Ces conseils sont tirés de mon article intitulé : Tout ce que vous voulez savoir sur la cystite récidivante (interstitielle)
Je vous recommande aussi de lire dans cet article au no 8, les différentes solutions proposées en thérapies de médecine complémentaire pour traiter les cystites récidivantes
Conseils pratiques pour prévenir les infections urinaires et leurs récidives
Précautions générales :
• Éviter les pantalons trop serrés principalement ceux en fibres synthétiques et surtout éviter de les porter durant de longues périodes et par temps chaud.
• Utiliser des sous-vêtements en coton et les changer tous les jours.
• Boire beaucoup de liquide
• Uriner souvent et suffisamment
• Éviter les bains trop chauds
• Un pH urinaire trop acide peut favoriser les cystites, à surveiller
• Éviter de conserver trop longtemps un maillot de bain mouillé, imprégné de sel et de sable
Précautions d’hygiène intime :
• Conserver toujours la zone génitale propre
• Ne pas utiliser de désinfectant, de spermicide, de talc parfumé; choisir uniquement des produits nettoyants adaptés à l’hygiène intime dont le pH est adapté
• Aux toilettes, il est important de savoir bien s’essuyer après la selle. Il faut s’essuyer de l’avant vers l’arrière pour éviter de ramener des microorganismes intestinaux vers la vulve et le conduit urinaire. Si c’est possible, un petit lavage local est recommandé, sans oublier de bien se sécher
• En cas de rapport sexuel, une toilette intime avant (chez les 2 partenaires) et après; boire et uriner rapidement après le rapport permet de laver le conduit urinaire. Dans les cas où les cystites sont déclenchées principalement suite aux rapports sexuels, il est recommandé de recourir à un bilan gynécologique pour vérifier s’il y a présence d’un déséquilibre de la muqueuse et de la flore vaginale.
N.B. : la flore génitale du partenaire a son importance car la flore et les muqueuses de la femme mettent parfois des mois à s’adapter à la flore génitale d’un nouveau partenaire. Dans certains cas, l’expérience a montré qu’il est nécessaire d’agir sur la flore intestinale du partenaire.
• La position lors des relations sexuelles est importante et l’alignement doit éviter d’irriter l’urètre.
Situations particulières aptes à favoriser le développement des cystites récidivantes
• La pré-ménopause et la ménopause, en raison de la sécheresse possible des muqueuses due à la carence en œstrogène, entraîne une perturbation de la flore vaginale et urinaire ce qui favorise en particulier les mycoses; il faut traiter la mycose et agir sur la flore vaginale à l’aide de gélules de probiotiques (flore de Döderlein, ensemble des lactobacilles qui colonisent la zone vaginale) à déposer au fond du vagin, vendues commercialement à cette fin. Le Dr Éric Ménat recommande aussi un produit allopathique qui apporte des hormones naturelles qui n’entraînent aucun effet secondaire ni aucun sur-risque de cancer, l’estriol. Il y a également des preuves que l’administration topique d’œstrogène chez les femmes ménopausées normalise la flore vaginale et réduit grandement le risque de SVD (34). La crème EMP de Sarati donne souvent de bons résultats.
• Un déséquilibre de la flore intestinale peut également favoriser le développement de cystites. Une alimentation bien équilibrée, riche en fibres et la prise de probiotiques et de prébiotiques peuvent aider à corriger le problème.
• Un blocage ostéopathique, plus particulièrement un blocage du bassin, sacrum, symphyse pubienne, lombaires, de même qu’un manque de mobilité de la vessie et de l’urètre, suite à un traumatisme ou à un micro-traumatisme local (sexuel et/ou obstétrical), la présence d’adhérences suite à une première ou plusieurs infections, peuvent être une cause de cystites récidivantes. Un ostéopathe peut corriger le problème.
• Les constipations chroniques et les diarrhées aiguës.
• Les intolérances alimentaires incluant l’histamine.
• Les femmes enceintes, en raison de facteurs mécaniques et hormonaux, peuvent devenir plus sensibles à développer des cystites récidivantes.
• Les personnes diabétiques dont la situation n’est pas bien contrôlée.
• Les malformations de l’arbre urinaire et les calculs urinaires.
• Les personnes affaiblies par une autre maladie et les personnes hospitalisées.
• Les descentes d’organe qui peuvent être traitées efficacement en ostéopathie et en physiothérapie; il y a toutefois des cas qui nécessitent une chirurgie.
• Anomalies immunitaires.
• Un cancer des voies urinaires peut donner des symptômes assez proches des calculs.