Reprise d’un message très pertinent à propos de nos soins de santé

Marie Louise Roy

J’ai fait récemment des statistiques sur les coûts de la santé et je crois que tout le monde sait que la moitié du budget provincial est dépensé pour faire rouler le système de santé. Toujours selon les statistiques la moitié des malades sont malades de maladies chroniques, c’est donc l’individu qui par ses habitudes de vies et ses dépendances alimentaires crée sa propre maladie. Évidemment, la pub aidant, personne n’est intéressé à faire un virage à moins d’y être obligé. Presque à l’article de la mort… les gens se réveillent tout à coup et la plupart se tournent vers « Big Pharma » pour régler leur problème sans se poser de question. Big Pharma est un lobbyiste très futé auprès des gouvernements. La santé ou plutôt l’industrie de la maladie est devenue payante sur les marchés financiers. Des profits allant quelques fois jusqu’à 50%. Alors peu importe votre « voix » (et j’inclus la mienne également) ou votre « voie » d’entrée (stratégie) au parlement pour être écoutée et entendue, elle devra considérer cette dynamique pernicieuse autant du gouvernement que du citoyen québécois qui préfère une solution rapide sans efforts à son problème de santé. Beaucoup de gens sont devenus accro de la pilule qui guérit tout. La question que je me pose c’est combien de personnes (pourcentage de la population) non répertoriées (car ils ne passent pas par le système traditionnel pour se guérir) gèrent leur santé dans les approches alternatives. La connaissance de ces chiffres pourrait bien être le déclencheur de réflexion surtout quand leur approche permet le retour à la santé. Si le Québec traitait les maladies chroniques par l’approche des médecines douces, presque le quart du budget provincial pourrait être fortement diminué et les argent s ainsi économisés pourrait être réinvesti dans d’autres priorités. Au peuple de décider.

  • Jacqueline

    Selon le dernier rapport de 2017 de l’Institut Fraser, 79% de la population canadienne disent avoir utilisé des approches complémentaires en plus de l’offre de soins conventionnels. Dans les provinces où les lois et l’encadrement ont été modifiées pour permettre la considération accrue des approches complémentaires parmi les possibilités thérapeutiques, le pourcentage est de 89% en Colombie Britannique, de 84% en Alberta et de 81% en Ontario comparativement à un pourcentage de 69% au Québec, malgré les difficultés rencontrées.

4 Commentaires

Classé dans Débats

4 réponses à “Reprise d’un message très pertinent à propos de nos soins de santé

  1. Laurette

    Souvent on repete cette annecdote :
     » dit moi qui tu frequentes, je te dirai qui tu es »

    Pour ma part
    « Dis moi ce que tu manges je te dirai ce que tu seras  »

    Je crois sincerement que la sante commence par la bouche
    si possible, de preferences biologique ecocert

    Je crois qu il faut ce mefier de certains pesticides.

  2. Carol Ann Ryan

    C’est un débat assez important. Il y a la medicine traditionnelle qui ne coûte pas très chère à la pièce et la medication non plus. Mais, par contre les listes d’attente sont interminables. Et les protocols pour voir des médecins spécialistes, l’enfer. Dans biens des cas la medication n’est pas efficace, quand on peut la tolérer, sans effets secondaires et par la suite être obligé d’ajouter d’autres medicaments pour essayer de cesser les effets secondaire: une roue infernale. Du côté alternatifs, il y a tellement de possibilités qui s’offrent. Faut trouver les bonnes techniques personnelles. Ce n’est pas « one size fits all ». Autrement dit, il faut travailler à se responsabiliser dans nos soins. Et le déboursement est grand. Il y a même des gens avec des sous qui refusent de payer pour des traitements alternatifs. Et, « l’essence » qu’on mets dans notre corps pour le faire fonctionner correctement (car on ne mettrait pas de l’eau dans notre voiture pour la faire fonctionner ») ce n’est pas encore compris par la majorité des gens. Mais, il y a des signes que ça bouge, à petit pas, mais oui, ça bouge. C’est clair qu’au départ, si la bonne essence était utilisée, la maladie chronique serait diminuée d’un grand pourcentage et ainsi de suite, la medication, les visites chez le médecin, les opérations, etc. etc. Et les coûts de notre système de santé seraient plus raisonables. Mais, Big Pharma à le gros bout du bâton. À souhaiter que le changement s’en vient, même si c’est à petit pas.

    Carol Ann

  3. claude saint-jarre

    Il n’y a pas que les médecines douces; il y a une transition écologique à faire, selon le livre Toxique planète. le réseau environnement santé relié à l’auteur de ce livre a concocté une loi santé environnement que notre gouvernement devrait adopter.

  4. Alain Daigle

    Très pertinent comme point de vue de Mme Roy ainsi que la réponse de Mme Lagacé. Je cautionne ce point de vue et qui plus est …. « Nous avons affaire à une mafia alimentaire et médicale ». C’est le cycle infernal du serpent qui mort sa queue… et qui nous amène tôt ou tard en enfer en ce qui a trait à la perte de notre santé si nous ne prenons garde à ce que nous mangeons!

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