N.B.: cet article a été envoyé au Journal LaPresse: forum@la presse.ca
C’est curieux comme le hasard fait parfois bien les choses. Alors que je venais tout juste de lire votre article du 25 janvier 2013, intitulé « Le vrai et surtout le faux sur le gluten », une lectrice du nom de Madeleine, m’a envoyé sur mon blogue, sans aucun lien avec votre article, la réflexion suivante : « Les révolutions arrivent souvent par la base ….soyons optimistes ! Le Web est un outil extraordinaire pour mobiliser et informer les gens….on a pu le constater dans les dernières années dans plusieurs événements de petite et grande envergure. Poursuivons notre croisade pour le bien de ceux et celles qui souffrent en silence, parfois dans la honte …mais surtout dans la tristesse de ne pas être reconnu(e)s ou compris(e)s ! »
Lorsqu’une journaliste d’un quotidien aussi important que « La Presse » se permet d’écrire en 2013 un article aussi déconnecté de la réalité et des faits scientifiques actuels concernant la problématique du gluten, il faut rétablir les faits car le public et en particulier les gens directement concernés ont droit à une information juste et actuelle. Voici quelques phrases percutantes tirées de l’article en question : « Se déclarer faussement allergique à un aliment est grave….parce que cela banalise la situation des vrais allergiques. Ceux qui méritent toute l’attention. Et qui n’ont pas besoin du tout, dans la vie, de voir un tas de faux allergiques miner leur crédibilité et diluer leur condition … je vois partout des gens qui se déclarent allergiques ou intolérants au gluten, sans avoir été diagnostiqués par un médecin ». Selon madame Lortie, se priver de gluten serait simplement une mode, une façon de contrôler son poids derrière une justification médicale. J’aimerais souligner le fait que selon un article scientifique récent, plus de 90% des patients coeliaques ne seraient pas diagnostiqués (1). Dans ces conditions, on peut comprendre que de nombreuses personnes, qui malheureusement n’ont pu être diagnostiquées, voient une amélioration réelle de leur santé en éliminant le gluten de leur alimentation.
Toutefois, le but premier de ma démarche est de vous informer qu’il est maintenant démontré hors de tout doute dans la littérature scientifique que la maladie coeliaque n’est pas la seule maladie chronique qui nécessite d’éviter la consommation de gluten. En fait, la maladie coeliaque ne serait que la pointe de l’iceberg parce qu’il a été mis en évidence que plus de gens souffrent de réactions pathogènes discrètes dues au gluten qui n’ont rien à voir avec la maladie coeliaque. Ces individus ne manifesteraient pas de phénomènes d’allergies ni d’auto-immunité en relation avec le gluten (2). Récemment, 15 scientifiques de différents laboratoires spécialisés dans le domaine, se sont réunis à Londres pour faire le point sur les maladies causées par le gluten. Suite à la compilation des travaux scientifiques publiés dans ce domaine, ils ont conclu que les réactions pathogènes discrètes qui découlent de la sensibilité au gluten (GS pour gluten sensitivity), sont différentes de la maladie coeliaque et seraient beaucoup plus communes que cette maladie (2). Selon ces auteurs, les maladies qualifiées de GS peuvent causer les symptômes suivants : fatigue, dépression, encéphalopathie/ sensation d’un esprit embrumé, manque d’énergie, douleurs abdominales diffuses, ballonnements, diarrhées, eczéma et/ou éruptions, mal de tête, douleurs articulaires, sensations d’engourdissement dans les jambes, les bras ou les doigts et de nombreuses autres manifestations. Comme on peut le constater, ces symptômes caractérisent un très grand nombre de maladies d’inflammation chronique. Ainsi, les patients GS sont incapables de tolérer le gluten et développent des symptômes qui peuvent être associés à un grand nombre de maladies chroniques (2,3). Ces réactions sont généralement différentes de celles observées chez les patients coeliaques et n’entraînent généralement pas de dommages importants au petit intestin. Le diagnostic du GS est basé sur l’exclusion du gluten suivi d’une période de re-introduction d’aliments (de préférence à l’aveugle) contenant du gluten pour évaluer si l’état de santé est directement relié à la présence/absence du gluten dans la diète (3,4). Ceci explique pourquoi le recours à des tests basés sur la présence d’anticorps n’est d’aucune utilité pour ces patients. Seuls les médecins bien au fait de ces informations peuvent aider réellement les patients GS. La diversité des symptômes pathologiques induite par une seule et même molécule de l’environnement comme la gliadine (un peptide présent dans le gluten) chez les patients GS découle de la notion que le système immunitaire de ces différents patients GS interagit de façon différente avec la gliadine en fonction de leurs caractéristiques génétiques propres. Donc la gliadine pourra déclencher, selon les caractéristiques génétiques propres aux différents individus, les symptômes décrits précédemment et qui peuvent s’exprimer sous forme d’eczéma, de douleurs articulaires, de symptômes associés à la fibromyalgie, à la sclérose en plaques, aux migraines, etc. En fait, de telles études ont permis de confirmer des observations similaires effectuées depuis plus de 30 ans concernant la sensibilité au gluten chez des patients non coeliaques (5). Selon les 15 experts cités précédemment, des travaux de recherche suggèrent que le système immunitaire inné (la partie la plus primitive de notre système immunitaire) pourrait jouer un rôle prépondérant dans le développement des maladies GS et cela sans aucune implication de la réponse immunitaire adaptative ou spécifique (2); ceci expliquerait l’absence d’anticorps contre les antigènes incriminants du gluten chez plusieurs de ces patients.
Pour une information plus approfondie, je vous invite à lire sur mon blogue, dans la section « Articles d’intérêt », mon article intitulé « Les raisons qui expliquent pourquoi l’alimentation hypotoxique peut mettre en rémission près d’une centaine de maladies d’inflammation chronique ».
Jacqueline Lagacé, Ph.D. auteure du livre « Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation ».
1) Bienvenu F, Besson Duvanel C, Seignovert C, et al. Evaluation of a point-of-care test based on deamidated gliadin peptides for celiac disease screening in a large pediatric population. Eur J Gastroenterol Hepatol2012, 24:1418-23.
2) Sapone A, Lammers KM, Casolaro V et al., Divergence of gut permeability and mucosal immune gene expression in two gluten-associated conditions: celiac disease and gluten sensitivity. BMC Medicine 2011Mer 9;9:23. doi: 10.1186/1741-7015-9-23.
3) Sapone A, Bai J, Ciacci C, et al., Spectrum of gluten-related disorders: consensus on new nomenclature and classification. BMC Medicine 2012Feb 7;10:13. doi: 10.1186/1741-7015-10-13.
4) Biesiekierski JR, Newnham ED, Irving PM et al., Gluten causes gastrointestinal symptoms in subjects without celiac disease: a double-blind randomized placebo-controlled trial. Am J Gastroenterol 2011, 106:508-514.
5) Cooper BT, Holmes GK, Ferguson R et al.,Thompson. Gluten-sensitive diarrhea without evidence of celiac disease. Gastroenterology 1980, 79:801-806.
Bonjour Dr Lagacé
Je viens tout juste de savoir que j’ai une intolérance au gluten, mon médecin de famille m’a conseillé votre livre. Disons que j’ai d’autre problème tel que syndrome de l’intestin irritable depuis plus de 35 ans ( a l’époque où les médecins nous disais névrosé lorsqu’on les consultais pour cette maladie), j’ai fais un avc ainsi que de l’irritation chronique de l’estomac.
Il y a quelque minute j’ai commandé vos deux livres. Mais, je me demandais si modifier son alimentation a cause de ses problèmes est vraiment a la porter de la bourse de tous le mondes?
Je sais que le gouvernement du Canada donne un crédit d’impôt non remboursable, mais comme tous ce qui est gouvernementale c’est toujours très compliqué, très limité et cela s’adresse juste aux gens qui ont de bon salaires. Alors, si le revenue est inférieur a la moyenne et qu’on ne paie pas d’impôt le crédit n’est pas applicable.
Merci de me lire
Bonjour,
Je suis convaincue que l’on peut suivre l’alimentation hypotoxique même avec un budget réduit. Il s’agit de cuisiner ses repas soi-même et de n’acheter aucun produit préparé industriellement. Les légumes, les fruits, les légumineuses, du riz, un peu de viande, sont des aliments de bases à la porté de tous et souvent bien moins couteux que de mauvais aliments que tous consomment (croustilles, bonbons, pâtisseries, junk food.
Malheureusement, il y a vraiment des personnes qui se disent allergiques sans vraiment l’être (si je l’écris, c’est que des personnes m’ont parfois confié le faire). Cela dit, j’ai toujours cru que le guide alimentaire canadien était une arnaque commerciale, et trouver une autre façon de s’alimenter ne peut être que sain. J’envisage de lire vos livres éventuellement!
bonjour Mme Lagacé
j étais vraiment estomaqué de lire l` article dans la Presse
comment peût-on se permettre de parler a un si grand public de ce qu on ne connaît pas. Je ne lui souhaite pas d être malade mais…
Merci de votre lettre a Marie-Claude Lortie que je m abstiendrai de lire a l avenir.
Bonjour Mme Lagacé,
Se pourrait-il que la maladie de M. le ministre Flaherty (la pemphigoïque bulleuse)soit une de celles qui peuvent être mises en rémission par l’alimentation hypoxique….? Si vous avez le temps de vous pencher sur cette question.
Je n’ai pas vu d’information à ce sujet dans le livre du Dr Seignalet.
Mme Lortie, ceux qui vous remercient pour votre article (probablement rédigé sur le coin d’une table…?), ne connaissent pas la douleur. L’empathie n’existe donc pas? Une journaliste attentionnée aurait lu, entre autres, les livres et le blogue de Mme Lagacé avant de rédiger un article sur ce sujet. Peut-être êtes-vous pressée, débordée? Choisissez alors des sujets plus légers et moins exigeants au niveau de vos sources et de la recherche d’informations. Il n’est jamais trop tard pour se reprendre…
Bravo Madame Lagacé,Madame Lortie se référe à des nutritionnistes qui sont portes-paroles pour les lobbys du pain et des produits laitiers et qui en aucun cas dénoncent les méfaits du sucre blanc et de la farine blanchie. De même le guide alimentaire canadien ne dénonce pas les abus, que subisse la population par les multi-nationales de l’alimentation, le marketing de la désinformation, de l’intox journalistique, de la publicité biaisée comme nécessaire à notre bien-être.
Josiane Mauricette
Madame Lagacé,J’ai été très déçue par l’article de Marie-Claude Lortie de la Presse.Merci de votre grande empathie et générosité à partager vos connaissances avec nous.Vous êtes pour plusieurs personnes souffrantes,le dernier espoir.
Question:au sujet de la recette du gateau aux noisettes,votre livre de recettes,p.184,je l’ai essayé et la pâte n’a pas levée.C’était comme une galette,mais bien cuite et le goût était bon.Est-ce normal,la recette ne contient pas de poudre à pâte ni soda. Grand merci!
Claudette
Louise Labrèche
Bonjour,
Le gâteau aux noisettes lève peu. C’est un gâteau-biscuit. Il est important de bien battre les jaunes et les blancs d’oeuf séparément et d’ajouter délicatement le mélange farine-noisette.
Coupé en deux et fourré d’une crème patissière, il est encore meilleur.
Bonjour,
Hier j’étais assis à mon salon et j’ai regardé à la télé une publicité qui m’a attiré. Il s’agissait d’une publicité de boisson d’amandes. Ça ressemble parfaitement à une publicité de lait (garçons et filles qui boivent le boisson d’amande et qui sautent), la seule différence c’est que au lieu du lait il y avait la boisson d’amande. Et quand la personne qui a présenté cette publicité a dit que cette boisson d’amande contient la même quantité de calcium que le lait, j’ai vite pensé » voila ça commence à changer ».
On voit bien que la personne voulait rassurer les mamans qui hésitent à couper le lait de vache à leurs enfants.
Enfin ce que je veux dire, c’est que d’ici 5 à 10 ans (j’en suis sûr) on va avoir des »sans gluten » partout dans les épiceries. Et tant mieux, tout le monde sera en santé.
Voila, bonne santé à tout le monde.
Merci Mme Lagacé de remettre la pendule à l’heure de tous ces faux ‘spécialistes’ qui prétendent connaître tout.
Tyna
adapte depuis 1 ans et 2 mois et pour la vie!
Je ne suis pas ce régime hypotoxique (encore) je trouve cela difficile mais…. j’ai lu le texte de madame lortie et j’étais sous le choc, moi qui ne connait pas grand chose sur le sujet en sais assez pour savoir qu’on n’a pas besoin de diagnostique précis pour que l’on sache que nous avons quelque chose qui ne fonctionne pas bien avec son corps, il suffit d’y porter attention, je vais graduellement vers se régime, le pourquoi, je fais parti (selon divers médecins) de ceux qui ont des maux de tête, de ventre, d’estomac, quelque crise d’inflamation etc… on m’a dit 30% de la population ont des maux et on ne sais pas pourquoi …. alors avec des réponses comme celle-ci nous sommes tenté de nous soigner au mieux de notre connaissance.. et moi je viens de connaitre vos livres et j’ai pas besoin d’un cours à l’université pour comprendre le rapprochement entre ce que j’ai lu et toutes ces maladies (immaginaires selon certains) que l’on ressents…. Déçu du manque d’information de madame lortie qui devrait un peu plus s’informer avant de s’indigner… je crois.
Nicole
Madame Lagacé,
Après avoir lu l’article de Mme Lortie, j’étais complètement boulversée. Et de voir votre réponse, si rapide, si complète, remplie de connaissance scientifique en plus de votre expérience personnelle qui contribue à la justesse de votre réponse, je vous dis que « ça remonte le moral des troupes ». Malheureusement je n’ai pas le côté scientifique, mais j’ai le senti, l’expérience vécu d’environ 40 ans de souffrance, d’opérations, de manque de compréhension, de tristesse, de dépressions, de tant de visite à l’hôpital, de ne pas savoir quel était se mal qui m’envahissait. Maintenant, je le sais et je sens qu’avec votre appuie, ma vie et celle de tant d’autres est changée. Bravo !!! pour votre courage. Avec toute votre expertise, vous parlé pour tout ceux qui ne peuvent s’exprimer avec autant d’éloquence.
Carol Ann
Votre expérience Carol Ann vaut une large expertise scientifique.
Bonjour madame Lagacé, très bonne réponse comme d’habitude. Je vient de laisser un commentaire à Lapresse. Incroyable que des journalistes produisent de telles faussetés. Heureusement en effet qu’avec le Web on puisse contribuer à faire entendre un autre son de cloche.
Merci pour votre implication et votre générosité.
Bravo et merci Mme Lagacé d`avoir pris le temps de répondre à ce genre d`article.Félicitaions pour votre engagement.
Isabelle Ayers
chiropraticienne
Merci ! J’ai remarqué que quand je mangeais bien sans gluten et sans laitage, mes migraines carabinées disparaissaient. Et tout simplement ces maux de tête lancinants et cet état nauséeux que je ressentais tous les jours, un véritable handicap pour moi. Quand j’en parle autour de moi, je ressens parfois de la curiosité, parfois du septicisme… parce que bon je ne suis pas vraiment allergique au gluten.
A reblogué ceci sur MÉDECINE CHINOISE MONTRÉAL.
J’ai été très étonnée et très déçue de lire l’article de Marie-Claude Lortie. Je la croyais plus à l’avant-garde, moins dépendante du discours des nutritionnistes conventionnels encore sous l’emprise du Guide alimentaire canadien et de ses 8 portions de céréales (dont le blé, production céréalière très puissante au Canada) et de ses 3 portions de produits laitiers (production laitière très puissante au Québec et au Canada) par jour. Parmi eux, certains craignent les carences de toutes sortes. Leur rôle ne serait-il pas d’expliquer la transition vers une nouvelle alimentation plutôt que discréditer la personne souffrante désirant un soulagement? Heureusement quelques nutritionnistes, sortant du sentier académique, sont en avance sur les idées de leur temps. Faudra-t-il attendre que Marie-Claude Lortie souffre d’une maladie inflammatoire pour cesser de faire la leçon et changer de discours? Ou peut-être devrait-elle approfondir son sujet?
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont lancé une initiative phare appelée « Inflammation et maladies chroniques ». Il serait plus qu’intéressant de voir des chercheurs étudier cette question sous l’angle de l’alimentation. Vous trouverez tous les détails à la page http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/43625.html. Il est malheureusement trop tard pour présenter une demande de financement pour cette année, mais j’ose espérer qu’il y aura d’autres occasions.
Sur ce, merci pour votre excellent travail! Vous ne pouvez pas savoir le bien que vous faites à tant de gens!
Bonjour,
Un groupe de médecins chercheurs m’a fait part qu’ils avaient l’intention d’entreprendre des études cliniques en lien avec des maladies d’inflammation chronique et l’alimentation hypotoxique. J’espère qu’ils pourront tenir cet engagement. J’espère également que l’IRSC acceptera de financer de telles études. Merci pour votre encouragement.
Bonjour Madame Lagacé,
Très bon texte encore une fois et toujours bien documenté. Malheureusement, pour quelqu’un sans connaissances scientifiques pertinentes, il est difficile de bien saisir toute la portée de votre propos. Je ne veux pas paraître élitiste en disant ça car même des scientifiques peuvent passer à côté. Je me souviens avoir entendu vaguement parler de votre premier livre, avant de l’acheter et de le lire, et d’avoir pensé que c’était une autre théorie fumeuse. Toutefois, j’ai commencé à souffrir d’arthrite réactionnelle peu après, et j’ai eu la chance de tomber sur votre livre par hasard sur l’étalage d’un magasin Costco. Je souffrais des doigts à ce moment et j’ai feuilleté votre livre pendant 30 minutes. Ce que j’ai lu rapidement m’a convaincu de l’acheter. J’ai ensuite lu vos deux livres avec attention et j’ai été impressionné par le sérieux scientifique de votre démarche. Ça se tenait et ça m’a ouvert les yeux, mais c’est la douleur qui m’a poussé à ouvrir mon esprit. J’ai adopté l’alimentation hypotoxique depuis le début d’Avril 2012 et mon arthrite aux doigts a graduellement disparue, mes problèmes de sinusite chronique aussi. Il me reste une très faible douleur issue d’une tendinite chronique au coude, et j’ai toujours des problèmes de diverticulite et de reflux gastrique, mais c’est mieux qu’avant et j’ai bon espoir qu’en persévérant cela va disparaître. D’ailleurs, je suis surpris de constater que personne ne parle de diverticulite en lien avec l’alimentation hypotoxique car la diverticulose est une dégradation du côlon qui s’apparente à la théorie de l’hyper-perméabilité de l’intestin grêle.
Je suis un biochimiste de formation et je peux vous dire que votre travail est cohérent et impressionnant. Il y a une logique scientifique derrière tout ça. Personnellement, il est clair que ça a changé ma vie et les bienfaits sur ma santé vont au-delà de la disparition de la douleur. Ceci dit, il semble que même pour des scientifiques l’expérience personnelle avec la douleur soit nécessaire pour amorcer une prise de conscience. Quand on mange ce qu’on veut sans problèmes, il est difficile de croire que certains aliments puissent être problématiques à long terme pour certains individus génétiquement prédisposés. Quand on le vit, c’est autre chose. Bravo Madame Lagacé et continuez votre très bon travail. Je pense vraiment que ça peut être le début d’une révolution au niveau de l’alimentation.
Claude Vaillancourt
Merci Madame Lagacé,comme il est agréable d’avoir l’heure juste.
Si Madame Lortie savait à quel point elle est dans le tort… Sans plus de commentaires Mme Lortie.