Bonjour,
J’ai 34 ans aujourd’hui et je souffre de Polyarthrite Rhumatoïde depuis 22 ans. La maladie s’est déclarée subitement à l’âge de 13 ans, mes mains ont été les premières touchées et présentent depuis l’été 1997 de graves déformations.
Je me permets de préciser que ma sœur jumelle (homozygote) n’a pas contracté la maladie et que mon arrière-grand-père paternel souffrait de PR lorsqu’il était âgé.
Au fil du temps j’ai appris à vivre avec des douleurs quasi permanentes et très invalidantes de jour comme de nuit. Aucun médicament ne pouvait plus, désormais, me soulager, les traitements de fond (méthotrexate /Humira) ne me donnaient pas l’impression de stopper l’évolution de la maladie.
Au fil du temps de nouvelles articulations étaient touchées (dans l’ordre : les mains ; genoux, poignets, épaules, pieds, hanches…etc) et ne me permettaient plus de vivre normalement. Les douleurs étaient devenues très vives, insupportables et intenables car elles ne s’arrêtaient jamais, il fallait vivre avec de façon permanente et cela me fatiguait beaucoup.
Alors que je ne pouvais plus poser le pied par terre pour marcher, que je ne pouvais plus me mouvoir : conduire, me peigner, m’habiller… et que j’avais le sentiment d’être « un robot », j’ai pris conscience cette année que j’étais devenue handicapée.
J’ai réalisé que je ne pouvais pas rester dans cette situation. Ma mère m’ayant fait essayer le régime Seignalet à l’âge de 15 ans, j’ai été contrainte de l’arrêter au bout de 4 mois car j’avais perdu plus de 10 kilos.
J’ai décidé récemment (fin novembre 2018) de changer d’alimentation et d’éliminer les laitages, le gluten, la viande en favorisant un régime hypotoxique. En seulement 6 jours, les douleurs que je subissais depuis 22 ans et contre lesquelles aucun traitement ne pouvait rien sont devenues presque inexistantes. Cet état perdure depuis 3 semaines maintenant. Je ne sais pas s’il s’agit d’un miracle mais ce dont je suis sûre est que ce changement est lié à mon changement d’alimentation. Depuis lors, je peux me mouvoir normalement.
Je tenais à vous présenter mon témoignage et à remercier Madame Lagacé pour la création de ce blog qui m’a fait comprendre qu’il y avait de l’espoir et qu’il était possible de se sentir mieux avec un nouveau régime alimentaire.
Sophie
Réponse de Jacqueline: Chère Sophie, merci pour votre témoignage vraiment extraordinaire. Je n’ai pas de mots pour vous dire à quel point votre témoignage me touche profondément et me démontre la nécessité de mon blogue et renforce ma détermination de faire tout ce que je peux pour réussir à faire changer la loi médicale au Québec. Seul un changement de la sorte peut favori véritablement la démarche de santé intégrative, laquelle démarche permettra d’améliorer et d’élargir la variété de soins disponibles pour traiter avec plus d’efficacité et beaucoup moins d’effets secondaires principalement les maladies chroniques.
Le fait que votre soeur jumelle (homozygote, ce qui signifie qu’elle a exactement les mêmes gènes que vous) n’ait pas développé la polyarthrite rhumatoïde prouve une fois de plus que la présence d’une prédisposition génétique n’entraîne pas nécessairement la maladie et que c’est la présence d’un facteur environnemental qui en favorise l’expression. De façon générale, les études sur les facteurs épigénétiques (qui sont généralement des réponses aux facteurs environnementaux) compteraient pour une valeur moyenne de 80% dans l’expression des gènes prédisposant à une maladie. Dans un cas comme le vôtre, on peut émette, entre mille hypothèse, qu’il est possible qu’une infection et/ou un traitement prolongé d’antibiotique par exemple ait pu favoriser l’expression de gènes prédisposant à la polyarthrite rhumatoïde.
Bonjour à tous,
Je regarde tous ces témoignages et je suis emplie d’espoir. Je ne souffre d’aucune de ces maladies, mais j’ai une très chère amie (44 ans) qui souffre de PR depuis qu’elle a 4 ans. Elle ne connait rien d’autre que les traitements médicaux et les opérations à répétition qui ne semblent pas offrir ni la guérison, ni le soulagement souhaité /attendu. Je lui ai parlé à plusieurs reprise du régime et du blog en lui faisant part de tous ces témoignages. Elle a démontré une certaine curiosité, mais elle se dit qu’elle souffre tellement, que d’éliminer les produits laitiers et les produits à base de gluten qu’elle aime tant, serait comme une autre privation des plaisirs de la vie. Il faut préciser qu’elle ne tolère pas plusieurs fruits et légumes, même cuits, ce qui réduit les possibilités alimentaires.
Que pourrais-je lui dire pour l’amener à essayer, pour un certain temps du moins, cette nouvelle approche alimentaire, sans être trop intrusive dans sa vie?
Bonjour, plusieurs de mes lecteurs atteints de polyarthrite rhumatoïde ont vu leurs douleurs s’effacer complètement ou de façon très importante en seulement quelques jours (ce fut également mon cas en 10 jours concernant la PR). Vous pouvez lui suggérer d’essayer pendant seulement 15 jours d’éliminer les produits laitiers animaux et les produits alimentaires qui contiennent du gluten. Si elle a la chance de revivre le bien-être extraordinaire de jours sans douleur, elle sera alors à même de faire ce qu’il faut.
Personnellement je serais tenter de voir s’il n’y a pas eu des différences entre les deux soeurs au niveau du contact avec les métaux lourds tels qu’alumnium ou fluor contenus dans les vaccins ou le dentifrice, ou des différences par rapport à l’allaitement, voire si c’est le cas dans les laits pour bébés consommés et finalement dans le cadre de vie (lieu de vie, exposition possible à différentes polutions, etc…). Je ne sais si ces angles d’investigations sont pertinents, mais il ne faut rien négliger. Bravo pour ces résultats et bon courage pour la suite.
Effectivement, l’influence des facteurs environnementaux peut également inclure les facteurs que vous mentionnez.
Bonjour à toutes et à tous,
J’ai 54 ans et la P.R. depuis l’été 2017. Mon premier problème de santé ! Cela a commencé par les mains, mais j’ai d’abord cru que c’était lié à une chute. Puis attaque massive, pieds, genoux, épaules et mains. Après quelques recherches, j’avais déjà supprimé farine de blé, gluten, j’étais beaucoup moins fatiguée et j’ai donc pu supporter les nuits sans sommeil et continuer à travailler. Mais la douleur était telle, qu’un médecin m’a prescrit de la cortisone, soulagement immense après deux mois de torture ; puis après une longue attente, rdv avec rhumatologue et début du traitement de Méthotrexate. En quelques mois, j’avais déjà perdu près de 10 kgs, je pouvais à peine marcher, de grosses difficultés pour m’habiller et tous les gestes du quotidien, je devais même demander de l’aide pour couper mes aliments et enlever le bouchon d’une bouteille d’eau …
Avant la grosse attaque, une copine avait insisté pour que j’aille faire une séance avec une réflexologue plantaire ; j’étais arrivée la main gonflée, douloureuse, avec impossibilité de la mettre à plat. Une heure de massage des pieds et je suis ressortie la main normale ! J’étais sidérée et folle de joie.
Quand j’ai commencé à perdre mes cheveux à cause du traitement (qui avait aussi mis à plat mes défenses immunitaires en seulement deux mois), j’ai tout stoppé, traitement, prises de sang et rdv avec les médecins. Je me suis souvenue de cette séance chez la réflexologue, persuadée que le médicament n’était pas la solution ; j’y suis retournée une seconde fois et j’ai ensuite acheté un livre sur l’acupressure, qui m’a énormément aidée et que je continue à pratiquer, en prévention, quelques minutes par jour, un plaisir. J’ai fait encore plus attention à mon alimentation et supprimé les laitages animaux, privilégié les légumes et fruits bio, achetés chez un producteur local. J’ai aussi acheté le livre d’une certaine Jacqueline Lagacé (tiens tiens !) et j’ai encore supprimé quelques aliments et réintroduit d’autres, je teste, je vois ce que ça donne. Après six mois sans sport, j’ai repris, dès l’arrêt du traitement, une activité sportive, vélo, marche, jardinage, tout ce dont j’avais été privée et qui me faisait tellement plaisir. Je me suis enfin inscrite à des cours de yoga, j’ai appris à gérer le stress (celui des autres, au boulot principalement) et à m’en couper. Je vis normalement, je sens seulement quelques tiraillements quand je fais des écarts alimentaires (pas souvent). Je fuis les médecins, pour la P.R., puisque le seul discours que j’entends et avec l’air condescendant qui va avec, c’est : « vous croyez que vous allez vous en sortir toute seule ?! (sous-entendu, sans traitement) Vous voulez finir grabataire ? » « Oui, oui, le corps – l’esprit, je connais, j’ai une patiente justement … et elle est morte ! »
Je voulais apporter mon témoignage, parce que ce discours me sidère. Et que pour refuser un traitement, essayer de sortir de la maladie autrement, il faut du courage et des encouragements. Ce dont j’ai manqué pendant tous ces mois. Mais quand je vois le résultat, je me félicite tous les matins avant même de sortir du lit !
Bon courage à toutes et tous …. et belle journée !
Merci Anne de nous avoir fait part de votre expérience inspirante qui décrit un parcours difficile et courageux afin de retrouver une qualité de vie enviable malgré les pires pronostics.
Quel beau témoignage très stimulant et très touchant par la détermination que vous y avez mis pour trouver les bonnes ressources pour vous aider. Bonne continuation!
Impressionnant
Bravo madame Lagacé
Angel de Paris
Bonjour Sophie, félicitations pour ce grand changement de votre alimentation, qui change tout! C’est vraiment très encourageant!
j’aimerais savoir si l’élimination de la viande est necessaire selon vous? Merci!
Madame Lagacé, merci pour le partage de ce beau témoignage !
merci de ce beau témoignage fort
Tellement touchant que j’en pleure car j’ai connu aussi la très grande douleur. Mais aussi, parce que vous avez suivi un régime proposé ici par Mme Lagacé et qui vous a sorti de ces douleurs innommables. Bravo!
Oui, Mme Lagacé, c’est un témoignage pour vous encore plus étonnant à cause des connaissances que vous avez sur cette maladie et j’en profite pour vous dire un grand Merci pour toute l’aide que vous apportez ici à des gens qui souffrent tellement et qui se sont faits dire si souvent par leurs médecins: « eh bien, vous devrez accepter de vivre avec ces maladies pour le moment car c’est ce qu’en dit la médecine en 2018 ». Comme preuve, encore tout récemment dans une rencontre médicale, je me faisais dire cette réponse par mon médecin, qui je crois, malgré mon insistance, n’entend pas les améliorations que j’ai eu en suivant le régime hypotoxique. Et elle vient de sortir de sa formation médicale…..
Je souhaite pour l’année 2019 une ouverture plus grande à ceux qui forment ces médecins.
A vous, Mme Lagacé, gardez le cap!
Merci Ginette pour votre commentaire et votre appréciation. Malheureusement, les médecins sont encore formés de sorte que plusieurs d’entre eux négligent de considérer l’individu dans sa globalité et de ce fait considèrent que seules les thérapies conventionnelles (médicaments, chirurgies)sont susceptibles d’aider leurs patients; ceci même lorsque ces derniers les mettent face au fait que c’est leur changement alimentaire qui leur a permis de retrouver la santé. Heureusement, plusieurs d’entre eux ouvrent de plus en plus leur esprit à la démarche de santé intégrative.
Bonjour Madame Lagacé
Alors que je me réjouis tout comme vous de lire le témoignage de Sophie car que je sais à quel point votre travail de chercheuse infatigable est INESTIMABLE pour nous tous, je découvre dans mes messages la récente lettre d’information Néo nutrition santé où Eric Muller vous rend un vibrant témoignage!. Vous en êtes probablement informée ? Je suis extrêmement fière et heureuse de savoir que votre travail est aussi reconnu en France par le journaliste scientifique M. Muller.
Je vous remercie de tout cœur pour tout le chemin parcouru et votre détermination à en faire la preuve auprès de notre système de santé.
Avec vous, nous y arriverons !
Danielle Langlois
P.S. Désolée de ne pouvoir vous envoyer son commentaire, il me faudrait une adresse de messagerie pour vous transférer le message.
Bonjour Madame Langlois, Je n’étais pas au courant de cet article précis mais je dois avouer que nos cousins français fréquentent de plus en plus mon blogue car quelques articles dans des revues françaises discutent du contenu de mes livres. Le fait que je démontre par mes recherches, à partir de la littérature scientifique, que les théories du Dr Jean Seignalet sont maintenant appuyées scientifiquement grâce aux études issues entre autres de la métagénomique microbienne, montre à quel point ce médecin chercheur français était un précurseur génial bien qu’il ait été attaqué durement et injustement par la Haute Autorité de santé en France. Merci de votre reconnaissance et de votre confiance et avec l’appui de tous ceux qui désirent améliorer notre système de santé public, nous pourrons convaincre notre nouveau gouvernement d’améliorer l’administration des soins de santé en redonnant une place méritée aux différents professionnels de santé intégrative.
Super témoignage. Il y a plusieurs années on a diagnostiqué la polyarthrite rhumatoide à ma fille âgée de 30 ans à l’époque; elle a changé son alimentation en coupant le gluten, les produits laitiers, les sucres raffinés, les viandes et après quelques semaines elle n’avait plus aucune douleur; elle est maintenant végétalienne et se porte très bien, avec plus aucun symptôme. Il faut se prendre en main et ne plus voir la médecine traditionnelle comme seul recours contre la maladie.
Merci pour ce témoignage qui renforce celui de Sophie et espérons que de plus en plus de gens et de médecins prennent conscience de l’importance des thérapies complémentaires principalement dans le cas des maladies chroniques.
Quel bonheur ce doit être pour Sophie ce changement radical en si peu de temps! Je n’ai de cesse de conseiller le régime hypotoxique aux personnes de mon entourage qui ont certains problèmes de santé. Moi-même, j’ai réintroduit le fromage au gré de voyages prolongés en France et l’arthrose m’a rattrapée aux pieds (je les ai à peu près éliminés depuis). Je dois dire que je n’ai encore réussi à supprimer les aliments sucrés de mon alimentation, entre autres le chocolat, je ne suis donc pas à la lettre le régime hypotoxique, mais je continue malgré tout de beaucoup marcher, y compris la randonnée entre 2000 et 3200 mètres d’altitude dans les Alpes lors de mes séjours en France. J’ai 71 ans.
Bonjour Irène, Je pense sincèrement qu’avec les résultats que vous obtenez et le simple fait que vous puissiez à 71 ans faire des randonnées entre 2000 et 3200 mètres d’altitude, vous pouvez vous gâter avec quelques sucreries sans remords, surtout s’il s’agit de chocolat 70% et +.
c’est vraiment un miracle je n peut pas croire que en six jours ttout peut changé