Madame Borde,
Je vous avoue que jusqu’à maintenant je ne voyais aucun intérêt à répliquer aux arguments fantaisistes, pour ne pas dire plus, que vous utilisez pour attaquer la pertinence de la diète hypotoxique. Probablement que vous venez de dépasser les bornes puisque pour la première fois, quelques personnes m’ont demandé de répondre à l’article publié le premier juin dernier sur votre blogue et intitulé : « Non aux régimes paléolithique et hypotoxique : même si de nombreuses personnes affirment que leurs douleurs inflammatoires ont diminué après avoir adopté l’un ou l’autre de ces régimes, aucune étude n’a prouvé qu’ils sont responsables d’un tel soulagement ».
L’analyse de votre « document » démontre une profonde ignorance de faits scientifiques bien documentés en ce qui concerne la nocivité potentielle du gluten et des protéines de lait animal pour une partie significative de la population. C’est pourquoi, je trouve paradoxal qu’une journaliste, qui se dit scientifique, lauréate de nombreux prix, ayant publié près de 900 articles, enseignante en journalisme scientifique, membre de la Commission de l’éthique en science du Québec, fasse publiquement la preuve qu’elle ne lit pas les publications scientifiques récentes concernant un de ses sujets de prédilection, l’alimentation. S’attaquer à la diète hypotoxique et /ou paléolithique comme vous le faites, prouve que vous ignorez l’évolution de la recherche scientifique qui a cours actuellement, car cette dernière démontre clairement que des aliments tels le gluten, les laits animaux et les protéines animales cuites à haute température sont générateurs d’inflammation et de maladies chroniques.
Parce que justement, la diète hypotoxique repose maintenant sur des prémisses bien démontrées concernant les propriétés pro-inflammatoires de ces aliments, comment pouvez-vous affirmer que l’on nage dans un flou et qu’il est irresponsable de faire la promotion d’une telle diète puisque selon vous et tous les nutritionnistes sensés, « une alimentation saine ne comporte AUCUN interdit ». Les milliers de témoignages positifs venant de personnes dont la maladie a été mise en rémission depuis souvent plusieurs années ou qui ont constaté une amélioration marquée de leur santé en suivant les règles de l’alimentation hypotoxique pendant de longues périodes de temps n’auraient aucune valeur selon vous? Ignorez-vous vraiment que l’effet placebo est de courte durée? De plus, contrairement à vos dires, le Dr Seignalet, tout comme moi, n’a jamais affirmé que la diète hypotoxique était efficace à 100%. Au contraire, les résultats du Dr Seignalet exposés dans son livre « L’alimentation ou la troisième médecine » montrent une moyenne d’environ 20% d’échecs chez ses patients. Pour ma part, je n’ai pas encore évalué le pourcentage de témoignages négatifs que j’ai reçus à ce jour mais vous comprendrez que ce n’est pas sans raison que sur la page d’accueil de mon blogue on peut lire et cliquer sur « Le régime hypotoxique ne fonctionne pas pour vous? »
Compte tenu de l’influence que vous pouvez exercer en tant que journaliste qui se dit scientifique, il est important que vous consultiez au moins une partie des nombreux travaux scientifiques qui contredisent vos affirmations à savoir qu’il n’y a aucun argument scientifique qui sous-tend l’efficacité des diètes hypotoxique et paléolithique.
Pour corriger vos lacunes, voici les coordonnées de deux articles (1,2) qui se réfèrent à la nocivité du gluten chez les personnes qui sont NCGS (sensibles au gluten et non coeliaque). Les deux études citées, ont été effectuées en double aveugle avec contrôles placebo et elles démontrent que les personnes qui souffrent de sensibilité au gluten, tout en étant non coeliaques (NCGS), ont des problèmes de santé importants lorsqu’ils consomment du gluten et que ces problèmes cessent lorsque l’on retire le gluten de leur alimentation. Comme ces deux études sont réalisées en double aveugle et contrôlées par placebo, cela devrait répondre à vos « exigences » et vous comprendrez, je l’espère, que cela signifie que le gluten chez les NCGS joue un rôle de déclencheur de nombreuses maladies inflammatoires chroniques en fonction des prédispositions génétiques des individus.
Également, des travaux ont démontré que le fait d’exposer la muqueuse intestinale à la gliadine-α (un des peptides les plus nocifs du gluten) régularise à la hausse la sécrétion de protéines zonulines, ce qui a comme conséquence de déséquilibrer les jonctions serrées intercellulaires des entérocytes de la muqueuse intestinale, rendant ainsi la muqueuse trop perméable. Les jonctions serrées étant déséquilibrées, elles ne sont plus en mesure de bloquer le passage de molécules alimentaires et bactériennes trop grosses, qui sont nécessairement antigéniques et possiblement immunogéniques. Ces substances antigéniques peuvent donc passer dans les tissus sous-jacents, la circulation sanguine et lymphatique et provoquer de l’inflammation et des maladies inflammatoires chroniques selon les prédispositions génétiques des individus (3).
Une autre étude particulièrement intéressante (4) a été réalisée à partir d’explants intestinaux de différents malades et sujets sains. Cette étude a montré que la gliadine augmente la perméabilité de la muqueuse intestinale non seulement chez les coeliaques et les NCGS mais également chez les contrôles sains bien que dans une moindre mesure. Fait intéressant, les sujets sains sécrétaient de l’IL-10, une cytokine anti-inflammatoire de façon très significative comparativement aux autres groupes. Ceci expliquerait que la gliadine soit potentiellement néfaste pour tous mais que des sujets sains arrivent à combattre le phénomène pro-inflammatoire à l’aide de la sécrétion d’une cytokine anti-inflammatoire.
L’étude in vivo suivante (5) vient appuyer la précédente en confirmant non seulement la nocivité potentielle du blé pour la muqueuse intestinale mais également celle du lait de vache. Cette étude a été menée pendant un an sur des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable (en fait des NCGS) chez qui on suspectait des intolérances alimentaires. On leur a administré des antigènes dilués provenant de lait de vache et à d’autres moment, des antigènes de blé directement sur la muqueuse duodénale par endoscope. Cette étude bien contrôlée et basée sur l’utilisation d’endomicroscopie confocale a montré que le fait d’exposer, à des périodes différentes, la muqueuse intestinale des candidats aux antigènes du blé et du lait de vache, a causé chez plus de 50 % de ceux-ci des bris immédiats de la muqueuse intestinale, augmentant les espaces entre les villosités ainsi que le nombre de lymphocytes intraépithéliaux mesurés avant et après l’administration des antigènes. Les changements observés étaient obligatoirement réalisés chez les patients pendant qu’ils suivaient une diète d’exclusion sans gluten et sans produits laitiers.
Contrairement à ce que vous affirmez, ce n’est pas le sucre du lait appelé lactose qui est impliqué dans le développement de l’inflammation selon la diète hypotoxique mais bien les caséines qui comptent pour 80% des protéines du lait de vache. Il est important de bien comprendre ce fait puisque la nocivité potentielle du lait animal repose en grande partie sur une parenté antigénique importante entre la gliadine et les caséines du lait bovin tel que démontré par des études d’homologies (6) et des réactions croisées entre les caséines de lait bovin et la gliadine du gluten (7, 8). De plus, il est bien démontré que les peptides de la gliadine et des caséines du lait bovin sont constitués de résidus particulièrement riches en prolines et glutamines (acides aminés) lesquels regroupements sont responsables d’une forte résistance à la digestion complète par les enzymes digestives (6). Finalement, des études ont montré que la digestion des caséines et de la gliadine libère des peptides qui ont une activité opioïde; ces peptides opioïdes ont la capacité de se lier aux récepteurs des substances opiacées, lesquelles liaisons sont susceptibles de provoquer des changements épigénétiques pouvant se traduire par des maladies inflammatoires chroniques chez des personnes génétiquement prédisposées (9).
Les avancées de la recherche scientifique sont souvent lentes et surtout mettent généralement beaucoup de temps à modifier la pratique médicale. Toutefois, il y a présentement une accélération importante des découvertes scientifiques qui portent sur une meilleure connaissance du microbiome intestinal, considéré depuis peu comme un organe à part entière (10); cet organe qui joue un rôle prépondérant sur notre santé globale est directement soumis à l’influence de notre diète (11, 12).
Une démonstration éloquente de la lenteur de la pratique médicale à mettre à profit les avancées de la science concerne la maladie coeliaque. C’est en 1887, que fut identifié la maladie coeliaque. En 1953, soit 66 ans plus tard, le Dr Dicke, un pédiatre à l’esprit ouvert, a découvert que le gluten était la cause de la maladie coeliaque parce qu’il avait pris au sérieux les dires d’une mère qui affirmait que son enfant coeliaque n’était pas malade lorsqu’il ne consommait pas de blé… Un premier test pour identifier la maladie coeliaque a été disponible à partir de 1984 mais c’est seulement à partir de 2004 qu’un test plus performant a commencé à être utilisé plus largement, bien que pas encore suffisamment, par nombre de médecins pour diagnostiquer couramment la maladie coeliaque 51 ans après la découverte de sa cause. Que de temps perdu et de souffrances inutiles!
En ce qui concerne la découverte des maladies NCGS, un premier article est paru en 1981. En 2011 et 2012, soit 30 ans plus tard, deux expériences en double aveugle (1,2), contrôlées par placebo ont prouvé que les maladies de sensibilité au gluten (NCGS), en absence démontrée de la maladie coeliaque, existaient réellement. À cette époque, des chercheurs et/ou des médecins spécialistes du domaine et provenant de 16 et 24 laboratoires européens et américains se sont réunis successivement en Angleterre et en Allemagne pour faire le tour de la question des maladies NCGS et en définir les paramètres (13-15). Tant qu’un test biologique pour diagnostiquer les maladies NCGS ne sera pas disponible, la compréhension et l’acceptation du phénomène des maladies NCGS par l’ensemble des médecins ne sera pas acquise. Par contre, les médecins humanistes et ouverts d’esprit qui constatent les résultats souvent prodigieux de la diète hypotoxique sur la santé de leurs patients qui ne répondaient pas bien aux médicaments, souvent en raison d’effets secondaires importants, encouragent ces derniers à continuer une diète qui leur fait du bien et ils ajustent leur médication en fonction de la progression de leur état de santé. Le support des médecins traitants est généralement encouragé par les résultats positifs de la diète qui se traduisent par des mesures physiologiques et des tests de laboratoire améliorés.
Parce que les médicaments constituent une base importante de la médecine moderne, il y a encore malheureusement beaucoup d’opposition à admettre que les aliments constituent nos meilleurs médicaments, tels que l’affirmait Hippocrate, le père de la médecine. Malheureusement, pour plusieurs personnes, il est très difficile d’accepter que des aliments considérés traditionnellement comme bons pour la santé, peuvent nous rendre malade. Heureusement, l’explosion actuelle des connaissances sur le microbiome intestinal, issues du séquençage à haut débit des gènes en association avec les techniques de bioinformatique, a déjà permis de démontrer que notre santé globale reflète celle de notre intestin (16-18). Nous savons maintenant qu’un microbiome intestinal équilibré est indispensable à une bonne santé générale y compris celle de notre cerveau (19) et que la diète a une influence déterminante sur l’équilibre du microbiome (20). À l’opposé, un microbiome déséquilibré, qualifié de dysbiose, est caractérisé par la diminution du nombre et de la diversité des bonnes bactéries commensales au profit de bactéries pathogènes, la dysbiose constituant un élément déclencheur d’inflammation et de maladies chroniques (21-23).
Même si les maladies NCGS ne sont reconnues officiellement que depuis 2011-2013, déjà quelques travaux de recherche récents, utilisant une diète restrictive, ont donné des résultats positifs, soit la mise en rémission et/ou l’amélioration de maladies inflammatoires chroniques qui peuvent faire partie de la grande famille des maladies NCGS. Ces maladies selon les travaux cités précédemment (13-15) sont caractérisées par de nombreux symptôme appartenant à une centaine de maladies inflammatoires chroniques. C’est le cas de la fibromyalgie qui a fait l’objet d’une étude de près de 3 ans. Au cours de cette période, 20 patientes atteintes gravement de fibromyalgie ont suivi une diète stricte sans gluten et en plus, dans le cas de 8 d’entre elles, sans produits laitiers (24). Cette étude a montré que 15 patientes sur 20 ont obtenu une rémission complète des symptômes de leur fibromyalgie. Quatre autres patientes ont obtenu une amélioration importante de leur état de santé alors qu’un échec ne fut observé qu’avec une seule d’entre elles. Il est important de préciser qu’il avait été bien établi au départ qu’aucune de ces patientes n’était atteinte de la maladie coeliaque.
Une autre étude de restriction alimentaire d’une durée de six semaines a été réalisée sur quarante-sept adolescents et jeunes adultes atteints de la maladie de Crohn (25). Ces patients reçurent au début de leur maladie et sous forme entérale (sonde introduite dans le tube digestif par voie nasale), une diète composée d’une formule polymérique nutritive (représentant 50% des calories totales de la diète) contenant des molécules non altérées de protéines, carbohydrates et de gras (substances nutritives faciles à digérer et à absorber) alors que le reste de leur alimentation provenait d’une diète d’exclusion. La diète d’exclusion avait pour but de réduire les aliments qui induisent de l’inflammation et était semblable, à peu de chose près, à la diète hypotoxique. La seule différence significative était que la cuisson des protéines animales permises n’exigeait pas une cuisson à basse température soit à moins de 110°C ou 230°F comme c’est le cas pour la diète hypotoxique. Ce genre d’alimentation a entrainé une réponse positive chez 78.7% des patients alors qu’une rémission était observée chez 70.2% d’entre eux; les analyses sériques ont montré que l’index de l’activité de la maladie baissait de façon significative (P ≤0.001) alors que la quantité des protéines C réactives était normalisée chez 70% des patients en rémission. Il est intéressant de noter que la formule polymérique d’une diète entérale partielle représentant 50% des calories suivie parallèlement avec une diète non restrictive a été un échec alors que 6 des 7 patients qui refusaient la diète entérale partielle tout en s’alimentant uniquement avec la diète restrictive ont obtenu la rémission de leur maladie.
Une autre étude restrictive s’appuyait sur un questionnaire visant 1647 patients atteints d’une maladie inflammatoire de l’intestin (maladie de Crohn et/ou colite ulcérative) qui suivaient une diète sans gluten. Cette étude a montré que la majorité de ces malades avaient amélioré leurs symptômes gastro-intestinaux. Les auteurs de l’étude concluaient que tester la diète sans gluten en pratique clinique chez les patients qui souffrent de symptômes intestinaux significatifs, constitue une approche thérapeutique sécuritaire et hautement efficace (26). Finalement, une étude contrôlée, basée sur une diète sans gluten d’une durée de 4 semaines et effectuée sur quelques dizaines de patients souffrant du syndrome du colon irritable, a montré que le gluten altère la fonction de barrière de l’intestin chez ces patients mais que ce problème était réversible avec le suivi de la diète sans gluten (27).
Conclusion
À mesure que les connaissances des interactions entre la diète, l’immunité et le microbiome vont progresser, nous verrons de plus en plus le développement d’approches basées sur la consommation et/ou le retrait de certains aliments pour prévenir et/ou traiter de nombreuses maladies chroniques. Il y a actuellement des preuves scientifiques qui supportent l’adage à savoir que « nous sommes ce que nous mangeons ». J’espère que mes réponses vont faire en sorte qu’il sera plus inconfortable d’affirmer à peu près n’importe quoi concernant l’importance du choix de nos aliments pour la prévention et le traitement des maladies inflammatoires chroniques.
Liste des références
1. Biesiekierski JR, Newnham ED, Irving PM et al., Gluten causes gastrointestinal symptoms in subjects without celiac disease: a double-blind randomized placebo-controlled trial. Am J Gastroenterol 2011, 106:508-514.
2. Carroccio A, Mansueto P, Iacono G et al., Non-celiac wheat sensitivity diagnosed by double-blind placebo-controlled challenge: exploring a new clinical entity. Am J Gastroenterol. 2012,107:1898-906.
3. Fasano A. Zonulin and its regulation of intestinal barrier function: the biological door to inflammation, autoimmunity, and cancer. Physiol Rev. 2011, 91:151-75. Review.
4. Hollon J, Puppa EL, Greenwald B, et al., Effect of gliadin on permeability of intestinal biopsy explants from celiac disease patients and patients with non-celiac gluten sensitivity. Nutrients, 2015, 7:1565-76.
5. Fritscher-Ravens A, Schuppan D, Ellrichmann M, et al., Confocal endomicroscopy shows food-associated changes in the intestinal mucosa of patients with irritable bowel syndrome. Gastroenterol, 147: 1012-1020, 2014.
6. Darewicz M, Dziuba J, Minkiewicz P. Computational characterisation and identification of peptides for in silico detection of potentially celiac-toxic proteins, Food Sci Technol Int, 13:125-133, 2007.
7. Vojdani A, Tarash, I. Cross-reaction between gliadin and different food and tissue antigens. Food Nutr. Sci,44, 20–32, 2013.
8. Kristjansson G, Venge P, Hallgren R. Mucosal reactivity to cow’s milk protein in coeliac disease. Clin Exp Immunol. 2007;147(3):449-455.
9. Trivedi MS, Shah JS, Al-Mughairy S et al., Food-derived opioid peptides inhibit cysteine uptake with redox and epigenetic consequences. J Nutr Biochem. 25:1011-8, 2014.
10. Clarke G, Stilling RM, Kennedy PJ, et al., Minireview: gut microbiota: the neglected endocrine organ, Mol Endocrinol, 28:1221-38, 2014.
11. Cho I, Blaser MJ. The human microbiome: at the interface of health and disease. Nat Rev Genet. 13:260-70, 2012. Review
12. David LA, Maurice CF, Carmody RN, Diet rapidly and reproducibly alters the human gut microbiome. Nature, 505:559-63, 2014.
13. Sapone A, Lammers KM, Casolaro V et al., Divergence of gut permeability and mucosal immune gene expression in two gluten-associated conditions: celiac disease and gluten sensitivity. BMC Medicine 2011, 9:23
14. Sapone A, Bai J, Ciacci C, et al., Spectrum of gluten-related disorders: consensus on new nomenclature and classification. BMC Medicine 2012, 10:13.
15. Catassi C, Bai JC, Bonaz B et al., Non-Celiac Gluten Sensitivity: The new frontier of gluten related disorders ».Nutrients. 2013, 5:3839-53.
16. Li J, Jia H, Cai X et al.,(MetaHit Consortium) An integrated catalog of reference genes in the human gut microbiome. Nat Biotechnol, 32:834-41, 2014.
17. Wang WL, Xu SY, Ren ZG et al., Application of metagenomics in the human gut microbiome. World J Gastroenterol, 21:803-14, 2015.
18. Cho I, Blaser MJ. The human microbiome: at the interface of health and disease. Nat Rev Genet. 13:260-70, 2012. Review
19. Petra AI, Panagiotidou S, Hatziagelaki E et al., Gut-Microbiota-Brain Axis and Its Effect on Neuropsychiatric Disorders With Suspected Immune Dysregulation, Clin Ther, 37:984-995, 2015. Review.
20. David LA, Maurice CF, Carmody RN, Diet rapidly and reproducibly alters the human gut microbiome. Nature. 2014, 505(7484):559-63.
21. Albenberg LG, Wu GD. Diet and the intestinal microbiome: associations, functions, and implications for health and disease. Gastroenterology. 2014,146(6):1564-72.
22. Annalisa N, Alessio T, Claudette TD et al., Gut microbioma population: an indicator really sensible to any change in age, diet, metabolic syndrome, and life-style. Mediators Inflamm. 2014;2014:901308. doi: 10.1155/2014/901308. Epub 2014 Jun 4.
23. Carding S, Verbeke K, Vipond DT et al., Dysbiosis of the gut microbiota in disease, 2015 Feb 2;26:26191. doi: 10.3402/mehd.v26.26191. eCollection 2015.
24. Isasi C, Colmenero I, Casco F et al., Fibromyalgia and non-celiac gluten sensitivity: a description with remission of fibromyalgia. Rheumatol Int, 34:1607-12, 2014.
25. Sigall-Boneh R, Pfeffer-Gik T, Segal I, Zangen T, Boaz M, Levine A. Partial enteral nutrition with a Crohn’s disease exclusion diet is effective for induction of remission in children and young adults with Crohn’s disease. Inflamm Bowel Dis. 2014 Aug;20(8):1353-60. doi: 10.1097/MIB.0000000000000110
26. Herfarth HH, Martin CF, Sandler RS et al., Prevalence of a gluten-free diet and improvement of clinical symptoms in patients with inflammatory bowel diseases. Inflamm Bowel Dis, 20:1194-7, 2014.
27. Vazquez-Roque MI, Camilleri M, Smyrk T et., A controlled trial of gluten-free diet in patients with irritable bowel syndrome-diarrhea: effects on bowel frequency and intestinal function. Gastroenterology. 144:903-911, 2013.
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Il semble inutile d’ajouter ma voix à tant d’autres, mais je suis si reconnaissante que ce site web existe et, en même temps, tellement déçue de constater les failles de notre système de «santé». Cet hiver, suite à un douloureux épisode de côlon irritable (résorbé par une diète FODMAP, qui a fait ses preuves, et qui ressemble drôlement à une diète hypotoxique), j’ai pris conscience de l’existence même des maladies inflammatoires et intestinales, mais aussi du manque douloureux d’informations à ce sujet. C’est aussi triste et «culpabilisant» qu’une journaliste de l’Actualité puisse condamner sans merci des personnes qui, en douleur, ont cherché une solution par eux-mêmes pour se soulager, y sont parvenues, et se font dire que cette rémission est «dans leur tête». Merci Mme Lagacé pour ces informations objectives et déterminantes pour le reste de mon existence.
Merci d’ajouter votre voix, je l’apprécie énormément. Plus nombreux sont les gens qui s’impliquent personnellement, plus nous serons en mesure de disposer de soins de santé mieux adaptés à nos problèmes de santé, particulièrement dans le cas des maladies chroniques.
http://archives.cerium.ca/On-croit-les-experts-s-ils bonne réflexion.
Merci pour ce texte intéressant.
Mme Lagacé, j’imagine que vous devez parfois vous dire que la retraite est moins paisible que ce à quoi vous aspiriez. J’espère que tous les témoignages sur cette page vous prouvent bien à quel point votre oeuvre est appréciée, et vous donne l’énergie de continuer. Mille mercis.
Les détracteurs aux propos méprisants n’ont généralement même pas eu le soin de lire votre livre ou de se documenter sur les nombreuses études scientifiques de ces dernières années. Nous sommes dans une période où la science progresse, mais où les oppositions et crispations freinent la diffusion de ce savoir (des campagnes de dénigrement qui sont en grande partie orchestrées par des grands groupes de l’agro-alimentaire, relayées par les médias crédules et une poignée de médecins médiatiques aux conflits d’intérêt avérés). Quand on sait que c’est l’industrie du sucre qui a été mandatée en France pour faire les manuels de nutrition des écoles, ça en dit long sur les liens douteux et les conflits d’intérêt dans le domaine de la nutrition…
Merci à vous pour votre travail de qualité. J’attends avec beaucoup d’impatience votre prochain livre.
Lorsqu’il est question de preuves étayant un traitement médical, plusieurs personnes confondent le niveau de preuves nécessaire pour conseiller un traitement préventif et curatif.
Quand il s’agit de prévenir une maladie, il est essentiel que le test ou le traitement préventif ait démontré un résultat significatif sur un résultat n’ayant pas trop de biais (la mortalité par exemple).
Par opposition, les traitement visant à soulager des symptômes sont utilisés différemment. Plusieurs médicaments et traitements sont prescrits par des médecins sérieux pour des problèmes de santé sur lesquels ces médicaments n’ont pas été étudiés (off-label) et c’est considéré acceptable et même souhaitable lorsque les traitement démontrés utiles n’aident pas une personne en particulier. C’est acceptable, car contrairement à un acte préventif, il est facile de déterminer si cette personne bénéficie du traitement (elle va mieux!!!) La seule chose qui doive alors être étudiée c’est les risques de ce traitement, ce qui dans le cas des médicaments a déja été étudié sur les populations visées par l’usage officiellement recommandé du produit. Dans le cas des approches nutritionnelles, une évaluation par un(e) nutritionniste permet à mon avis d’éviter tout risque éventuel.
Nous savons depuis les procès des compagnies de tabac comment les groupes commerciaux interviennent par des leaders d’opinion pour semer le doute sur la nocivité de leurs produits. Les producteurs américains de sucre ont utilisé les mêmes méthodes. Il est prévisible que des gens s’opposant à un régime proscrivant les produits laitiers, ou le blé reçoivent éventuellement de l’aide financière pour mieux diffuser leur message, si ce n’est déja fait. Aussi bien rester calmes et répondre avec le sourire.
Voici des références d’articles scientifiques qui présentent des liens significatifs entre les grandes compagnies comme l’industrie pharmaceutiques et l’industrie agroalimentaire qui influencent les résultats aux bénéfices de leurs produits
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1764435/
http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2011/12/31/drug-industry-more-criminal-than-other-industry.aspx
http://www.ncsl.org/research/health/marketing-and-advertising-of-pharmaceuticals.aspx
http://www.globalissues.org/article/52/pharmaceutical-corporations-and-medical-research
http://www.apa.org/monitor/2012/06/prescribing.aspx
http://thepeopleschemist.com/how-big-pharma-lies-to-doctors-about-the-medicine-you-are-taking/
Chère Madame Lagacé
votre article en réponse à Valérie Borde est réellement clair et bien écrit. Nous sommes tellement chanceux de vous avoir au Québec, afin d’aider la population de malades chroniques, pour lesquels la médecine ne sait pas quoi faire, faute de formation adéquate, d’ouverture d’esprit et d’incapacité à se remettre en question. La plupart d’entre nous devons chercher d’autres voies, comme celle que vous proposez, avec clarté et justesse, car la médecine et ses médicaments toxiques ne règlent pas les problèmes de santé chronique.
La médecine est en retard sur tellement d’aspects et les programmes de formation en médecine auraient eus avantage à être revus depuis longtemps, pour tenir compte de l’environnement au sens large, qui inclut aussi la nutrition.
Espérons que Mme Borde aura l’ouverture d’esprit nécessaire afin de s’informer correctement et écrire des articles plus justes afin de renseigner correctement les lecteurs. Mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre…
Mme Borde écrit pour l’Actualité et y tient un blogue. Cette revue appartient à Rogers, géant des communications sans fil.
Elle a aussi publié un livre et voici un extrait à son sujet:
Dans un style limpide, elle s’oppose aux campagnes de peur concernant les dangers des pesticides, des vaccins, des parabènes et des compteurs intelligents d’Hydro-Québec.
http://www.ledevoir.com/culture/livres/405190/essai-livre-le-petit-borde-valerie-borde
Pourtant les études sont nombreuses sur les effets nocifs des pesticides, des parabènes et des ondes ainsi que sur le mercure sous forme de thimérosal, encore présent dans certains vaccins, bien qu’utilisé moins largement qu’auparavant..
Voir par exemple:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/%2011331700
http://www.immunize.ca/fr/publications-resources/contents.aspx
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23230464
http://emfscientist.org/ (visionner la vidéo du dr Martin Blank)
http://www.bioinitiative.org/
On doit se rendre à l’évidence que plusieurs journalistes du Québec et d’ailleurs, qui doivent bien gagner leur croûte, n’ont dans les faits aucunement l’indépendance que commande pourtant leur profession. Le contrôle des médias dans le monde est une réalité malheureuse qui nuit à l’indépendance journalistique.
On m’a relaté que certains journalistes se sont fait parler par leurs patrons qui leur demandent de ménager leurs élans quand ils écrivent des articles. Cela déplaît parfois aux annonceurs. On peut penser aux producteurs alimentaires de toutes sortes, aux restaurateurs, aux cies de téléphone sans fil, etc.
Je suis dégoûtée par ce qui se passe dans la société de consommation dans laquelle nous vivons. Il serait temps que nous nous levions tous pour refuser de nous faire polluer sous toutes les formes et que nous, citoyens du Québec, reprenions les choses en main afin que cessent la pose d’amalgames au mercure dans nos bouches et celles de nos enfants, les pesticides dans nos aliments, la prolifération des ondes par les technologies sans fil, le gluten dans la presque totalité des aliments préparés, etc.
Mme Borde et les journalistes ne sont pas les seuls à refuser de mordre la main qui les nourrit. Les ingénieurs, agronomes, diététistes, chimistes, etc, qui travaillent pour l’industrie ont tous la même façon de faire, la plupart du temps inconsciente, de protéger leur employeur et par ricochet, leur emploi. En plus, comme plusieurs, ils préfèrent vraisemblablement se mettre la tête dans le sable pour ne pas renoncer à des petits plaisirs comme les aliments industriels sucrés et goûteux ou les téléphones intelligents. Pourtant, collectivement, nous en payons tous le prix. Toute cette pollution s’est installée insidieusement, si bien que maintenant, elle fait partie de nos vies et que les conditionnements sont forts. Il faut être suffisamment malade, la plupart du temps, pour faire l’effort de s’y soustraire.
Cette situation, motivée par une course à l’argent et à la croissance économique, profite aux investisseurs, les plus riches de la société, qui ont assez de capital pour investir et regarder le cours de leurs actions monter. Mais au final, personne, même pas eux, n’est à l’abri compte tenu de la soupe de pollution dans laquelle nous baignons désormais. Quand le système économique dans lequel nous vivons nous aura tous rendus malades et affecté notre ADN au point de rendre la procréation difficile ou les enfants naissants extrêmement fragiles comme cela est déjà en train d’arriver, qu’on aura pollué la Terre complètement, nous ne pourrons pas manger les billets de banque, ni les cartes de crédit et les certificats d’actions. Et quand nous ne serons plus là, la Terre pourra mieux se porter.
Il serait dommage d’en arriver là, car nous méritons tous de traiter avec amour les humains que nous sommes, pour profiter de l’abondance et la richesse de la nature au lieu de la massacrer et de nous laisser massacrer.
Plutôt que promouvoir la croissance économique, on devrait penser à la qualité de vie, à long terme. Et pour profiter de la vie, il faut d’abord avoir la santé et même la vie.
Bref, Mme Lagacé, vos lecteurs devraient former un nouveau parti politique pour changer les choses ou à tout le moins, se manifester auprès des décideurs.
Lucie
Bravo madame pour votre excellent commentaire. J’abonde complètement dans le même sens que vous, tout est dit, rien à ajouter. Vous résumez bien ma pensée. L’argent mène le monde et ces assoiffés de pouvoir nous contrôlent bien souvent à notre insu. Que ton aliment soit ton médecin.
Je suis maintenant le régyme hypotoxique depuis bientôt (en juillet) 3 ans.
J’ai dû retirer les glutens, sucres raffinés, lait animal, sel de table raffiné, maïs, charcuteries. Au moindre écart, je paie pour en douleurs qui reviennent en parfois en quelques minutes (sucres raffinés et maïs).
Quand je ne me fais pas jouer de tours (restos et amis pleins de bonne volonté) je me passe même de Tylénol et Tramacet.
Certains médecins me croient, d’autres me disent « tant mimeux si ça marche pour vous » mais une chose est certaine: Il faut le suivre scrupuleusement. Mais ça marche et j’en suis très heureux. j’ai retrouvé ma bonne humeur.
Je me fais un apôtre du régime et je dis simplement aux gens : « je ne peux pas le faire à ta place . Et si tu le suis tu dois le faire de façon « stricte » Si tu triches, c’est toi qui paiera pour.
Récemment, j’ai encore remercié l’amie médecin qui m’a fait connaître le Régime et les livres le 24 juin 2012. À la fin juillet, je reprenais le contrôle de ma douleur et après 2 ans, je maîtrise les techniques qui me permettent de réaliser presque n’importe quelle recette avec les substituts appropriés.
Je commence à surveiller mon poids !!!
Félicitations Madame Lagacé, vous avez donnée une réponse brillante et basée sur les documents actuels de la science de la nutrition. Il faut que cette dame refasse ses études en nutrition. Un grand merci pour votre dévouement. Grâce à vous j’ai connu le régime du Dr Seignalet et j’ai pu me libérer des antiinflammatoires (pour mon arthrose). Dieu vous bénisse grandement!!
Félicitations Madame Lagacée, il est temps de dire les choses, les nombreux témoignages que vous recevez démontre clairement les liens entre maladie et alimentation. En suivant ce régime j’ai amélioré mon état d’arthrite psoriasique de 90 %. Avant le régime mes douleurs étaient tel que je ne pouvais me lever du lit sans prendre une Tylénol, aujourd’hui j’ai repris mes activités, l’inflammation a presque disparue et je prend 1/2 Tylénol de temps en temps, Ce régime a changer ma vie.
Sorry to post in English ! I am using google translate to read this.
Dr. Lagacée – a wonderful reply!
I have had Ankylosing Spondylitis since age 17 – I’m now 49 and have done very well on gluten free for over 20 years now. I am well read on Dr. Fasano’s work on intestinal permeability.
I stumbled across Dr. Lagacée when I googled Seignalet – I was a patient of a UK doctor called Dr John Mansfield in the 1980s who opened my eyes to diet.
I am also aware of very old literature in medical journals of a Dr. John Turnbull in the USA – 1920s to 1950s doing elimination diets for arthritis – treating 100s of people.
It sickens me that diet change is not considered more by the medical profession. I will be following your work with interest – KEEP SHOUTING LOUD your doing great work.
I am aware that dietary protein are a factor but I also believe that the interplay between foods / gut bacteria and then also gene expression are a factor.
Bravo ! Excellent argumentaire, rigoureux, impeccable !
Merci d’avoir pris le temps de répondre et d’avoir remis les pendules à l’heure.
Incompétence et partialité de cette journaliste « scientifique « ont eu le mérite de vous pousser à écrire le plus bel article scientifique de défense du régime ancestral,faisant état des toutes dernières recherches,expériences et résultats très largement positifs.Le travail et le temps demandés sont pour nous d’une valeur inestimable .Nous nous employons à diffuser l’information.Soyez-en remerciée.
Une question que vous avez eu la délicatesse de ne pas poser à cette pseudo-scientifique et que je lui pose: »Qui vous paye ? »
Vous m’enlevez les mots de la bouche!
Félicitation Jacqueline Lagacé, ça c’est de l’argumentation !
En rémission quasi complète d’un début de spondylarthrite ankhylosante, d’arthrite dans toutes les grosses articulations, même mon hypertension est en train de baisser. Le régime hypotoxique fonctionne bien mais il m’a fallut également abaissées drastiquement les glucides et augmenter la part de cru dans mon alimentation pour parfaire les résultats.
MADAME LAGACE ON VOUS ADORE
L’inertie, voire l’opposition de la médecine conventionnelle est à pleurer, mais je pense qu’avec se genre d’article, on va finir par susciter des remises en causes.
En rémission d’un syndrome de Gougerot avec le régime hypotoxique, et comme vous Florence, la diminution drastique des glucides complexes et le passage à beaucoup de cru ont réparé des glandes en début de fibrose. Pour les personnes dont le simple régime hypotoxique ne marche pas ou pas suffisamment, tentez de diminuer voire supprimer les glucides complexes, notamment les céréales même sans gluten, et les remplacer pour l’apport calorique par des fruits (sucres simples) et/ou des aliments gras (oléagineux, avocats, noix de coco). Les glucides complexes sont souvent mal digérés par nombre de personnes et peuvent provoquer ou augmenter l’hyperpermeabilité intestinale décrite par le docteur Seignalet. D’expérience personnelle. Mais si ça peut aider…
Merci Mme Lagacé, vous faites un travail de missionnaire. Nous avons grand besoin de vous, ne nous lâchez pas. Pour ma part, ma santé est grandement améliorée depuis le retrait du gluten et produits laitiers de mon alimentation. Grand merci.
Cécile.
Merci Mme Lagacé de ce texte fort précis en informations et références scientifiques documentant le régime hypotoxique. J’ai découvert votre « existence » en consultant le Dr Jean-Guy Sicotte, médecin et ostéopathe (en plus d’avoir d’abord été ingénieur au début de sa vie professionnelle et aussi, au cours des dernières années, « formateur renommé » en ostéopathie, tant au Québec qu’en Europe. On peut donc le qualifier d’esprit scientifique.
Or, dans son bureau d’ostéopathe, il n’avait qu’un seul livre, le vôtre: « Comment j’ai vaincu la douleur… »). C’est grâce à lui et à vous que j’ai réglé plus de 80% de mes vertiges et nausées (et 100% quand j’applique 100% du régime hypotoxique). Un très grand merci et un profond respect pour votre travail.
D. Lamothe
Mille fois merci madame.
Bravo Madame Lagacé.
Les gens comme cette journaliste sont souvent en relation étroite avec les médecins ou les pharmaciens. Comme la nutritionniste qui passe à Salut Bonjour des fois je me demande où est-ce qu’elle a suivi son cours. Si on cherchait plus loin on découvrirais que ça leur prend des gens malade à qui il ne veulent pas que les gens soit informé car de ça dépens leur source de revenu.
Je ne suis pas surpris par l’article de Mme Borde. Je fus pendant des années abonné à l’Actualité, et j’ai pu constater à de nombreuses reprises que cette revue est au service de l’industrie, pas au service des lecteurs, je me suis désabonné, mais je continue à recevoir leurs courriels gratuits.
Le problème soulevé par le Dr Fernand Turcotte, professeur émérite, département de médecine sociale et préventive, Université Laval, et traducteur de l’ouvrage de Peter Gotzsche « Remèdes mortels et crime organisé », n’est pas circonscrit à l’industrie pharmaceutique.
Continuez de vous fâcher Mme Lagacé, on adore ça!
Une très belle réponse !!! Bravo et merci…
Bravo Dr Lagacé!! Merci pour répondre à « Valérie Borde, « une journaliste scientifique… » ». Vous avez ma reconnaissance et mon support.
DANS LES DENTS LES IGNORANTS ! MERCI madame Lagacé !
Bonjour Mme Lagacé, vous savez il y a toutes de sortes de gens prêts à juger sans avoir essayer! Cette dame ne saura jamais ce qu’elle manque, elle se fait juge de tout! Moi je suis diabétique de type 2 et mon diabète était difficile à contrôler, même si je suivais le guide alimentaire canadien et que je mangeais de a viande rouge en petite quantité, produits laitiers et pain de blé, et buvait mes 2 litres d’eau par jour et fait de la marche, rien ni faisait pour faire baisser mon taux. Mon conjoint et moi avons participer à une session d’Immersion santé offert par le Spa Eastman en mars 2015 et avons fait un virage 360 dans notre alimentation. Nous nous sommes procurer vos livres »Comment j’ai vaincu la Douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation » et »Recettes gourmandes ». Nous ne mangeons plus de produits à base de blé, de gluten, de viande rouge et de produits laitiers. Mon conjoint ne souffre plus de ses inflammations dont je devais le frotter et ce à tous les soirs et moi mon diabète a passer de 8,9 à 11 et des fois plus élevé et maintenant il est passé à une régularité qui se situe entre 4,9 et 5,8. Alors ma docteure de médecine familiale que j’ai depuis plus de 28 ans est super fière de mes résultats et elle m’encourage de continuer cette alimentation car mes médicaments seront diminés le mois prochain. De plus j’ai perdu 25 livres depuis le 15 mars et je m’en porte que mieux et j’ai 59 ans. Alors j’invite cette journaliste à participer à une semaine d’Immersion Santé et d’assister aux conférences qui sont offertes par des gens professionnels et qui connaissent le sujet et prendre des notes!! Naturellement elle devra faire comme tous les gens qui y participent, payé son séjour, personne ne travaille pour rien dans la Vie, même pas elle!
je suis convaincu depuis longtemps mais vous ne pourrez jamais convaincre ses gens qui n’ont aucune indépendance journalistique et qui sont financés par l’agroalimentaire
Que d’énergie mise à essayer de convaincre des gens qui se croient bien pensants et emplis de connaissances, mais qui dénoncent sans même prendre le temps d’écouter les arguments…Aucune journaliste digne de ce nom ne doit attaquer sans savoir. Elle n’est pas médecin, et elle n’a pas lu vos articles puisqu’il faut lui répéter. Quelle légitimité alors??! Et comment peut-on dire, ‘même si des gens vont mieux, ça ne marche pas’, c’est un contresens tellement énorme!!! Peu importe l’aval d’une médecine payée grassement par les laboratoires, il n’ont pas la toute puissance de la connaissance et de la sagesse.
La connaissance, c’est écouter son corps et continuer ce qui lui fait du bien. Alors si vous n’êtes pas convaincue madame la journaliste, passez votre chemin et laissez les gens malades se soigner car vous n’êtes ni concernée par le sujet ni médecin. Je ne vois même pas votre rôle dans tout cela, si ce n’est répéter bêtement ce que des corrompus tentent de contredire pour s’en mettre davantage dans les poches. Les médecines du monde entier (et oui nous ne sommes pas les seuls sur terre et les médecines orientales ou africaines existent et ont fait leur preuve sans test de labo!!!) rejettent certains aliments et incitent à manger naturel. Même en France, certains cancérologues n’appliqueraient pas leurs propres protocoles anti-cancer tellement ils sont absurdes et inutiles, mais ils se taisent par peur d’être radiés.
Vous faîtes partie de ce système véreux, pourri et inculte. Vous dormez mieux de rabaisser les gens qui essaient de ne plus être malades? Tant mieux! Et continuez de survoler vos sujets, vous excellez!
Madame Lagacé, bravo pour votre travail et n’écoutez pas ces ignares!
Merci Mme Lagacé pour votre travail . Médecin retraitée en France , et mangeant SCSG depuis presque 18 mois avec des résultats évidents , je vais de ce pas transmettre à mon médecin traitant votre réponse afin qu’il commence à réfléchir lui aussi en scientifique et pas en mode : « mais c’est tellement à la mode « …Car ce qui me désole c’est la lenteur de la diffusion de l’information , en tout cas en France . Les gens devraient savoir pour pouvoir choisir .
Encore Merci , pour votre énergie et votre travail de recherche . Je vous admire .
Comme je vous admire de prendre le temps de répondre si complètement à cette journaliste qui ne changera sans doute pas son point de vue largement influencé par les lobbys ! j’ai moi même renoncé à expliquer les fondements de la diète hypotoxique aux personnes que je côtoie et médecins que je consulte à présent très rarement et qui ne savent qu’en rire à défaut de prendre le temps de s’informer correctement ! peu m’importe leurs sourires et leur esprits obtus , moi je revis à présent et je ne saurais jamais assez vous remercier de m’avoir permis de prendre connaissance de cette diète . Merci de tout coeur !
Magnifique votre réponse…merci beaucoup pour l’énorme travail que vous faites depuis des années pour le bien public…Des personnes comme vous sont rares dans le monde…
Félicitations madame Lagacé,,!!faut pas lâcher!!!,
La question qu’il faut se poser, c’est pourquoi les scientifiques et journalistes dits «scientifiques» rejettent du revers de la main des informations au sujet desquelles ils devraient plutôt dire: «Essayons de comprendre POURQUOI et comment ça marche.» Ça, ce serait de la vraie science, de la véritable exploration scientifique! Face aux centaines de témoignages de personnes qui ont été sauvées d’une vie horrible grâce à la diète hypotoxique (et j’en sais personnellement quelque chose), il est non scientifique et surtout cruel d’avoir une attitude de rejet. Les Lagacé, les Seignalet et les Perlmutter de ce monde sont malheureusement en train de se faire attaquer par les mêmes dogmes d’aveuglement volontaire qui ont failli priver notre civilisation de Galilée et autres braves découvreurs qui, ironiquement, ont pavé la voie à ces mêmes scientifiques bornés. Courage, Mme Lagacé. Fort heureusement, il a y aussi des scientifiques comme vous pour sauver l’honneur de la science. N’oubliez jamais combien vous êtes précieuse pour beaucoup de gens sans qui la vie n’aurait plus aucune qualité.
Merci pour cette mise au point nécessaire. J’ai tous vos livres et contrairement à ce que madame Borde pense, je ne suis pas une inculte qui achète n’importe quoi. C’est fou comme en suivant vos recettes soudainement je peux plier les doigts de ma main gauche… ce qui était impossible il n’y a pas si longtemps encore à cause de l’arthrose. Merci.
Encore une personne qui veut nous enlever notre liberté d’être bien dans notre corps mais pourquoi donc?On ferait chuter la consommation des
médicaments , les bénéfices des labos et de l’agro-alimentaire.Ca doit bien être ennuyeux tout ça……
merci madame jacqueline de votre réponse scientifique à une journaliste scientifique…….
nous venons d’enterrer un homme qui nous a donné notre autonomie financière au québec….je parle ici de monsieur parizeau…..mais vous …..vous êtes là pour nous redonner notre autonomie sur le plan de la santé…..
je suis en train de lire le livre dont vous nous avez recommandé……ces glucides qui menacent notre cerveau…..ce livre devrait se retrouver dans tous les foyers du Québec……et dans les mains de chaque médecin de famille ……
je vous serai toujours infiniment reconnaissante pour tout le travail que vous faites pour nous aider à améliorer notre santé…..
jocelyne
Wow super réponse!!! Félicitation je suis très fière de vous !!! Serait-t’il possible de l’envoyer à la nutrionniste Isabelle Huot par la même occasion, une autre qui ne sait pas de quoi elle parle….. Merci beaucoup
Je seconde!
Bonjour
Je viens de lire votre commentaire remplit de bon sens, le problème c’est que certaines personnes ont l’esprit ouvert et d’autres fermé, j’appelle cela de la régression.
Bravo et tant pis pour les incultes, il y en a eu il y en a et il y en aura
Christine 😉
Bravo Madame Lagacé pour votre ténacité, votre rigueur intellectuelle et votre empathie à l’égard des personnes qui ont souffert et ne souffrent plus grâce à l’excellent travail que vous faites. J’ai autour de moi plusieurs personnes qui ne retourneraient pas à leur régime antérieur au régime hypotoxique en raison de la nouvelle qualité de vie qu’elles ont ainsi acquise en supprimant le gluten et les produits laitiers, j’en fais partie. Suite à une chute dans la nuit du 21 au 22 nov. de ma terrasse, située au troisième étage, alors que j’étendais du linge sur un petit étendage accroché à la balustrade, celle-ci s’est détachée des poteaux qui la soutenaient et j’ai été projetée dans le vide, 25 pieds plus bas, aboutissant sur de l’asphalte, il n’y avait pas encore de neige à cette date: résultats, 19 fractures (tête de l’humérus du bras gauche, cheville gauche, 14 côtes, trois au bassin) + perforation de la vessie + déchirure des ligaments de l’épaule + syndrome Morel-Lavallée en haut de la cuisse gauche (ces deux derniers diagnostiqués que plusieurs mois après l’accident) + collapsus pulmonaire + thrombopénie (baisse soudaine des plaquettes sanguines qui nous met en grand danger de mort), ma tension était à 60/40 quand je suis arrivée en traumatologie environ 20 minutes après l’accident, les secours étant arrivés quelques minutes après.
Or, après sept jours seulement, j’ai fait cesser tout médicament anti-douleur (deux tylénols de 325 mg. toutes les six heures + fentanyl par perfusion et autres antalgiques par perfusion), les infirmières n’ont eu de cesse de me proposer d’en reprendre, sceptiques au départ quant à l’intensité des douleurs que j’aurais très certainement! Certes, je n’aurais pas fait une partie de tennis, j’étais alitée, l’expérience des bassines ayant été les plus désagréables, car on devait me retourner pour la poser adéquatement, pas toujours d’ailleurs, mais nul besoin de me bourrer d’antalgiques pour quelques minutes par jour de douleurs. Comment ai-je pu faire cela: par le régime hypotoxique, j’en suis persuadée, je n’ai pas vocation à être fakir! Après entente avec la responsable de mon alimentation, mon compagnon venait à la maison préparer mes repas sans gluten et sans produits laitiers et il mangeait lui les repas qui m’étaient destinés (pas trop mal d’ailleurs en traumatologie de l’HGM, il y a même des aliments faits délibérement sans gluten, comme des muffins).
Non seulement ai-je survécu à cet accident (bien qu’inconsciente pendant la chute de 25 pieds – j’avais vu ma silhouette sur le mur d’en face ainsi que la ballustrade et ses barreaux quand je me suis vue plongeant dans le vide – je suis « bien » tombée: à savoir sur le côté, mon bras gauche protégeant ma tête, mon dos n’ayant pas non plus heurté l’asphalte, ma tête évitant de justesse une grosse marche en ciment). Donc, non seulement, ai-je survécu, mais hormis quelques séquelles bénignes après dix-huit mois (une légère patte de grenouille au bras gauche et une bosse résiduelle en haut de la cuisse), mais neuf mois plus tard, je faisais de la randonnée dans les Alpes françaises (une dizaine de sorties, certaines jusqu’à 2970 m. d’altitude avec parfois un dénivelé de plus de 1000 m. en montée avec descente au retour, bien sûr).
J’avais 66 ans au moment de l’accident, toujours étonnée de ne pas m’être cassée une hanche à mon âge, j’étais en très grande forme physique, surtout que je suivais depuis le 6 août 2012 le régime hypotoxique de Madame Lagacé (avec plusieurs écarts, surtout avec le fromage, en particulier quand je suis en France) suite à des douleurs devenues insupportables au dos, dans la région lombaire. J’envisageais même une chirurgie (r.v. avec chirurgien suite à trois visites à l’urgence en juillet 2012 et une IRM indiquant un hernie discale, trois kystes, de l’antélisthésis à une vertèbre lombaire, de l’arthrose facétaire, bref, la totale!). Depuis juin, je me levais péniblement et marchais pliée en deux, avec peine et misère, m’accrochant à chacun des meubles sur mon passage, mon compagnon devant parfois m’aider, y compris pour me lever et même pour mettre certains vêtements. Je me voyais en chaise roulante à vrai dire pour le reste de mes jours.
Or, après trois semaines du régime hypotoxique – que j’ai entamé avec plusieurs écarts au début, dois-je préciser, pour ne pas abandonner – donc après trois semaines, mes douleurs ont complètement disparu, j’étais moi-même la première surprise pensant au départ que ça prendrait plus d’un an. J’avais bien sûr fait de la physiothérapie, cinq séances, qui me soulageaient à peine momentanément. J’ai changé de matelas également. Mon conjoint, sceptique tout de même, m’avait dit: « Vas-tu quand même reprendre du gluten et des produits laitiers pour voir si c’est vraiment cela? » Évidemment! Je suis une rationaliste, je ne gobe pas n’importe quoi ni au sujet de la santé ni sur autre chose, j’ai enseigné en philosophie pendant trente ans. J’avais aussi depuis de très nombreuses années de l’arthrose aux mains, mais pas au point d’être handicapée, mais c’était douloureux avec des doigts légèrement déformés aux articulations et les deux pouces pas mal enflés et une bonne déficience dans la capacité de préhension. À l’été 2011, alors que j’ai aussi fait de la randonnée dans les alpes, mes deux majeurs me faisaient très mal quand je prenais mes bâtons de marche.
Or, suite à ce régime, non seulement n’ai-je plus jamais eu mal au dos, mais les doigts de la main gauche ont perdu leur protubérance au niveau des articulations, j’ai retrouvé une grosseur et une bonne mobilité de mes pouces et, il ne me reste que deux doigts un peu « croches » à la main droite (l’annulaire et le majeur). Quand je me lave les mains, c’est incroyable la nouvelle sensation agréable que j’ai, je sens à nouveau mes doigts, dans le bon sens du terme, si j’ose ce jeu de mots. J’avais de l’arthrose également à la nuque. Quand, conduisant en auto, je devais tourner ma tête pour m’assurer en doublant qu’il n’y avait pas d’auto dans l’angle aveugle, c’était de peine et de misère. Aujourd’hui, le seul moment où j’ai de la douleur à la nuque, c’est si, par obligation parce que des amis me servent du gluten que je prends par politesse, cela est presque immédiat. Aussi, j’évite maintenant complètement le gluten. Je fais cependant plus fréquemment des écarts avec le fromage et je m’en aperçois rapidement, car j’ai alors à nouveau mal aux deux majeurs.
Autre effet collatéral bénéfique de ce régime dont je me suis aperçue qu’après plusieurs mois: je n’ai plus d’expectorations le matin au lever. Elles reviennent avec les produits laitiers, ma généraliste m’avaient déjà prévenue de la production de mucus liée aux produits laitiers. Alors, pourquoi diable me priverais-je d’un régime qui m’a fait recouvré la santé, qui m’a fait perdre 12 kilos (+ 7 kg lors de l’accident)?
Mais, comme vous le dites, Madame Lagacé, l’effet placebo ne peut pas durer trois ans. Je dois dire que je ne suis pas à la lettre le régime, je ne respecte pas toujours le degré de cuisson, je mange de temps à autre des croustilles aux maïs, très rarement des chips de pommes de terre, cela fait longtemps que je sais que c’est cancérigène. Je mange du chocolat – noir et bio – tous les jours, après le repas du midi et du soir, parfois une tablette de 70 gr. dans une journée! Le midi, je mange invariablement une salade, j’adore cela et j’ajoute comme protéines soit du jambon (biologique, sans agents de conservation) malgré le degré de cuisson supérieur à ce que votre régime recommande; ou encore, de l’humus aux pois chiches ou aux haricots, soit un oeuf, soit du thon blanc, mais je ne prends plus les bocconcinis ou le fromage feta que je prenais une fois par semaine. En revanche, beaucoup d’avocats et autres légumes crus râpés dans la salade (choux un jour, carottes ou betteraves avec la pelure d’autres jours). Et un repas chaud le soir. Très rarement de la viande rouge. Je bois peu d’alcool, je mange à l’occasion de la confiture (bio) ou des bonbons à l’érable pur bios également. Je n’ai pas l’impression de me priver de quoi que ce soit. Il existe sur le marché maintenant, même pour les personnes qui aiment se « sucrer » le bec – mais c’est très calorique – plusieurs desserts, qu’on peut faire soi-même d’ailleurs. Alors, les journalistes, scientifiques ou non, qui prétendent que ce régime n’est pas indiqué, ils peuvent toujours causer! Je ne reviendrais pas à mon régime antérieur, car je ne veux pas creuser ma tombe avec mes dents! Souffrant d’hypocalcémie depuis la naissance (faible production de vitamine D que je dois prendre régulièrement en capsules sous ordonnance), j’ai même réduit de trois à deux la prise de comprimés de 500ml. de calcium par jour avec une augmentation du calcium ionisé révélés dans les tests faits régulièrement sous supervision d’une endocrinologue. Alors que je prends rarement des produits laitiers. Comme quoi, le lait n’est pas indispensable!
À tout juste 68 ans maintenant, je marche tous les jours plusieurs kilomètres (accident en novembre 2013, aux vacances de Pâques suivantes dans l’Estrie, j’ai marché 15 km sur des routes de campagne très vallonnées, sans aucune difficulté en 2h45, c’était ma première grande sortie depuis l’accident!). Le philosophe français Georges Canguilhem, ayant aussi une formation en médecine, dans son livre « Le normal et le pathologique » écrivait dès son introduction: « C’est sans doute au besoin thérapeutique qu’il faut attribuer l’initiative de toute théorie ontologique de la maladie. …Ce que l’homme a perdu peut lui être restitué, ce qui est entré en lui peut en sortir. Même si la maladie est sortilège, envoûtement, possession, on peut espérer de la vaincre. » Il écrivait aussi que la première chose à faire pour un médecin qui reçoit un patient, est d’abord de l’écouter! C’est le patient, écrivait-il, qui appelle le médecin, pas l’inverse! Certains médecins et journalistes, peut-être, pourraient judicieusement s’en inspirer, même si, depuis 1966, date d’une réédition de son livre écrit en 1945, bien des connaissances ont été acquises sur le plan médical. Il ne faut surtout pour les médecins ne jamais perdre de vue « qu’on ne soigne pas une maladie, mais des malades »! Et leur parole peut avoir une certaine pertinence, quoi qu’en dise les sceptiques mal renseignés, bravo et mille mercis Madame Lagacé pour votre travail et, dans le cas présent, pour votre réponse à la journaliste sceptique mal renseignée!
Bravo ! Bravo ! Bravo ! Si cette journaliste n’est pas maintenant convaincue et bien croyez-moi, elle ne le sera jamais ! Que d’énergie déployée pour êcrire ce texte si bien documenté…j’espère qu’il convaincre les indécis!
merci, pour cette réponse bien complète.
Bravo Mme Lagacé. Quel exposé recherché! Et merci pour votre engagement.
Merveilleuse réponse que j’attendais impatiemment ! Merci !!!
Quel magnifique article rigoureux, documenté, digne d’une scientifique. Vous faites également passer vos préoccupations humaines et l’écoute de nous tous qui vous lisons et que vous rencontrez parfois. Cette journaliste me fait ressentir le grand dédain dans lequel nous tiennent certains scientifiques, pas tous heureusement… Je vous écrirai bientôt mon vécu avec un diagnostic récent de SEP et une diminution exceptionnelle de douleurs inflammatoires très pénibles. La lecture de votre livre à été un virage déterminant dans la reprise en main de ma vie. J’ai l’impression aussi de mieux me mouvoir. Merci de tout mon coeur et tous mes encouragements.
Catherine
Merci d’avoir pris le temps de repondre
clairement. Il est dommage que de la
mauvaise information puisse priver les
gens d’une meilleure sante .
Merveilleusement bien répondu.
Merci Madame Lagacé de nous faire profiter d’autant d’informations pertinentes.
Un grand merci Jacqueline pour cette réponse éloquante ! Je suis avec vous! Béatrice
Ole!
Les nutritionistes « hospitaliers » se font de plus en plus discrets devant les parents qui n’hésitent plus à leur voler dans les plumes (je vous laisse vous figurer le contexte enfant/maladie/suivi…).
Voici une réponse qui va définitivement les laisser coi, et je l’espèe, les décider à repasser par la case (in)formation (ce qu’ils sont censés faire de façon régulière, mais, quand l’ordre des médecins a frappé lors de la formation étudiante, c’est malheureusement souvent de façon définitive).
Bravo Jacqueline!
Félicitations Madame Lagacée pour votre article impeccable! C’est tellement frustrant de se faire dire si souvent que nos changements alimentaires ne sont pas reliés à notre état de santé, surtout lorsqu’il s’agit du blé, du gluten et des produits laitiers. Les habitudes sont tellement longues à changer dans la tête des gens! Pour moi, qui correspond à la définition des NCGS, l’application du régime hypotoxique a presque éliminé migraines, dérangements intestinaux nombreux, eczéma, et douleurs articulaires (et j’ai seulement 34 ans). Merci pour tout ce que vous faites!