J’ai reçu d’une amie ce témoignage d’un scientifique retraité d’Agriculture Canada, Thierry Vrain, au sujet des OGMs.
Pierre Lamontagne de SOSCuisine a traduit cet article pour vous. Le voici:
Le Docteur Thierry Vrain, sonneur d’alerte sur les OGM, dévoile des informations d’initiés incroyables à propos des aliments génétiquement modifiés.
Publié le 26 juin 2014
Par Thierry VrainJ’ai pris ma retraite il y a 10 ans, après une longue carrière en tant que chercheur scientifique pour Agriculture et Agroalimentaire Canada. Quand j’étais à leur emploi, j’étais le scientifique désigné par mon institut pour s’adresser à des groupes publics et les rassurer quant au fait que les cultures et aliments génétiquement modifiés étaient sécuritaires. Cependant, il y a un nombre croissant de recherches scientifiques – conduites principalement en Europe, Russie et autres pays – montrant que les régimes contenant du maïs ou de soja modifiés causent des problèmes de santé graves chez des souris et rats de laboratoire.
Je ne sais pas si c’est parce-que j’étais passionné par le sujet, mais j’étais bien informé. J’ai défendu la cause du progrès technologique, de la science et du progrès.
Or, dans les 10 dernières années, j’ai changé d’avis. J’ai commencé à prêter attention aux nombreuses études en provenance d’Europe, certaines conduites par des laboratoires réputés et publiées dans des revues scientifiques prestigieuses, qui s’interrogeaient sur l’impact et la sécurité des aliments modifiés.
Je réfute maintenant les allégations des entreprises de biotechnologie à l’effet que les cultures modifiées produisent plus, qu’elles nécessitent une moindre quantité de pesticides, qu’elles n’ont pas d’impact sur l’environnement et, bien sûr, qu’elles peuvent être consommées sans danger.
Il y a un certain nombre d’études scientifiques qui ont été faites pour Monsanto par les universités aux États-Unis, au Canada et à l’étranger. La plupart de ces études portent sur la performance sur le terrain des cultures modifiées et, sans surprise, elles concluent que les OGM sont sans danger pour l’environnement et donc sécuritaires pour l’alimentation humaine.
Les gens devraient être encouragés à prendre leurs décisions en matière de sécurité alimentaire sur la base de preuves scientifiques et de choix personnels, et non pas sous l’emprise de l’émotion ou sur la base des opinions personnelles de tiers.
Nous devrions tous prendre ces études au sérieux et exiger que nos gouvernements les répliquent et les confirment ou les infirment, plutôt que de se fier à des études payées par les entreprises de biotechnologie.
Les plants de maïs et de soja transgéniques qui sont maintenant partout dans notre environnement sont enregistrés comme insecticides. Mais est-ce que ces plantes insecticides sont réglementées et est-ce que leurs protéines ont été testées pour en confirmer l’innocuité ? Pas par les ministères fédéraux responsables de la sécurité alimentaire, au Canada et aux États-Unis.
Il n’existe pas d’études alimentaires à long terme réalisées dans ces pays permettant de confirmer les allégations à l’effet que le maïs et le soja modifiés sont sécuritaires. Tout ce que nous avons sont des études scientifiques européennes et russes, montrant que les rats nourris avec des aliments modifiés meurent prématurément.
Ces études montrent que les protéines produites par les plantes modifiées sont différentes de ce qu’elles devraient être. Insérer un gène dans un génome en utilisant cette technologie peut résulter – et résulte effectivement – en des protéines endommagées. La littérature scientifique regorge d’études montrant que le maïs et le soja modifiés contiennent des protéines toxiques ou allergènes.
Le génie génétique n’a que 40 ans. Il est basé sur la compréhension naïve de la génomique, fondée sur l’hypothèse ‘un gène, une protéine’, formulée il y 70 ans, qui veut que chaque gène code une seule protéine. Or, le projet du génome humain achevé en 2002 a montré que cette hypothèse est fausse.
Tout le paradigme de la technologie du génie génétique est basé sur ce malentendu. Chaque scientifique apprend maintenant que n’importe quel gène peut donner plusieurs protéines et que l’insertion d’un gène n’importe où dans une plante finit par créer des ‘protéines fripouilles’. Certaines de ces protéines sont évidemment allergiques ou toxiques.
Thierry Vrain
Innisfree Farm
Publié le 26 juin 2014
Par Thierry VrainJ’ai pris ma retraite il y a 10 ans, après une longue carrière en tant que chercheur scientifique pour Agriculture et Agroalimentaire Canada. Quand j’étais à leur emploi, j’étais le scientifique désigné par mon institut pour s’adresser à des groupes publics et les rassurer quant au fait que les cultures et aliments génétiquement modifiés étaient sécuritaires. Cependant, il y a un nombre croissant de recherches scientifiques – conduites principalement en Europe, Russie et autres pays – montrant que les régimes contenant du maïs ou de soja modifiés causent des problèmes de santé graves chez des souris et rats de laboratoire.
Je ne sais pas si c’est parce-que j’étais passionné par le sujet, mais j’étais bien informé. J’ai défendu la cause du progrès technologique, de la science et du progrès.
Or, dans les 10 dernières années, j’ai changé d’avis. J’ai commencé à prêter attention aux nombreuses études en provenance d’Europe, certaines conduites par des laboratoires réputés et publiées dans des revues scientifiques prestigieuses, qui s’interrogeaient sur l’impact et la sécurité des aliments modifiés.
Je réfute maintenant les allégations des entreprises de biotechnologie à l’effet que les cultures modifiées produisent plus, qu’elles nécessitent une moindre quantité de pesticides, qu’elles n’ont pas d’impact sur l’environnement et, bien sûr, qu’elles peuvent être consommées sans danger.
Il y a un certain nombre d’études scientifiques qui ont été faites pour Monsanto par les universités aux États-Unis, au Canada et à l’étranger. La plupart de ces études portent sur la performance sur le terrain des cultures modifiées et, sans surprise, elles concluent que les OGM sont sans danger pour l’environnement et donc sécuritaires pour l’alimentation humaine.
Les gens devraient être encouragés à prendre leurs décisions en matière de sécurité alimentaire sur la base de preuves scientifiques et de choix personnels, et non pas sous l’emprise de l’émotion ou sur la base des opinions personnelles de tiers.
Nous devrions tous prendre ces études au sérieux et exiger que nos gouvernements les répliquent et les confirment ou les infirment, plutôt que de se fier à des études payées par les entreprises de biotechnologie.
Les plants de maïs et de soja transgéniques qui sont maintenant partout dans notre environnement sont enregistrés comme insecticides. Mais est-ce que ces plantes insecticides sont réglementées et est-ce que leurs protéines ont été testées pour en confirmer l’innocuité ? Pas par les ministères fédéraux responsables de la sécurité alimentaire, au Canada et aux États-Unis.
Il n’existe pas d’études alimentaires à long terme réalisées dans ces pays permettant de confirmer les allégations à l’effet que le maïs et le soja modifiés sont sécuritaires. Tout ce que nous avons sont des études scientifiques européennes et russes, montrant que les rats nourris avec des aliments modifiés meurent prématurément.
Ces études montrent que les protéines produites par les plantes modifiées sont différentes de ce qu’elles devraient être. Insérer un gène dans un génome en utilisant cette technologie peut résulter – et résulte effectivement – en des protéines endommagées. La littérature scientifique regorge d’études montrant que le maïs et le soja modifiés contiennent des protéines toxiques ou allergènes.
Le génie génétique n’a que 40 ans. Il est basé sur la compréhension naïve de la génomique, fondée sur l’hypothèse ‘un gène, une protéine’, formulée il y 70 ans, qui veut que chaque gène code une seule protéine. Or, le projet du génome humain achevé en 2002 a montré que cette hypothèse est fausse.
Tout le paradigme de la technologie du génie génétique est basé sur ce malentendu. Chaque scientifique apprend maintenant que n’importe quel gène peut donner plusieurs protéines et que l’insertion d’un gène n’importe où dans une plante finit par créer des ‘protéines fripouilles’. Certaines de ces protéines sont évidemment allergiques ou toxiques.
Thierry Vrain
Innisfree Farm
Dieu merci, certaines personnes prennent un jour la décision de dénoncer les pratiques irresponsables de nos gouvernements. Un article très révélateur de ce que soutient le Dr. Vrain vient d’être publié le 20 septembre 2014, sur le site care2.com, concernant l’approbation récente par le USDA de pesticides encore plus forts pour venir à bout des mauvaises herbes qui envahissent les champs de maïs et de soya, que le RoundUp n’arrive plus à contrôler. Ces pesticides contiennent des quantités importantes de molécules extrêmement dangeureuses, certaines contenues dans l’agent orange, un défoliant utilisé durant la guerre du Vietnam et qui a causé des problèmes de santé considérables . C’est à se demander à quoi peut bien servir un organisme de réglementation et de surveillance sensé protéger la santé des citoyens. Ce sont les mêmes qui viennent ensuite nous imposer des coupures dans les services de santé prétextant que nous n’avons plus les moyens de maintenir les coûts exhorbitants qu’occasionne une société vieillissante et en mauvaise santé. Leur viendra-t’il à l’idée, un jour, que nous pourrions vieillier en meilleure santé si nous étions mieux protégés quant à la qualité des aliments que nous mettons dans notre bouche?
Pour lire l’article en question: http://www.care2.com/causes/usda-approves-controversial-gmo-corn-and-soy.html