Compléments d’information sur le gluten sans oublier les maladies neurologiques dues au gluten

Parce que ces informations étaient noyées dans un article que j’ai publié précédemment et que je les considère comme essentielles, je les reproduit ici de façon indépendante. De plus, comme durant mes conférences je ne peux aborder en détail le vaste problème du gluten aussi profondément que je le souhaiterais, cet article  sera dorénavant recommandé.

Qu’est-ce que le gluten?

Le gluten constitue, en association avec  l’amidon, une masse de protéines élastiques et collantes qui rend la farine panifiable, donc qui fait lever le pain,  le rend moëlleux et  aide également à sa cuisson. C’est la cuisson du gluten  qui est à l’origine de la belle couleur dorée, de l’odeur appétissante et du croustillant des pains et pâtisseries

C’est d’ailleurs la raison  pour laquelle l’industrie céréalière a développé des variétés de céréales qui contiennent des taux de gluten en perpétuelle augmentation depuis des décennies.  Toutefois, parallèlement, on constate une augmentation  sans précédent de différents types d’intolérance au gluten qui se traduisent par des réactions adverses médiées par le système immunitaire (exe. la maladie coeliaque) et des réactions d’intolérance non médiées par le système immunitaire (voir le tableau concernant le test de détection des réactions adverses aux aliments et faire également le rapprochement avec les glycotoxines).   Ces informations démontrent  que nos enzymes sont de moins en moins aptes à  digérer le gluten.

Pourquoi le gluten peut-il être néfaste pour la santé?

Déjà on savait  que  les enzymes digestives des mammifères ont beaucoup de difficulté à bien digérer les protéines du gluten.  De façon plus particulière, il a été démontré  que les enzymes digestives humaines n’ont pas la capacité de digérer certaines parties immunogéniques du gluten.  Les protéines du gluten comptent pour environ 80% des protéines du blé.  Certaines de ces protéines  contiennent des peptides qui peuvent se lier de façon anormale à des molécules du système immunitaires présentes chez certains individus (HLA-DQ2 ou DQ8).  C’est ainsi que le peptide alpha-gliadine lorsqu’il se lie  au  HLA-DQ2 ou DQ8 provoque une activation anormale des  cellules immunitaires T ce  qui va  déclencher la maladie coeliaque.  90% des coeliaques présentent cette caractéristique.   (La maladie coeliaque appelée également entéropathie au gluten est une maladie autoimmune caractérisée par des réaction d’hypersensibilité immunitaire de type cellulaire retardée (lymphocytes  T) et de type humorale (IgM, et IgA) anti-gliadine, associée à des IgM anti-ovalbumine et anti-lactoglobuline. ) Cette réaction se produit au niveau de la muqueuse du petit intestin et entraîne des anomalies fonctionnelles de la muqueuse. La prévalence de la maladie coeliaque a quadruplé depuis 50 ans et elle est actuellement diagnostiquée chez environ 1% de la population.  Le taux de cette maladie non-diagnostiquée est également en hausse.  C’est une maladie qui peut se développer chez l’enfant ainsi que chez des adultes.

Il faut remarquer toutefois que tous les individus qui possèdent le HLA-DQ2 ou DQ8 + des gènes associés non HLA  et qui consomment du gluten ne développent pas nécessairement cette maladie.  Par contre, de 20 à 39% des individus possèdent le gène HLA-DQ2 ou DQ8.  Pourquoi alors seulement  1% de la population a-t-elle reçu un diagnostic positif de la maladie coeliaque?  On sait maintenant d’une part, qu’il existe chez certains individus des gènes qui protègent contre la maladie coelique.  Peut-être que des individus positifs pour un des HLA DQ2 ou DQ8 ne possèdent pas un ou des gènes non HLA associés à cette maladie

Une autre hypothèse plausible pouvant peut-être expliquer ce  phénomène:  j’ai beaucoup insisté dans mon premier livre sur le fait qu’une fragilité génétique n’entraînera normalement la manifestation de la maladie que si des facteurs de l’environnement permettent l’expression de la maladie , tels par exemple certains aliments. D’après une recherche récente, des individus présenteraient un répertoire riche en agents microbiens capables de digérer les molécules immunogéniques du gluten.  Par exemple, une bactérie nommée Rothia aeria (trouvée dans la plaque dentaire de certains humains) produit des enzymes capables de dégrader la gliadine en peptides non dangereux (Zamakhchari M, et al, « Identification of Rothia bacteria as gluten-degrading natural colonizers of the upper gastro-intestinal tract », PLos One, 2011; 6(9) :e24455. Epub Sep 21).  On peut penser que si cette bactérie existe dans la bouche, elle pourrait également être présente dans l’intestin grêle et digérer pour ceux qui la possèdent la gliadine.

Manifestations extra-intestinales de la sensibilité au gluten

N.B. : les informations qui suivent concernant les maladies neurologiques dues au gluten sont tirées de la revue scientifique internationale très reconnue « Lancet Neurology » : Hadjivassiliou M, et al, « Gluten sensitivity : from gut to brain », Lancet Neurol 2010, 9 :318-30.

Alors que la maladie coeliaque est diagnostiquée depuis 1953, ce n’est que depuis 1996 (30 ans plus tard) que l’on a reconnu  que le gluten pouvait  provoquer des manifestations pathologiques extra-intestinales.  Ainsi on observe des maladies  neurologiques (du système nerveux) chez  (10 à 22.5%) des patients coeliaques ainsi que chez des individus  qui ne présentent pas de problèmes intestinaux.  Il faut souligner que la majorité des patients qui manifestent des problèmes neurologiques dus à la sensibilité au gluten n’ont pas de symptômes gastro-intestinaux.

Ces réactions adverses au gluten sont difficiles à diagnostiquer car les tests sérologiques basés sur les anticorps anti-gliadine et autres, ne sont pas spécifiques ou sensibles à 100%.  Certains anticorps IgA sont excellents pour détecter la maladie coeliaque  alors que ces anticorps sont souvent non détectables chez les patients avec manifestations neurologiques sans entéropathies.

Différentes maladies neurologiques dues à la sensibilité au gluten

1) Une des maladies neurologiques les plus fréquentes est  l’ataxie  caractérisée par un manque de coordination des mouvements due à une atteinte du système nerveux central sans atteinte de la force musculaire, le cervelet peut  également être atteint ainsi que le labyrinthe de l’oreille interne.   L’âge moyen du début de la maladie neurologique est de 53 ans. La réponse positive au traitement d’une alimentation sans gluten dépend de la durée de la maladie avant le traitement.

2) La neuropathie périphérique :  atteinte des nerfs périphériques (douleurs neuropathiques).  La neuropathie provoquée par le gluten est une maladie progressive lente (24-77 ans, moyenne 55 ans) Inflammation. Après 1 an de régime, amélioration significative des symptômes.

3)  Encéphalopathie : mal de tête qui mime les migraines. Le régime sans gluten résolve le problème.  Toutefois, les anomalies au niveau de la substance blanche ne disparaissent pas avec le régime qui cependant arrête la progression de la maladie.

4) Épilepsie

5) Myopathie, faiblesse musculaire avec inflammation.  Le régime améliore les symptômes.

6) Sclérose en plaques touchant la matière blanche dans le cerveau  et la moëlle épinière.

Conclusion :  pour améliorer le diagnostique de ces maladies, il est important d’être  conscients que la sensibilité au gluten ne concerne pas seulement l’intestin.

Autres maladies chroniques pouvant être associées à la consommation de céréales complètes ou non contenant du gluten (El-Chammas K, Danner E, Gluten-free diet in nonceliac disease » Nutr Clin Pract, 26:294-299, 2011).

1)  Maladies cardiovasculaires (Mellen et al, 2008)

2) Le diabète (Mohan, 2009) et gain de poids (Liu et al, 2003).  Effets positifs d’une diète sans gluten. (Malalasekera, 2009); Sun et al, 2009)

3) : cancer colorectal  et estomac(Levi et al, 1999, 2000)

4) La protéine gliadine peut augmenter la perméabilité intestinale et contribuer aux maladies autoimmunes (Drago et al, 2006; Visser et al., 2009)  Il y aurait 80 maladies autoimmunes (maladie de Crohn) en relation avec le gluten ce qui concernait  3.2% de la population américaine en 1996.

– Psoriasis.  Les markers d’une coeliaque latente sont présents chez les patients souffrant de psoriasis..  Michaëlsson et al (2000) la diète sans gluten aide de façon significative certains de ces patients.

-Dépression

– les maladies arthritiques (engloble une centaine de maladies y compris l’arthrose).

-Schizophrenie réaction au gluten, certains répondent très bien à un régime sans gluten, et autres problèmes psychiatriques.

– Asthme

– rhinite allergique et autres maladies chroniques ORL

– Autisme

–  problèmes de colon, des ballonnements,

– dermatites, et autres symptômes.

Le problème de la cuisson des céréales

Si le pain de blé entier et autres pains apparentés sont conseillés en diététique, il peut cependant s’avérer problématique au niveau toxicologique. En effet, lorsque l’on cuit à plus de 110 degrés C des céréales qui contiennent de grandes quantités d’un acide aminé appelé asparagine en présence de sucre (amidon), il se produit la réaction de Maillard qui entraîne la production de glycotoxines (advanced glycation endproduct formation) appelée  acrylamide (voir les explications détaillées dans mon premier livre).  L’acrylamide aurait des effets  neurotoxiques, mutagéniques, génotoxique, carcinogéniques et entraînerait des problèmes de reproduction.   De plus, la réaction de Maillard (selon le Dr Jacques Fradin),  décuplerait  le caractère allergisant du gluten.

Dans notre civilisation, le blé et ses dérivés conservent une présence puissante d’un point de vue symbolique, culturel et culinaire. Il n’est donc pas facile de réagir objectivement aux problèmes causés par les céréales apparentées au blé.  Beaucoup sont tentés de déformer ou  nier les faits cités. D’autres s’empresseront tout simplement de les oublier.

Dans la pratique,  il existe  des céréales ou pseudo-céréales  dépourvues de gluten comme le riz,  le sarrasin,  le quinoa et quelques céréales africaines (Sorgho, millet, amarante, teff).

Compte tenu des différents problèmes de santé souvent  graves qu’entraîne la consommation de gluten chez un nombre non négligeable d’individus, il est surprenant  de ne pas trouver d’études qui ont  étudié la relation entre la consommation de céréales contenant du gluten et la santé publique.

Par contre,  une étude publiée en 2011 par un chercheur du département d’économie de l’Université de la Caroline du Nord, (Metzgar, M. « Externalities from grain consumption : a survey »,  Int J Food Sci Nutr. 2011 Nov 14. [Epub ahead of print] ) questionne le plan  MyPyramid  (Ma Pyramide) du département américain de l’Agriculture qui continue de recommander à tous les Américains de consommer chaque jour 6 onces  de grains dont 50% en grains entiers et 50% en grains raffinés.  Selon ce chercheur, la recommandation de MyPyramid concernant la consommation de grains par tous les américains est clairement inappropriée pour le segment de la population sensible à cet aliment.  Un guide pour une diète alternative est requis pour certains groupes d’individus dans le but d’améliorer la santé publique et de réduire les problèmes économiques liés à ces maladies.

Jacqueline Lagacé Ph.D.

18 Commentaires

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18 réponses à “Compléments d’information sur le gluten sans oublier les maladies neurologiques dues au gluten

  1. Nathalie Bernard

    Bonjour,

    Je lis votre article et tout de suite après je lis un article du pharmachien et je ne sais plus qui croire. J’ai des problèmes diverses au niveau neurologique et je cherche depuis un an. Je coyais voir une corrélation entre le gluten et mes problèmes mais je ne sais plus. Il me semble pourtant que lorsque je mange du pain mes fourmillements reviennent…

    • Jacqueline

      Bonjour Nathalie,
      Je dirais les réponses à votre question ont été publiés hier sur mon blogue sous le titre: Réponse de Jacqueline à Nathalie concernant le pharmachien.

  2. Monique Tremblay

    J’ai deux questions:
    – L’huile UDO (Flora) contient de l’huile d’avoine. Est-ce acceptable?
    – Molkosan (Vogel) contient du concentré de petit-lait lactofermenté déprotéiné. Est-ce acceptable?
    Merci!

    • Jacqueline

      Comme une huile ne contient normalement pas de protéines, l’huile UDO est acceptable à mon avis. Comme ce sont les protéines du petit-lait qui sont nocives, la lactofermentation en hydrolysant les protéines élimine le problème.

  3. Francine Lavoie

    Est-il exact que le blé germé (et toute autre céréale germée) ne contient pas de gluten ? Je pense par exemple au pain mana qui est un pain cru fait de blé germé.

    Francine

    • Jacqueline

      Aucun grain de blé germé ou pas n’est acceptable, seul le jus d’herbe de blé est accepté.

    • Stéphanie

      Bonjour,
      Je vous envoie la réponse que j’ai reçue du service aux consommateurs de Nature’s Path, lorsque j’ai envoyé un courriel pour savoir si le pain Manna était un aliment vivant.

      De: Consumer Services
      Date: jeudi 13 Novembre 2008, 12 h 32

      The bread is made from sprouted whole grains and baked at a temperature higher than 120F. (about 335 – 350 degrees F.) The product is baked at a temperature lower than conventional bread but it is NOT a raw food. Precise temperatures and length of baking time is considered confidential recipe information.

      We sell the manna breads to the stores as frozen product. In the frozen state the manna breads are good up to a year and once thawed to refrigeration, it is good for about 10 days in the refrigeration. We do not recommend the breads be stored at room temperature as they spoil very easily without preservatives.

      Thank you for being a valued Nature’s Path customer.
      Thank you for your email.
      Kind Regards,

      Beverley
      Consumer Services
      Nature’s Path Foods
      9100 Van Horne Way
      Richmond BC V6X 1W3
      or 250 H Street, #275
      Blaine WA 98230
      http://www.naturespath.com

  4. Léon Le Barz

    Bonjour
    Tout le site est intéressant et va dans le sens de ce que j’ai constaté au niveau de l’alimentation toxique. Voici l’adresse de notre blog dans lequel nous décrivons l’expérience que mes frères et moi avons entrepris depuis 18 mois : alimentationetpsoriasis.eklablog.fr
    Bonne lecture.
    Léon Le Barz

  5. Diane

    Merci pour cet article encore si instructive et encourageante pour continuer ce régime anti-gluten qui m’aide beaucoup à maîtriser la sclérose en plaques. Une dame convaincue de l’ouest canadien

  6. Anne-Marie

    Bonjour Mme Lagacé,

    Je vous remercie pour votre implication au niveau social pour la santé des gens et je me permets de venir à vous pour connaître votre avis concernant la cuisson à induction. Est-ce compatible avec votre régime ?

    • Jacqueline

      Bonjour,

      D’après je que je sais, la température de ce mode de cuisson peut être très élevé. Par contre, je ne vois pas pourquoi, il ne serait pas possible de choisir un degré de température compatible avec l’alimentation hypotoxique.

  7. Maryse Azzaria

    Merci pour cet éclairage. Dans un article du Devoir du 18 octobre (http://www.ledevoir.com/societe/sante/361720/etes-vous-vraiment-intolerant-au-lactose) on peut lire ceci:
    Gluten

    Les personnes souffrant de la maladie coeliaque ou qui présentent une intolérance au gluten doivent absolument éliminer le gluten de leur alimentation, a rappelé Wendy Dahl, avant de souligner que « ces pathologies doivent être diagnostiquées par un médecin ». « Par ailleurs, certains individus croient que le gluten est nocif pour la santé alors qu’il s’agit d’une simple protéine qui n’est pas délétère, mais bénéfique pour la majorité des gens. Ces individus s’imposent une diète sans gluten souvent en raison de l’attrait qu’exercent sur eux les multiples produits exempts de gluten qui sont offerts sur le marché. Ils éliminent tous les produits à base de blé de leur alimentation. Or, comme la principale source de fibres dans le régime alimentaire nord-américain est le pain blanc, du coup ils réduisent à peau de chagrin leur apport en fibres et en fructanes [des composés bénéfiques qui favorisent le développement de la flore intestinale]. Ils pourraient remplacer cette diminution en fibres par une plus grande consommation en fruits, légumes et légumineuses, mais aux États-Unis, et vraisemblablement au Canada, les gens n’en mangent pas. Ces individus risquent d’écoper des effets néfastes occasionnés par leur nouveau régime alimentaire qui comporte plus de sucres et moins de fibres. »

    Le symposium était organisé par les Producteurs laitiers du Canada, mais mettait en vedette des conférenciers universitaires de renom.

    • Marie Roy

      La principale source de fibres: le pain blanc!!!!!!! Il y a de l’information qui se perd.

  8. Suzanne Bougie

    Je souffre de psoriasis depuis plus de 40 ans. Ma fille suit religieusement vos conseils après avoir lu vos livres et elle est très satisfaite des résultats. C’est elle qui m’a parlé de vous et de votre approche. Pourriez-vous me diriger plus particulièrement vers des études démontrant un lien, s’il y a lieu, entre le gluten et le psoriasis?

    Je vous remercie sincèrement,
    Suzanne Bougie (66 ans)

    • Jacqueline

      Bonjour,

      Br J Dermatol. 2012 Jan;166(1):67-73. doi: 10.1111/j.1365-2133.2011.10608.x. Epub 2011 Dec 9.
      In vitro screening for putative psoriasis-specific antigens among wheat proteins and peptides.
      Skavland J, Shewry PR, Marsh J, Geisner B, Marcusson JA.
      Clin Exp Dermatol. 2011 Apr;36(3):302-4. doi: 10.1111/j.1365-2230.2010.03980.x. Epub 2010 Dec 24.
      Estimation of (IgA) anti-gliadin, anti-endomysium and tissue transglutaminase in the serum of patients with psoriasis.
      Nagui N, El Nabarawy E, Mahgoub D, Mashaly HM, Saad NE, El-Deeb DF.
      Source

      Department of Dermatology, Faculty of Medicine, Cairo University, Cairo, Egypt.
      Abstract

      Studies have indicated an association between psoriasis and coeliac disease (CD), an immune-mediated gluten-dependent enteropathy; however, the precise relationship between psoriasis and CD remains controversial. We aimed to assess the prevalence of the CD-associated IgA antibodies antigliadin antibody (AGA), tissue transglutaminase (tTG) and antiendomysium antibody (EMA) in patients with psoriasis. In total, 41 patients with psoriasis and 41 healthy controls were enrolled in this study. Blood samples were taken from all participants, and screened for AGA, tTG and EMA. We found a significantly higher level of AGA in patients with psoriasis than in controls, but levels of tTG and EMA were not significant. There was also a significantly higher prevalence of AGA, tTG and EMA in the patient group (34.1%, 34.1% and 14.6%, respectively) than in the control group (2.4%, 22% and 4.9%, respectively). We conclude that the significantly high prevalence of AGA antibodies in patients with psoriasis supports the possibility of a link between psoriasis and gluten-sensitive enteropathies, especially CD.

  9. Fanee Joly

    Bonjour Madame Lagacé et merci pour votre contribution généreuse à faire diminuer les douleurs de plusieurs personnes dont moi, qui depuis que je suis le régime (4 mois) n’ai plus de problèmes de colon irritable, ni de crampes. Je me demandais si vous aviez songé à collaborer avec des entreprises alimentaires afin d’identifier (par une étiquette ou un auto-collant) les aliments qu’ils fabriquent comme rencontrant les normes d’un régime alimentaire hypotoxiques que vous préconisez ? Si ces divers produits étaient identifiés ce serait tellement plus facile pour nous les consommateurs de faire notre épicerie. Merci encore! Fanee

    • Jacqueline

      Bonjour,

      Une telle opportunité ne me plaît pas car je veux garder toute mon indépendance. Par contre, lorsque je suis convaincue de la qualité d’un produit, il me fait plaisir de le recommander gracieusement.

  10. Johanne Thibault

    Ma mère a eu un diagnostic d’ataxie il y a environ 15 ans et je ne veux pas me rendre jusque là, je peux vous l’assurer! Elle a eu, et ce, aussi loin que je peux me rappeler, des diarrhées et douleurs abdominales toute sa vie d’adulte, avec de nombreux examens et radiographies où les professionnels de la santé n’ont rien trouvé.De plus elle a toujours été intolérante aux lait. Il y a 6 mois environ que j’ai adopté la méthode d’alimentation sans gluten et produits laitiers, je n’aime pas utiliser le mot «régime» car ce n’en est pas un. Et savez-vous quoi?… 6 mois après avoir changé mon alimentation, je peux dire que je n’ai plus de douleurs inflammatoires et articulaires qui m’empoisonnaient l’existence depuis trop d’années……Youpi! Que c’est bon de ne plus souffrir jour et nuit!!!

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