Bonjour Mel,
je vous invite à découvrir le site de la Fédération francophone jeûne et randonnée qui vous permettra de découvrir et pratiquer le jeûne dans l’un des multiples sites en Europe (nombreux lieux de séjours en France), en Amérique du sud ou même au Canada, tout en pratiquant la randonnée (niveaux divers).
D’un point de vue alimentaire, je confirme que la consommation 2 à 3 fois par jour de légumes frais bio et semi-cuits à la vapeur (1 tiers environ), quelques fruits rouges (bourrés d’antioxydants et peu de sucre), de protéines animales et végétales en quantité raisonnable, de bonnes huiles (olive, cameline, chanvre ou coco) et un minimum de glucides, voire une fois par jour seulement, a un effet extraordinaire sur la vitalité, la digestion, le sommeil, etc. La micronutrition est également fondamentale, puisque j’ai supprimé les produits laitiers, le gluten et une grande majorité de lectines.
Bon courage dans votre traitement !
Patricia
Bonsoir,
Si j’ai supprimé les lectines c’est tout simplement parce que j’ai constaté une progression lente mais constante de soucis articulaires. Deux ans après avoir supprimé le gluten et les produits laitiers, les douleurs aux articulations du pouce sont réapparues. Ne comprenant pas l’origine de ces douleurs, j’ai découvert par hasard le livre du Dr. Gundry – 100 recettes sans lectines – qui souligne le fait que les protéines de certaines légumineuses et solanacées peuvent provoquer des réactions, en sachant que les légumineuses ont le taux de lectines le plus élevé. J’ai testé et retiré progressivement les lentilles, haricots et fèves et les douleurs ont cessé. Pour les solanacées, en retirant les pépins et la peau, tout va bien. Si le livre n’est pas parfait, il fait néanmoins découvrir les lectines, et propose des recettes qui peuvent être adaptées en fonction des besoins de chacun. Si vous supportez les légumineuses, il n’y a pas de raison de les supprimer. Quant à la préparation des légumineuses quel est votre suggestion pour neutraliser les lectines ? Certains parlent de les faire tremper dans du jus de citron, puis de les cuire au moins 20 minutes à l’autocuiseur. Si vous avez une autre suggestion, je serai ravie de l’expérimenter !
Merci Patricia pour votre commentaires très pertinent qui a été publié sous forme d’un article.
C’est avec plaisir que je partage mon expérience surtout si elle permet de mieux comprendre la raison de certains choix et les bienfaits qui en découlent. Ensuite, c’est à chaque lectrice d’en tirer l’enseignement qui pourrait lui servir, car chacune d’entre nous est unique n’est-ce pas ?
Après cette lecture sur les lectines je me demande si elles sont nuisibles au régime hypotoxique que je fais à la lettre depuis six mois car il n’a jamais été question de lectines interdites dans toutes les lectures que j’ai faites sur ce régime. Au contraire, la majorité des aliments contenant des lectines sont permis dans le régime hypotoxique, sauf plusieurs céréales et j’apprends que plusieurs noix, le riz et le quinoa contiennent des lectines et tous les fruits à part les baies ainsi que plusieurs légumes et toutes les légumineuses.
Très complexe tout ça pour moi qui pensait que j’avais trouvé la solution dans le régime Hytoxique!
Bonjour Marie-Paule,
Concernant les affirmations du Dr Gundry, s’il est vrai que les lectines végétales peuvent être potentiellement nocives, leurs traitements culinaires développés au cours de l’histoire humaine permettent maintenant à la grande majorité des individus de les consommer sans danger et avec de grands bénéfices.
Le livre du Dr Gundry, malgré ses défauts, fait toutefois œuvre utile en mettant l’accent sur les modes de préparation culinaires des lectines. Il est vrai toutefois que malgré ces traitements, certaines lectines peuvent demeurer nocives pour une minorité d’individus difficile à évaluer (1 à 20% ?). Donc, il ne faut pas oublier qu’entre 80% à 99% des individus semblent n’avoir aucun problème avec les lectines selon ce qui est généralement observé. À mon avis, je serais portée à évaluer à environ 10% le pourcentage de la population qui a des difficultés à digérer les lectines, même après les traitements.
Selon les dires du Dr Gundry, la véritable cause de l’ensemble des maladies chroniques, y compris les maladies neurodégénératives sont les protéines végétales appelées lectines. Il est important de préciser que le Dr Gundry ne cite à l’appui de cette affirmation qui va à l’encontre de la littérature scientifique, aucune référence scientifique à part ses deux résumés dont il est question au no 5 et qui n’ont jamais fait l’objet d’une publication scientifique ultérieur.
Pour conclure, le Dr Gundry a démontré un manque d’objectivité en exagérant les aspects négatifs des légumineuses, tout en insistant peu sur leurs bienfaits et cela jusqu’à faire oublier par moments, que lorsque cuisinés conformément suivant les bonnes pratiques culinaires, les légumineuses ont énormément d’avantages positifs sur la santé pour la grande majorité des individus. En lisant son livre, il est facile d’oublier que seule une minorité d’individus doit éviter les lectines, et pas nécessairement toutes les lectines dépendamment des individus, lorsque celles-ci sont cuisinées adéquatement.
En terminant, ce serait bien de relire attentivement l’article que j’ai publié au sujet du livre du Dr Gundry.