Submitted on 30/11/2012 at 01:49
Bonjour Annie et Jacqueline,
moi également, comme tous les adeptes du régime hypotoxique qui font des écarts quant tout va si bien, sont sans exception rapidement rappelés à l’ordre! Les anciens bobos reviennent vite au galop!
La question qui tue! Pourquoi est-ce que notre corps nous rappelle si brutalement à l’ordre? Les douleurs apparaissent non seulement rapidement mais avec une intensité qui me paraît supérieure à celles d’avant alors que je mangeais depuis des années quantité de produits de lactose et de gluten sans retenue! Il ne suffit que d’un petit écart pour multiplier les douleurs d’antan! Tout comme Annie et les autres, cela ne fait que renforcer notre intention d’en rester au régime.
J’anticipais certes que le corps garderait une bonne mémoire de ces substances, mais je m’attendais à revoir les douleurs paraître proportionnellement en rapport avec l’importance des écarts…Mais c’est comme si, suite à avoir pratiqué le régime, notre corps réagit encore plus fortement à ces mêmes substances et ce à de plus petites quantités! Est-on capable d’expliquer ce phénomène qui me parait des plus perplexants et un peu démoralisant quand on veut juste tricher un tout petit peu?
salutations
Diane
Réponse de Jacqueline:
La raison en est très simple. Lorsque l’on consomme quotidiennement un aliment qui est mal adapté à notre génétique, l’organisme s’habitue et il devient incapable de manifester de la douleur. C’est un peu comme le phénomène d’accoutumance à un médicament. À la longue, notre organisme s’y habitue et le médicament devient moins efficace ce qui nous oblige à augmenter la dose ou à changer de médicament. Lorsque l’on cesse de consommer un aliment qui ne nous convient pas, l’organisme se nettoie et devient à nouveau capable de manifester par la douleur que l’aliment en question ne nous convient pas. Il ne faut pas oublier que le phénomène de la douleur est quelque chose de très positif car c’est le moyen que l’évolution a trouvé pour nous indiquer qu’il faut éviter certains comportement négatifs. Il y a des gens qui génétiquement sont incapables de ressentir de la douleur et ces personnes courent constamment de grands dangers.
Bonjour, c’est comme les quelques mois que j’ai consommé du Célébrex, j’ai développé des inconforts à peine 2-3 mois de prise de ce médicament. J’ai cessé naturellement de prendre ce médicament mais j’ai conservé le reste de la prescription et quelques 4 mois plus tard, j’en ai pris un, j’ai ressenti des picottements sous les pieds et dans la paume des mains… un autre mois plus tard j’en ai pris encore un comprimé et là, je me suis retrouvé à la clinique médicale avec des enflures partout, des taches sur la peau, les oreilles doublées de volumes et rouge vin…. le rhumatologue à qui j’ai relaté ma mésaventure par après, m’a confirmé que beaucoup de ses patients ont expérimentés exactement la même chose que moi et il m’a dit: « Tenez-vous loin de cette molicule qui se retrouve aussi dans le Bextra et d’autres… sinon vos réactions risques d’être encore plus sévères. »
Donc, les réactions qu’on développent seraient similaires… le système ne le prend plus! point!
Moi aussi après 9 mois, j’ai tendance à « tricher » un petit peu de temps-en-temps… et moi aussi j’ai des réactions assez rapidement.
Merci encore Mme Lagacé de nous avoir fait connaître cette façon de manger.
Bonjour,
Je serais plutôt portée à penser que vos réactions au Célébrex sont du domaine de l’allergie, donc beaucoup plus graves. Dans le cas du régime hypotoxique, c’est votre corps qui redevient capable d’exprimer sa douleur face à un aliment qui ne lui convient pas.
J’ai obtenu une réponse un peu différente d’une rhumatologue. Elle m’a expliqué (en très vulgarisé) que les bactéries responsables de digérer les molécules du gluten et des produits laitiers, lorsqu’elles ne sont plus sollicitées, meurent ou entrent en dormance. Lorsqu’on reprend ses anciennes habitudes alimentaires, il n’y a pas assez de bactéries actives pour faire le travail et le processus inflammatoire s’installe…
Les faits sont les suivants: aucun mammifère y compris l’homme ne possède les enzymes capables de digérer la gliadine du blé et des céréales apparentées. Les cultivateurs aimeraient bien donner du blé à leurs cheptels car actuellement il est moins couteux que le maïs et le soya. Mais ils constatent que le blé les rend malades. Dernièrement, des chercheurs ont découvert que des bactéries contenues dans le tarte dentaire sont capables de digérer la gliadine. Toutefois, on n’a aucune preuve actuellement que de telles bactéries se trouvent également dans nos intestins. Dans ces conditions, comment peut-on affirmer une telle chose. De plus, les asiatiques qui ne consommaient pas de céréales de blé dans leur pays et qui émigrent en Occident, ne développent pas plus d’intolérance au blé que la moyenne de la population où ils émigrent. Les problèmes sont liés à une prédisposition génétique et le blé et les produits laitiers agissent comme des déclencheurs des maladies dues à nos prédispositions génétiques.
L’argument de votre rhumatologue peut être tout au plus une hypothèse et laisse supposer que si vous faites une intolérance c’est parce que vous avez arrêté de consommer ces aliments. De plus, je peux vous affirmer que les douleurs au début du régime lorsque l’on fait un écart sont beaucoup plus importantes qu’après deux ans par exemple.