Les 10 mensonges de l’industrie agro-alimentaire selon le Dr Jean-pierre Poinsignon.

Submitted on 28/11/2012 at 17:01

Voila un commentaire tres pertinent que j’ai trouvé au hasard du web sur le site deCuisine-santé-saveur:

Les 10 mensonges de l’industrie agro-alimentaire.

Posté par: Bernadette GILBERTPosté le: octobre 26, 2012Dans: Articles, Livres| Commentaire : 19
Voici encore un livre, intitulé “Rhumatismes, et si votre alimentation était coupable?“, qui dénonce les aliments et leurs modifications industrielles. Nous en subissons l’empoisonnement et les attaques.
Selon son auteur, le Docteur Jean-Pierre Poinsignon, l’arthrose, l’ostéoporose, les arthrites et les tendinites pourraient être évitées simplement en mangeant autrement. Dans un article virulent, il se fait un devoir d’accuser les industriels de participer activement à la détérioration du processus de vieillissement chez une tranche de la population de plus en plus large. Un discours qui nous rappelle celui du Dr Seignalet, de Jacqueline Lagacé, à propos du régime hypotoxique et, avant eux, du Dr Catherine Kousmine, dont la méthode visait à contrecarrer les dégâts causés par les erreurs alimentaires ! Quand les entendra-t-on ?
En tant que Médecin, j’ai le pénible devoir d’accuser les industriels de participer, très activement, à :
1. Favoriser, par des techniques de communications ressassées, la surconsommation alimentaire, au-delà des nécessités physiologiques, en oubliant la notion de « frugalité », et le précepte socratique : « il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » et à susciter par une publicité visuelle, de chaque instant, le grignotage en faisant oublier le processus de la sensation de faim qui devrait indiquer, à chaque individu, le moment de manger.
2. Industrialiser l’alimentation humaine à des fins uniquement mercantiles, sans se soucier de la Santé des Hommes, inventer des molécules qui n’existent pas dans la Nature et les intégrer, sans aucune précaution, à l’alimentation humaine.
3. Colorer chimiquement notre nourriture pour la rendre plus attractive et nous tromper par le sens visuel : l’addiction aux sucres colorés se fait dès la prime enfance avec toutes les bonbonneries multicolores attractives que l’on offre aux regards curieux et naïfs des enfants.
4. Inventer des molécules olfactives, simulant, artificiellement, les molécules naturelles sans mesurer les conséquences sur la santé humaine (goût de truffe sans truffes, goût de vanille sans vanille, le goût de framboise sans framboises, etc.).
5. Faire croire que « le sucre » issu de la betterave sucrière ou de la canne à sucre (appelé également « saccharose », constitué chimiquement par une molécule de glucose lié à une molécule de fructose ) est un « poison » alors qu’il est simplement trop épuré de ses fibres, et le remplacer par des vrais poisons « édulcorants » : aspartame, saccharine et dérivés.
6. Faire du lait animal et de tous ses produits dérivés, des bases alimentaires pour l’être humain sous prétexte d’abondance en calcium et en protéines de « croissance », alors que le calcium laitier animal est peu assimilable et que lesdites protéines de croissance sont en fait des hormones de croissance pour les petits mammifères à croissance rapide. Ces hormones animales de croissance possèdent des effets redoutables pour l’être humain, quel que soit son âge.
7. Modifier par « hydrogénation » les structures moléculaires naturelles des lipides liquides végétaux pour mieux les transporter et les conserver. Ces huiles raffinées, trafiquées et solidifiées perdent non seulement tout intérêt nutritionnel, mais deviennent toxiques par la création des formes moléculaires « trans ».
8. Surcharger en SEL (chlorure de sodium) nos aliments pour mieux les conserver (le sel inhibe la prolifération bactérienne) en favorisant ainsi l’hypertension artérielle et la fuite du calcium de l’organisme.
9. Dénaturer (au sens littéral : Dé-Naturer) les molécules alimentaires par la cuisson à haute température ou au micro-ondes, créant ainsi les « molécules de Maillard » indigestes et toxiques et de nombreuses autres molécules carcinogènes.
10. Inventer le concept des « alicaments », néologisme formé à partir d’aliments et de médicaments en rajoutant des vitamines de synthèse, et d’autres molécules vertueuses à des « aliments » aux piètres qualités nutritionnelles, pour les transformer, marketing oblige, en aliments soi-disant « excellents pour notre santé ».

S’il faut reconnaître à l’industrie agroalimentaire la production d’une quantité suffisante pour « nourrir » la population occidentale, il faut aussi admettre que la qualité n’y est pas ! L’épidémiologie des cancers, de l’obésité, du diabète, des maladies dégénératives du système nerveux central tel que la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer prouve que l’alimentation « moderne » doit être modifiée, si nous voulons vivre vieux et en bonne santé.
On nous ment, on nous trompe, on nous donne des conseils frelatés

Simone

7 Commentaires

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7 réponses à “Les 10 mensonges de l’industrie agro-alimentaire selon le Dr Jean-pierre Poinsignon.

  1. 1011art

    En écho à votre article, quand le mensonge se cache dans l’emballage ! Plasticienne engagée, j’ai réalisé une série de dessins intitulée « Pouvoir d’achat ». Absurdité et cynisme des mots utilisés pour l’étiquetage des barquettes de viandes. Cette série de dessins aux crayons de couleur reprend mot pour mot les étiquettes des communicants de l’agroalimentaire. Affligeant comment les slogans font avaler n’importe quoi …

    A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/dessein.html

  2. Ayant fait des études dans l’agroalimentaire, je suis plutôt d’accord avec les différents points. Toutefois, le point 9 n’est pas exact. Les molécules de Maillard ne sont pas toxiques et correspondent au « grillé » des aliments. En revanche, il est vrai que tout ce qui est carbonisé, l’est. Pour finir, la cuisson à haute température est souvent utilisé pour justement ne pas dénaturer le produit, comme par exemple le lait UHT.

    • Jacqueline

      C’est malheureux que malgré vos études en agroalimentaire vous ne soyez pas au courant de la nocivité des molécules de Maillard, donc des glycotoxines (advanced glycation end products). Utilisez le mot clé en anglais sur MEDLINE ou PubMed et vous trouverez plus de 6,000 articles scientifiques sur le sujet. Vous pouvez également consulter mon premier livre p. 98-114. et le chapitre 8 de mon livre de recettes.

  3. BÉGOU

    Ce livre est très intéressant, je l’ai découvert par hasard

  4. Doiron Irène

    Bravo! Entièrement d’accord avec vous! Voici un exemple de mon expérience personnelle, parmi tant d’autres. En 1976, j’allaitais mon fils de deux mois. Lors d’une visite rituelle chez le pédiatre, il me demande à quel moment je compte introduire la nourriture « solide ». Je lui ai demandé pourquoi devrais-je le faire à deux mois, étant donné que mon fils se développait normalement, qu’il était plutôt bien portant côté poids. Il n’a su que répondre. (À l’époque, on consacrait je crois deux heures à l’allaitement dans les études de médecine à Montréal.)
    Étant par ailleurs aussi en contact avec une autre pédiatre qui favorisait l’allaitement maternel – un de ses enfants s’étant sevré naturellement très tôt a fait ensuite beaucoup d’otites, lui causant une surdité qui a retardé son développement mental -, ayant aussi lu le livre de La ligue de la Leche, je savais que je n’avais pas besoin de recourir aux aliments solides avant l’âge de six mois. Il suffisait que je mange bien. Et pour moi et pour le nourrisson.
    Pour vous rappeler le contexte: en 1976, 0,8% des femmes allaitaient encore leurs bébés à la sortie de la maternité au Québec! Nous recevions à l’hôpital, au moment de l’accouchement, des échantillons de pablum et autre nourriture de substitution alors que la meilleure était disponible, naturellement stérilisée, il n’y avait qu’à tendre le sein. Finalement, je l’ai allaité pendant vingt-sept mois – une fois par jour les derniers six mois; j’ai introduit, un à un, les solides lorsqu’il avait six mois, raccourcissant d’autant l’étape des purées puisque la pousse des dents permet d’introduire rapidement des aliments que les bébés peuvent mastiquer. Et il n’était à peu près jamais malade. En plus, je réduisais en l’allaitant mes risques d’un cancer du sein. Vraiment rien d’intéressant pour l’industrie pharmaceutique….ni pour les fabricants de nourriture pour bébés. J’en profite d’ailleurs pour saluer Louise Lambert-Lagacé (je ne sais si elle a un lien de parenté avec Jacqueline Lagacé) pour le travail d’éducation qu’elle a fait dans ces années pour introduire une nourriture saine, faite maison, sans les fameux petits pots, trop sucrés, trop salés. Être en santé, ça commence en effet à la naissance! Et ça se poursuit toute la vie car il faut résister en permanence à l’intrusion hégémonique de l’industrie alimentaire, y compris laitière, à travers la publicité et autres moyens de séduction!

  5. Odile Loulou

    Merci de nous faire ce texte de 10 mensonges…effectivement suivre une alimentation saine sans gluten ni produits laitiers favorisent le bien être et l’énergie.sans la fatigue du sucre et de ces poisons..pendant la digestion (.témoignage de 71 ans)

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