hypoproteinémie.

Effets secondaires sévères : élévation trop importante des corps cétoniques qui peuvent induire des complications avec risques de morbidité et de mortalité chez les patients diabétiques.  Si la concentration des corps cétoniques ne dépasse jamais 8 mmol / L, ces risques sont virtuellement non existants chez les sujets dont la fonction insulinique est normale.

Chez les souris , la diète cétogène à long terme induit une intolérance au glucose  qui a des conséquences graves sur les cellules endocrines du pancréas.

Conclusion

Des études cliniques supportent l’intérêt de la diète cétogène pour le diabète, l’obésité et  certains autres désordres mais cette diète doit être suivie sous une supervision médicale stricte avec l’aide de diététiciens formés en ce sens.  De plus, cette diète doit être adaptée à chaque patient.  Des études sont requises pour mieux comprendre à long terme les impacts cliniques de la diète, son efficacité, son niveau de sécurité, la tolérance des patients,  la durée du traitement et le pronostic après l’arrêt de la diète.

Compte tenu des problèmes et effets secondaires possibles inhérents à la diète cétogène, je pense personnellement que les individus qui répondent positivement à la diète hypotoxique n’ont pas intérêt à changer leur alimentation au profit de la diète cétogène.  Par contre, j’encourage ceux qui souffrent d’une maladie chronique qui pourrait bénéficier de la diète cétogène lorsque leur qualité de vie est insatisfaisante malgré le suivi de la diète hypotoxique,  à essayer la  diète cétogène sous la supervision médicale de thérapeutes expérimentés  dans ce domaine.

Article Références

Augustin K, Khabbush A, William S, et al.,  Mechanisms of action for the medium-chain triglyceride ketogenic diet in neurological and metabolic disorders. Lancet Neurol. 2018 Jan;17(1):84-93. doi: 10.1016/S1474-4422(17)30408-8.

Evans M, Cogan KE,  Egan B. Metabolism of ketone bodies during exercise and training: physiological basis for exogenous supplementation. J Physiol. 2017 May 1;595(9):2857-2871. doi: 10.1113/JP273185

Gupta L, Khandelwal D, Kalra S, Gupta P, Dutta D, Aggarwal S. Ketogenic diet in endocrine disorders: Current perspectives.  J Postgrad Med. 2017 Oct-Dec;63(4):242-251. Review.

Katsu-Jiménez Y, Alves RMP, Giménez-Cassina A. Food for thought: Impact of metabolism on neuronal excitability. Exp Cell Res. 2017 Nov 1;360(1):41-46.

Puchalska P, Crawford PA. Multi-dimensional Roles of Ketone Bodies in Fuel Metabolism, Signaling, and Therapeutics. Cell Metab. 2017 Feb 7;25(2):262-284. doi: 10.1016/j.cmet.2016.12.022. Review.

Swidsinski A, Dörffel Y, Loening-Baucke V et al., Reduced Mass and Diversity of the Colonic Microbiome in Patients with Multiple Sclerosis and Their Improvement with Ketogenic Diet. Front Microbiol. 2017 Jun 28;8:1141. doi: 10.3389/fmicb.2017.01141. eCollection 2017.

Mes recommandations en 2024

Pour améliorer la neuro-inflammation présente dans la sclérose en plaque, je recommande de tirer parti des propriétés anti-inflammatoires des aliments pauvres en glucides tel que pratiqué dans le régime cétogène et d’adapter parallèlement le régime hypotoxique. Le régime hypotoxique est beaucoup moins contraignant que le régime cétogène et de plus il ne comporte pas les limitations décrites dans l’article précédent,  sans oublier que le régime hypotoxique  a fait ses preuves chez plusieurs patients atteints de sclérose en plaques selon des témoignages se trouvant sur mon blogue.  Éliminer le gluten, les produits laitiers et les sucres même complets est bénéfiques car ces aliments sont nettement pro-inflammatoires ; cela est bénéfique pour tous les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques, que ce soit la sclérose en plaque ou autres.

Bon courage Mikhail

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Dame de 80 ans, (15 ans de diète hypot.) qui a conservé un squelette de jeune fille!

J’ai eu au debut de ma conversion vers l’alimentation hypotoxique exactement la meme inquiétude
Je consomme beaucoup de légumes et fruits et surtout des noisettes et amandes non grillées au quotidien
J’ai fait deux contrôles osteodensitometrie et j’ai « un squelette de jeune fille » m’a dit la radiologue ( raison pour laquelle la radio n’est pas remboursée par l’assurance maladie)
Jamais je ne renoncerai à cette alimentation que je pratique depuis 15 ans et grace a laquelle je suis en pleine forme pour mes 80 ans !
Merci Madame Lagacé !

Réponse de Jacqueline: merci pour ce témoignage significatif.

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Le témoignage de Louise, 76 ans (12 ans de diète hypot.) pratique de la randonnée en très haute altitude.

Bonjour Louise,
Je fais moi-même de l’hypocalcémie de naissance, j’ai un diagnostic d’ostéopénie, et je suis le régime de Madame Lagacé depuis le 6 août 2012 (bien 2012), je prenais des suppléments de calcium sur ordonnance, 1,5 gr, puis 1 gr et maintenant, sous forme liquide, parfois comprimés, de 500 mg par jour et cela suffit amplement. Je fais des prélèvements sanguins deux fois par année.
Il semble que l’arthrose soit provoquée par le calcium car j’ai commencé l’arthrose aux mains quand mon endocrinologue me prescrivait les doses à 1,5 mg. Il ne faut pas prendre plus de 500 mg à la fois, sinon, ça va dans l’urine. Et éviter de prendre les suppléments à un repas où on prend du fer car le calcium empêche l’absorption du calcium. J’ai dû à un moment donné faire des infiltrations de cortisone au pied gauche, 2 fois seulement et tout est OK maintenant. Pas d’arthrose dans les genoux cependant, mais beaucoup à la colonne vertébrale, aux mains et aux pieds (arthrose sévère), mais je marche entre 5 et 12 km par jour, moyenne récente d’après les données de mon tél 7,7 km, je vis en ville.
Comme Madame Lagacé le spécifie, il faut lire son premier livre pour bien comprendre les effets du gluten et les produits laitiers chez certaines personnes. Par ailleurs, nous n’absorbons que 30% du calcium des produits laitiers et il y en a dans le reste de l’alimentation de toute façon. Le personnel médical, médecin y compris, ne sont pas très au fait, bien que cela est en train de changer, des bienfaits du régime préconisé par Madame Lagacé, voir mon témoignage en 2014 que vous trouverez sur son blog. J’ai fait des écarts ces deux dernières années avec le fromage, seul produit laitier que je m’autorisais, mais je viens de le supprimer à nouveau pour éviter une augmentation du cholestérol. S’il m’arrive, rarement, de manger du gluten, tout de suite j’ai des douleurs qui apparaissent, quasiment instantanément, à la nuque en particulier et aux doigts.
Quand j’ai commencé le régime, j’avais tellement de douleurs au dos que je pensais terminer en chaise roulante ou tout au moins avoir une chirurgie car j’avais des hernies discales, disparues depuis. Je ne saurais vous recommander de persister, dans mon cas, après trois semaines seulement, toutes mes douleurs avaient disparu, mon compagnon et moi-même n’en revenions pas. Le chirurgien avec qui j’avais pris rdv pour une éventuelle chirurgie au dos, rdv que j’ai tout de même maintenu malgré la disparition des douleurs insoutenables au dos, m’a alors demandé les références du livre de Madame Lagacé, car plusieurs patient.es lui en avaient parlé. J’ai 76 ans maintenant et je continue lors de mes séjours annuels dans les Alpes de faire de la randonnée en très haute altitude, parfois je fais des dénivelés de plus de 1000 m et grimpe jusqu’à plus de 3000 m. Mon alimentation est constituée à 99% biologique. Bonne chance et tenez bon. Je ne pourrais pas retourner à mon alimentation antérieure, c’est évident pour moi.

Réponse de Jacqueline: merci Irène pour ce second témoignage tellement revigorant.

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Réponse à Louise qui souffre d’ostéoporose

Bonjour Jacqueline
Je viens de me procurer votre livre « Cuisiner pour vaincre la douleur ».
J’ai suivi ce régime depuis une coupe de semaines déjà: donc pas de gluten et pas de produits laitiers (déjà, je fais moins de constipation).
J’ai de l’arthrose dans le cou, bas de la colonne, genoux…
Mais je pratique l’exercice régulièrement (marche, snow, etc..).
Je fais de l’ostéoporose sévère (depuis longtemps). Je prends de l’aporisedronate depuis 2 ans et encore, j’imagine pour 2 ou 3 ans??
Alors, comme je ne consomme plus de produits laitiers, là où se trouve le calcium, on m’a déconseillé de faire ce régime.
Me voilà bien mal pris alors? Est-ce que l’apport de 500gr. de calcium sous forme de suppléments (avec sa Vitamine D) suffirait pour remplacer le calcium naturel des produits laitiers?
Aussi, je me demande si l’huile Udo (3-6-9) (ou tout du moins 3 et 6) serait bénéfique à ma santé?
Merci beaucoup à l’avance.
Louise

Réponse de Jacqueline :

Bonjour Louise, les personnes qui vous ont déconseillé de suivre le régime hypotoxique en raison de votre ostéoporose ignorent les données de la science dans ce domaine.  Ma réponse qui comporte plusieurs pages est accessible dans mon premier livre qui est toujours d’actualité (Comment j’ai vaincu la douleur….) et qui est disponible dans les bibliothèques municipales et dans les bonnes librairies; vous y trouverez les réponses à vos questions  p. 92-98. Les  sujets traités qui vous concernent précisément sont : Consommation de produits laitiers et ostéoporose; Nutrition moderne et ostéoporose; Sources alimentaires de calcium; Liste des aliments qui contiennent des quantités intéressantes et bio-assimilables de calcium; Besoins quotidiens en calcium; Ostéoporose et nutrition.  Bonne lecture et n’oubliez pas également l’importance primordiale de l’exercice physique pour prévenir et traiter l’ostéoporose.

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Mes Vœux pour la Nouvelle Année

À l’occasion de la Nouvelle Année 2024, je veux souhaiter à chacun et chacune de mes lecteurs et lectrices, la Santé, la Joie de vivre et le partage de relations harmonieuses. Le bonheur ne se trouve pas dans la richesse mais bien dans des relations humaines de qualité, un esprit curieux d’apprendre et  le plaisir d’être utile.  Plus que jamais, il est important de développer de l’empathie dans ce monde de bouleversements.

Jacqueline Lagacé

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Suggestion d’une diététiste à celle qu’une spécialiste de médecine interne a qualifiée de  compulsive et dont les résultats du suivi de la diète hypotoxique s’avèrent insatisfaisants

Bonjour, j’ai moi-même une formation de diététiste et c’est triste de lire ces très mauvaises expériences. J’aimerais vous encourager de vérifier si vous n’avez pas des parasites grâce à des tests de vos selles. Ceci pourrait aider à votre rétablissement.

Quelques questions:

Avez-vous un moment précis où vos symptômes ont débuté?
Êtes-vous allé dans un pays chaud?
Vous  êtes vous baignée ds un lac au Qc?
Avez vs des jeunes enfants ou des animaux de ferme ou de compagnie?
C’est bcp plus répandu que l’on pense d’avoir des parasites intestinaux.
Je demande tout ceci car vous appliquez le protocole depuis 4 ans et vs vous sentez encore incommodée.
Je vous souhaite bonne suite et bravo pour l’amour que vs mettez à être en santé
Héloïse

Réponse de Jacqueline: merci Héloïse pour cette suggestion; espérons que cela aidera.

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Ignorance crasse et manque total d’empathie : une nutritionniste et une jeune spécialiste de médecine interne, deux cas désespérants

Je pense que beaucoup de gens peuvent témoigner de la déconnection entre le système de santé et les patients. J’ai 2 examples.

Ma mère avait eu un résultat positif pour les anticorps anti-gliadine, alors son médecin de famille lui a recommandé une diète sans gluten et l’a envoyé voir une diététiste-nutritionniste dans le système (à l’hôpital). Elle s’est fait dire que le gluten avait aucun rapport et de continuer à en manger!

Pour ma part, j’ai une sensibilité très grande au gluten (peut-être même coeliaque, 1 test sanguin sur 3 a été positif pour anti-transglutaminase mais biopsie négative). Mais avant de savoir ça, en 2018, à 39 ans, rien n’allait, je me suis rendue plusieurs fois à l’urgence, une fois je pensais même faire une crise cardiaque, je ne pouvais plus marcher sans avoir l’impression que j’allais m’effondrer. À part un peu d’arythmie, mes tests sanguins de base sont beau! J’avais l’impression que mon corps tombait en lambeaux à l’intérieur et qu’on me trouverais une maladie rare avec quelques mois à vivre. On m’envoie voir une spécialiste de médecine interne fraîchement sortie de l’université. J’avais espoir d’avoir de l’aide. Après 5 minutes dans son bureau, alors que j’étais en train d’expliquer ma liste de 43 symptômes (et avec mes feuilles de notes personnelles) elle m’arrête et me demande c’est quoi mes passe-temps. Un peu surprise, je répond, elle me dit que je fais de l’anxiété sévère, que je suis probablement obsessive compulsive avec toutes mes notes et d’arrêter d’en prendre, et que je dois me trouver une vie (pour reprendre ses mots « get a life »). Je suis sortie complètement découragée. J’ai commencé à regarder ailleurs…aujourd’hui, je suis la diète hypotoxique à la lettre, depuis 4 ans, j’ai jamais mangé au restaurant. J’avais commencé par sans gluten (il y a 4 ans), ensuite sans produits laitiers et depuis environ 4 mois stricte attention au glycotoxines et je vais beaucoup mieux même si j’ai pas fini de guérir. J’avoue que j’avais sous-estimer l’effet des glycotoxines pour mes problèmes. Merci madame Lagacé pour vos deux livres très bien expliqués et aussi vos livres de recettes, ça aide énormément et c’est délicieux!
Julie

Réponse de Jacqueline: si de tels exemples sont confrontants, il est important de se rappeler que des progrès immenses ont été réalisés au cours des 10 dernières années, à savoir que l’on doit consommer de vrais aliments, éviter le plus possibles les aliments ultra-transformés, tenir compte de ses sensibilités alimentaires propres face à des aliments réputés comme bons pour la santé et être attentif aux répercussions de nos choix alimentaires sur l’équilibre de notre microbiome intestinal, lequel influence le bon fonctionnement de tout notre organisme, dont notre cerveau. En d’autre mots, il faut écouter les messages que nous envoie notre corps.

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L’expérience déplorable de Bernadette auprès d’une diététicienne déconnectée!

Bonjour Madame Lagacé,

Je vous remercie infiniment pour tout le travail de recherche et de vulgarisation que vous avez fait sur l’alimentation hypotoxique. J’ai lu tous vos livres et j’implémente certains changements qui ont un effet important. J’ai notamment un problème de poids, d’intolérance au gluten et aux laits animaux.

Je suis allée voir une diététicienne universitaire pour m’aider à perdre du poids mais elle a refusé de prendre en compte mes problèmes avec le gluten et le lait. Très vite, je me suis retrouvée avec un ventre qui a doublé, une prise de poids notable, un brouillard dans la tête insupportable et un état dépressif. Elle n’était vraiment pas dans l’écoute et comme je ne rentrais pas dans ses cases, elle m’a fait un retour assez violent.

J’ai donc décidé d’arrêter de la voir et après avoir lu vos livres et notamment le fait que le gluten agissait non seulement sur les intestins mais aussi sur le cerveau, j’ai complètement arrêté le pain. Mon état « dépressif » et le brouillard dans ma tête ont disparu en 3 jours. Spectaculaire !

Depuis, je fais votre recette de pain de riz et ça a changé ma vie : enfin je peux me régaler sans avoir le ventre qui gonfle. Il est facile à faire, savoureux et reste moelleux une semaine entière. Je mets 1.5 tasse de farine de riz, 1 tasse de farine de manioc et 1/2 tasse de farine de sorgho. Quand j’entends mon ventre qui gargouille au lieu de gonfler je pense à vous et je vous remercie de tout coeur.

Bien à vous.

Réponse de Jacqueline : il est totalement inacceptable que des diététiciennes ou nutritionnistes ignorent encore en 2023 le fait que le gluten et les produits laitiers animaux  possèdent  des propriétés pro-inflammatoires bien démontrées; il faut reconnaître toutefois que ces connaissances sont encore délaissées dans la formation de l’ensemble des professionnels de la santé même si un nombre croissant d’entre eux s’y intéressent. Il est pourtant bien démontré que de telles propriétés pro-inflammatoires sont susceptibles de perturber le fonctionnement normal du système immunitaire d’une minorité d’individus en raison possiblement de caractéristiques génétiques, épigénétiques ou autres. Chez ces individus sensibles, de telles molécules pro-inflammatoires peuvent induire après une période plus ou moins longue le développement de maladies chroniques.  

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